Plan Good Move à Bruxelles : le Gouvernement doit revoir sa copie

Ce 16 aout, le nouveau plan de mobilité « Good Move » est entré en vigueur dans le coeur de Bruxelles, plus exactement à l’intérieur de la Petite Ceinture.
En instaurant ce Plan, le Gouvernement bruxellois (PS-Ecolo-DéFI) souhaite une mobilité apaisée. Le but est-il atteint ?
À Bruxelles, le plan « Good move » est censé améliorer la mobilité. Le lancement d’une nouvelle étape dans le centre-ville de Bruxelles mardi dernier a tourné à la catastrophe : nombreux bouchons, automobilistes perdus, signalisation non respectée…
En effet, l’instauration de ce plan cumulé avec les travaux du Tunnel Troone engendre des grands bouchons.
Le MR demande au collège communal bruxellois de revoir sa copie. Nous avions demandé à la Ministre de la Mobilité de mettre en place ce plan plus tard, dans 18 mois, après la fin des travaux. Elle ne nous a pas écouté.

 

Plus d’infos ICI.

Uber: J’accuse

Depuis plusieurs jours, on reproche à Uber d’avoir parlé, murmuré même à des politiques. L’image larvée est terrible: le politique serait un ventriloque au service de celui qui lui parlerait. Dans le dossier Uber comme dans tous les autres, nous rencontrons les secteurs taxis, Uber, Heetch, la STIB,…

Une concurrence saine et de la place pour tout le monde

On nous accuse d’être dans une tour d’ivoire alors que l’on est confronté à de multiples réalités de terrain heure après heure. Ensuite, on se forge une opