Revaloriser le travail

Invité sur LN24, j’ai pu rappeler mon attachement à la mesure de l’actionnariat salarié. Je suis convaincu que la relance passera par des salariés intéressés financièrement à l’avancement de leur entreprise.

Deux constats

1. Les employeurs, les entreprises craignent ou subissent déjà la crise et la récession économique.

2. Les employés ont peur de perdre du pouvoir d’achat et craignent des pertes d’emploi.

Nous proposons un nouveau paradigme

1. Il est temps d’arrêter d’opposer patrons et salariés, le combat est le même : relancer la machine, relancer l’économie, sauver les entreprises, sauver les emplois et placer la Belgique en tête de peloton de la relance.

2. Ce combat, il n’est pas uniquement celui des patrons pour sauver leur boite. Il est aussi celui des salariés pour sauver leur emploi. L’union entre les deux doit être couronnée de succès.

3. Mais aujourd’hui, elle ne l’est parfois pas suffisamment. Elle n’est du moins pas assez solide, chacun défendant parfois uniquement ses propres intérêts alors que l’objectif doit être commun. L’union nationale employeurs-employés est une des clés de la relance du pays.

4. Reconnaissons que les salariés ne se sentent souvent solidaires que des pertes : à savoir, ils perdent leur emploi quand la boite va mal mais gagnent rarement plus quand elle va bien. Demain, je propose que tous, de cadres à personnel exécutant soient aussi davantage solidaires des victoires de l’entreprise pour laquelle ils travaillent. L’histoire a durablement considéré qu’il fallait solidariser les pertes, aujourd’hui nous disons: il faut solidariser les gains

Lancer l’action populaire

1. Il s’agit concrètement de faire en sorte que les salariés puissent recevoir une partie des bénéfices et progressivement entrer dans le capital de l’entreprise, via plusieurs formes. En réalité, il s’agit de faire en sorte que tous les salariés y aient accès, le cadre mais aussi le caissier du supermarché : intéresser financièrement le salarié à l’avancement de son entreprise.

2. De Gaulle en parlait déjà. Warren Buffett l’a implémenté. Beaucoup y sont favorables et une base légale existe mais tout ça ne fonctionne que très peu.

Une résolution vient d’être déposée au Parlement fédéral par Denis Ducarme pour faciliter cet outil. Il faut vite la voter et l’implémenter !

 

Retrouvez l’intégralité de l’interview de LN24

Energie, Logement, Mobilité : je fais le point

Pour BX1, j’ai donné une interview en long et en large sur différentes thématiques : énergie, Good Move, logements sociaux, situation financière des communes, etc.

Energie : une contribution de crise de la part des opérateurs

Pour diminuer la facture des ménages, de nombreuses choses sont encore à faire. Nous demandons une contribution de crise de la part des opérateurs qui font de gros bénéfices. Il faut développer une législation pour capter ces bénéfices et pouvoir les reverser dans les factures des ménages et des entreprises.

Concernant l’isolation du bâti bruxellois, Bruxelles est en retard. Rénolution est une bonne démarche mais ce plan est arrivé tardivement, avec trop peu de moyens. De plus, ce plan est compliqué à comprendre. « Il faut avoir un Bac +4 pour comprendre ce à quoi on a droit en tant que citoyen« .

Enfin, le MR Bruxelles estime qu’il faut prévoir des glissements de dépenses régionales (par exemple, les dépenses de fonctionnement trop volumineuses) pour aider les ménages et les entreprises durant cette crise.

Good Move : aucune méthode ni de concertation

Le MR défend complètement la philosophie « Moins de pollution, moins d’embouteillages, moins de congestions et moins de trafic de transit ». C’est la mise en œuvre qui laisse à désirer. Good Move est un projet bâclé qui crée beaucoup d’opposition par manque de concertation !

Pour demander aux gens de passer vers une mobilité plus douce, il faut remplir l’autre parti du contrat qui est notamment le développement des transports en communs.

Financer le métro Nord par le privé

Nous sommes favorables à l’expansion du réseau des transports en communs bruxellois. C’est pourquoi, concernant le financement du métro nord, nous recommandons de faire appel au privé et de le privatiser. Si la privatisation permet aux gens de plus utiliser les transports en communs, nous sommes pour. Toutefois, cette privatisation doit se faire dans un cadre légal extrêmement précis, strict et défini.

Privilégier les AIS au lien de construire de nouveaux logements

La politique de construction de logements pour pallier au manque de logements sociaux n’est pas la bonne approche à adopter. La construction de nouveaux logements ne permet pas de diminuer rapidement le nombre de personne en attente d’un logement social.

Pour répondre à cette problématique rapidement, il faut booster les AIS (Agence Immobilière Sociales) et augmenter les allocations de loyers.

Impôts communaux

La plupart des communes bruxelloises sont face à un problème de taille : leurs dépenses. Boucler un budget devient malheureusement de plus en plus problématique pour les communes.

Une solution, qui relève de la Région, est d’augmenter le taux d’emploi. En effet, une partie des impôts des gens qui travaillent remonte aux communes. Par conséquent, lorsque vous avez un taux d’emploi trop faible/un taux de chômage trop élevé, les communes reçoivent moins d’argent.

Retrouvez l’interview de BX1

 

Pour la DH, je dresse plusieurs constats et me positionne sur différents faits d’actualité. sur Bruxelles. J’observe avec intérêt la progression du Mouvement Réformateur à Bruxelles.

Quelques extraits ci-dessous.

Selon un récent sondage, le MR serait 2e parti à Bruxelles. « Notre travail de terrain paie », analyse le président du MR bruxellois David Leisterh dans la DH. « Nous avons renouvelé la quasi-totalité de nos cadres à Bruxelles. La clé est de maintenir l’esprit collectif et de faire connaître ces nouveaux cadres dans les communes où nous avons été moins présents ces dernières années. Je suis optimiste ».

David Leisterh se définit avant tout comme le président d’une équipe et comme le responsable d’un projet. Il se réjouit de pouvoir travailler avec des personnalités de qualité comme Sophie Wilmès, Alexia Bertrand, Valérie Glatigy, Boris Dilliès ou Vincent De Wolf. « Nous sommes une équipe, nous privilégions le collectif », explique-t-il à la DH. « Notre objectif est de remporter la coupe, pas de savoir qui portera cette coupe », explique le député bruxellois qui ne revendique rien à titre personnel et qui salue l’action du président Georges-Louis Bouchez, dont la visibilité médiatique rejaillit sur le MR à Bruxelles.

Pour David Leisterh, Bruxelles a besoin d’une grande force de centre-droit. « Nous, les libéraux, on se sent parfois un peu seul. Défi se rapproche parfois de nos thèses mais est malheureusement dans une coalition de gauche et Les Engagés sont un peu plus en difficulté. Nous ouvrons nos portes pour des projets libéraux, dans chaque commune. Si certains veulent nous rejoindre, la porte est grande ouverte ». David Leisterh voit par contre d’un mauvais œil le projet bruxellois de la N-VA.

David Leisterh évoque quelques faits d’actualité, comme le plan de mobilité Good Move. « A Anderlecht, le projet a été bâclé », explique-t-il. « Je n’ai pas entendu de riverains dire qu’ils étaient contre le fait qu’il fallait moins de pollution, qu’il ne fallait pas aérer le quartier. La réaction virulente de certains habitants est, selon moi, une réaction à un forme de mépris voire une certaine arrogance exprimée par certains échevins en charge de la Mobilité, qui ne veulent pas entendre que leur plan est mal réalisé, mal agencé. Si l’on veut vraiment apaiser la ville, il faut le faire avec talent et méthode ».

Le MR défend une autre approche, qui doit d’abord passer par la concertation et une vision plus globale des quartiers « On n’améliore pas la mobilité en plaçant des blocs de béton », constate David Leisterh. « Il faut ensuite investir dans les alternatives à la voiture avant de l’interdire. Le taux de couverture de la Stib a très peu évolué ces 20 dernières années. Faisons appel au secteur privé via des contrats de gestion. Madrid, Barcelone, Copenhague l’ont fait, cela fonctionne ». Enfin, le président du MR bruxellois estime que Bruxelles doit s’ouvrir aux nouvelles technologies. La majorité actuelle est trop frileuse face à Uber, aux voitures partagées…

David Leisterh s’inquiète de la dette bruxelloise, qui pourrait atteindre 15,2 milliards en 2027, soit 6 milliards de plus qu’en 2022. « C’est très inquiétant. On a parlé du métro sous-financé, d’autres évoquent un problème pour le paiement des allocations familiales. Comment le gouvernement bruxellois va-t-il pouvoir aider ses commerçants, ses indépendants ? Nous constatons que, progressivement, Bruxelles entre dans une sorte de désert économique », déplore-t-il.

Si le MR revient au pouvoir en 2024, David Leisterh s’engage à mettre en place un écosystème vertueux autour des écoles. « On y trouvera une antenne Actiris, une antenne de Bruxelles Formation, une crèche, des entreprises, etc. Et nous mettrons tout le monde en relation, en interactions. Ceci dans les 10 quartiers au taux de chômage le plus élevé. Dans le même temps, nous rénovons ces quartiers. Ce n’est qu’en sauvant ces déserts sociaux qu’on fera rayonner Bruxelles », explique-t-il.

En matière d’emploi et de formation, le MR soutient le projet de fusion d’Actiris et de Bruxelles-Formation. Le MR bruxellois veut aller plus loin en offrant aux entreprises ou groupements d’entreprises l’opportunité de former elles-mêmes leur personnel. « Si ça marche et que le taux d’emploi s’en ressent, l’entreprise obtient un agrément et devient entreprise formatrice. Une partie du coût de la formation serait prise en charge par les pouvoirs publics. À la fin du cursus, le stagiaire est alors embauché par l’entreprise. La France a mis ce processus en place, avec un grand succès : + 40 % de formations en deux ou trois ans », conclut David Leisterh.

 Interview complète de la DH

Limiter l’indexation des loyers : une mauvaise idée

Sur BX1, j’ai expliqué pourquoi la limitation de l’indexation des loyers est une mauvaise idée : PEB différent, lenteur administrative, etc.

Un PEB différent et des une lenteur administrative

Les normes pour le PEB sont plus strictes à Bruxelles qu’en Flandre et qu’en Wallonie. Pour un même bien, le PEB sera moins bon de 2 ou 3 notes à Bruxelles.

De plus, il faut trois fois plus de temps pour avoir un permis à Bruxelles, ce qui freine les ardeurs des propriétaires. La main d’oeuvre est également de plus en plus rare car, parmi les 134 métiers en pénurie, bon nombre proviennent du secteur de la construction. Il faut activer la formation et l’emploi pour, ensuite, avoir la main d’oeuvre qualifiée pour rénover.

Cohabitation : qui prend en charge la rénovation ?

La mesure souhaitée par le Gouvernement bruxellois ne répond pas à tous les cas qui peuvent se présenter. Exemple : si un propriétaire détient un bien situé au dernier étage d’un immeuble, que la principale source de déperdition d’énergie provient du toit, et que les autres copropriétaires (des autres appartements dans l’immeuble) ne veulent pas rénover le toit, la situation est délicate. Le premier propriétaire se retrouve dans l’incapacité de rénover.

Les propriétaires ne sont pas tous des riches entrepreneurs investisseurs

Il existe beaucoup de petits propriétaires. Dire que les propriétaires sont tous des riches entrepreneurs est une image dangereuse à renvoyer. Pour info, à peine 25% des propriétaires indexent leur loyer.

Ayant la chance d’être Président de CPAS, j’assiste à des profils variés. Dans la même heure, vous pouvez avoir un citoyen en difficulté de payer son loyer trop élevé, et, un propriétaire dont la principale ressource est justement un des loyers qui n’est pas payé par le locataire. Pour la même situation, vous pouvez avoir deux précaires.

 

Retrouvez l’interview complète ICI.

Emploi & Formation : Situation actuelle à Bruxelles

Dans La Libre Belgique, Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi, tire sur le MR plutôt que sur le chômage. C’est parce qu’on aime Bruxelles qu’on se bat pour elle. Le Brusselsbashing, c’est accepter que tant de chances d’une vie meilleure ne soient pas saisies. Situation actuelle et propositions du MR, c’est par ici :

1. Le taux d’emploi en 2021 était bien de 62% comme nous le disions. Il monte quelque peu en 2022 en l’état, mais reste l’un des plus faible de l’Europe de l’ouest.

2. Les statistiques eurostat sont formelles : Bruxelles, pour la dernière année complète (2021), a bien un taux d’emploi de 62.2%. Voici le lien vers les stats : https://ec.europa.eu/eurostat/databrowser/view/tgs00102/default/table?lang=fr

Par ailleurs, dans le bulletin des question et réponses du parlement francophone bruxellois du 30 mai 2022, à la question n° 313 de Mme Clémentine Barzin du 10 mars 2022, le Ministre Clerfayt dit je cite : “Concernant le taux d’emploi en Région bruxelloise,
sachez que ce taux est établi à 62.2% selon la dernière Enquête sur les forces de travail réalisée par Statbelpour l’année 2021”.

Ce taux fait de Bruxelles le pire territoire en la matière, derrière la province du Hainaut, si l’on prend en compte tous les pays au nord de l’Espagne et l’Italie et à l’ouest de la Pologne.

 

3. Par ailleurs, le taux de chômage reste extrêmement préoccupant dans certains quartiers depuis trop longtemps :

4. En plus, lorsque l’on voit le nombre d’emplois vacants, on ne peut accepter un taux de chômage si haut. Il y a 83.466 offres d’emplois, soit presque autant que le nombre de demandeurs d’emplois inoccupés.

5. La lutte contre le chômage passe par la case formation. De 2014 à 2019 le nombre de personnes formées annuellement par Bruxelles-Formation n’est passé que de 13.365 à 16.122. Son budget est passé de 39,222 millions à 46,516 millions. Depuis lors le budget est passé à 53,465 millions en 2022.

6. Au vu de ces chiffres, oui, on estime qu’un audit des deux institutions pourrait aider tout le monde à y voir plus clair, à la fois le Gouvernement, les institutions mais aussi et surtout les bénéficiaires et entreprises.

7. « Le MR ne propose rien » ? Outre ces audits, depuis l’opposition, nous proposons un plan en 5 points  :

  • Formation : les entreprises devraient pouvoir devenir elles-mêmes formatrices pour engager par après les profils recherchés qu’elles auraient formés : la France l’a fait et le nombre de personnes formées a explosé en 3 ans.
  • Langues : En 2019, à Bruxelles, 1 offre d’emploi sur 2 affichait des exigences linguistiques explicites. Parmi les offres d’emploi spécifiant des exigences linguistiques, 80% d’entre elles exigent une connaissance du FR et du NL. Selon le focus n°52 d’IBSA d’août 2022, près de 30% des chercheurs d’emploi n’ont quasi aucune connaissance du NL. Le MR veut rendre obligatoire le test linguistique ainsi que les cours de langues pour ceux qui ont échoué.
  • Les quartiers : on connait les endroits où le taux de chômage est élevé à Bxl depuis longtemps. A l’instar de ce qui a été fait à Malines, c’est là qu’Actiris et Bruxelles-Formation doivent installer leurs quartiers, au plus près des gens, tels les vaccibus à l’époque.
  • Les indépendants : on propose une commission spéciale sur les indépendants à Bruxelles afin de les écouter et aboutir à des propositions concrètes pour les soutenir, que ce soit sur le plan fiscal, de la formation ou de la simplification administrative.
  • Les entrepreneurs : comme en Flandre, on propose qu’à partir du moment où vous disposez déjà d’un diplôme, le certificat de gestion pour devenir indépendant ne soit plus obligatoire. Bruxelles serait la seule région d’Europe à encore l’exiger.

Privilégier le prolongement des centrales nucléaires

Invité sur LN24 avec la FGTB pour répondre à la question : « Les Belges vont-ils se soulever (suite à la crise énergétique) », j’ai entre-autres répondu qu’à la peur et l’angoisse de la facture à payer, il ne fallait pas ajouter la colère suite à des mauvaises décisions et propositions formulées pour faire face à cette crise.

Nucléaire > Gaz

Si les citoyens n’adhèrent pas, ou peu, aux mesures du Gouvernement, c’est parce qu’elles sont contradictoires. En effet, alors que l’objectif est de diminuer les émissions de CO2, Ecolo-Groen veut instaurer des centrales au gaz qui émettent énormément de CO2. Pour le MR, il faut prolonger au moins 5 centrales nucléaires. Le nucléaire est une source d’énergie qui émet le moins de CO2.
En outre, la prolongation permettrait également d’optimiser notre indépendance énergétique. Les solutions doivent être efficaces et surtout concerner tout le monde, pas qu’une partie de la population ou des entreprises.
Retrouvez l’interview complète ICI.

Le MR demande un audit d’Actiris

Bruxelles est la Région avec le plus faible taux d’emploi : 62%. Il faut remédier à cela et rendre Actiris plus efficace. Pour ce faire, nous voulons un audit de l’organisme.

Les premiers touchés sont les demandeurs d’emploi

La meilleur intégration dans la société, c’est l’emploi. Or, 75% des demandeurs d’emploi à Bruxelles sont d’origine étrangère. Ce chiffre n’écarte pas le débat sur les discriminations, sur la lutte contre le racisme, mais le principal problème reste l’accès à l’emploi et à la formation.

Les entreprises manquent de mains d’oeuvre

Tous les jours, nous recevons des appels d’entreprises qui ne demandent qu’une chose : de la main d’oeuvre. Ces entreprises recherchent des talents, des cerveaux pour remplir une série de fonctions qu’il mettent à disposition.

Ce travail de mise à l’emploi, c’est celui d’Actiris. Chaque année, c’est 700 millions d’euros de nos impôts qui sont prélevés pour le fonctionnement d’Actiris. Or, Bruxelles n’a un taux d’emploi que de 62%. Pour cette raison, le MR Bruxelles demande dès cette rentrée, un audit de l’institution. Chaque euro doit être correctement investi pour faire en sorte que Bruxelles soit le leader en matière d’accès à l’emploi aussi et surtout pour les minorités

Plan Good Move à Bruxelles : le Gouvernement doit revoir sa copie

Ce 16 aout, le nouveau plan de mobilité « Good Move » est entré en vigueur dans le coeur de Bruxelles, plus exactement à l’intérieur de la Petite Ceinture.
En instaurant ce Plan, le Gouvernement bruxellois (PS-Ecolo-DéFI) souhaite une mobilité apaisée. Le but est-il atteint ?
À Bruxelles, le plan « Good move » est censé améliorer la mobilité. Le lancement d’une nouvelle étape dans le centre-ville de Bruxelles mardi dernier a tourné à la catastrophe : nombreux bouchons, automobilistes perdus, signalisation non respectée…
En effet, l’instauration de ce plan cumulé avec les travaux du Tunnel Troone engendre des grands bouchons.
Le MR demande au collège communal bruxellois de revoir sa copie. Nous avions demandé à la Ministre de la Mobilité de mettre en place ce plan plus tard, dans 18 mois, après la fin des travaux. Elle ne nous a pas écouté.

 

Plus d’infos ICI.

Uber: J’accuse

Depuis plusieurs jours, on reproche à Uber d’avoir parlé, murmuré même à des politiques. L’image larvée est terrible: le politique serait un ventriloque au service de celui qui lui parlerait. Dans le dossier Uber comme dans tous les autres, nous rencontrons les secteurs taxis, Uber, Heetch, la STIB,…

Une concurrence saine et de la place pour tout le monde

On nous accuse d’être dans une tour d’ivoire alors que l’on est confronté à de multiples réalités de terrain heure après heure. Ensuite, on se forge une opinion. Celle-ci est confrontée et même combattue par d’autres. Nous avons clairement annoncé la couleur: tandis que d’autres plaidaient pour un monopole des taxis, nous voulions une concurrence saine et un service plus large pour les bruxellois. Est-ce que des plateformes comme Uber doivent exister? Nous le pensons. Est-ce qu’on doit tout reprendre d’Uber? Sans doute pas. Mais penser qu’en fermant les portes on aura de meilleures décisions, c’est faire une grave erreur.
En politique, plus que jamais, la collusion doit être condamnée et la transparence doit être promue. Dans le cas présent, Uber est pointé du doigt et on en fait un « file ». Peut-on faire pareil pour les « concurrents » d’Uber, svp ? Les compétences « Taxi/LVC » ont été retirées de la Ministre de la mobilité pour être données au Ministre-Président. C’est comme si vous donniez les vélos à un ministre et les vélos électriques à un autre. Mais ici, pas d’article sur qui est le chéri de qui.

Une commission d’enquête sur les enjeux d’actualité

Si vous voulez faire une commission d’enquête, alors parlons de ça aussi, svp. La transparence doit se faire partout. Rien ne justifie une commission d’enquête toutefois. Par contre, si vous voulez vraiment travailler à un mieux pour Bruxelles, j’ai quelques idées :
1. Les allocations loyer non payées.
2. Le revenu moyen par habitant qui diminue.
3. Le nouveau métro qui est menacé.
4 le taux d’emploi le plus bas de Bruxelles.
A propos de taux d’emploi, ce sont parfois ces sociétés que Bruxelles rejette qui ont offert plus d’emplois que des programmes de réinsertion professionnelle payés par de l’argent public.
Souvent d’ailleurs, ces emplois vont à des personnes qui ne trouvaient pas d’autres voix professionnelles. Aujourd’hui, eux aussi se battent depuis des mois pour maintenir leur emploi. On est à leurs côtés, aussi pour qu’ils aient toujours de meilleures conditions de travail.
Aux maux de Bruxelles, j’ai parfois l’impression que certains ont pour vertu de trouver un coupable plutôt qu’une solution. Uber n’est pas la panacée mais bien réglementée elle peut être plus efficace en matière d’emploi et de mobilité que ceux qui ont peur de voir grand pour leur ville.

Fusillades : les premières victimes, ce sont les Molenbeekois

Molenbeek a subi sa 13e fusillade depuis septembre, c’est la 20e pour Bruxelles ! Les premières victimes, ce sont les riverains.

Réinstaurer le Plan Canal

Depuis que le Plan Canal a été négligé (apd 2019, après élections communales… ), les délits enregistrés ont explosé. Il faut le réactiver, c’était pas moins de 26 organisations autour de la drogue qui avaient été arrêtées en 2 ans. On voit le résultat aujourd’hui de ne pas avoir voulu poursuivre ce plan.
Un espoir existe pourtant. Prenons l’exemple de Malines, qui vivait il y a quelques années encore le même problème. Cela va nettement mieux désormais parce que les autorités communales sont passées par des solutions de sécurité dure mais aussi de formation, de rénovation urbaine, d’activation des jeunes par l’emploi, etc.
Article complet de la DH ICI.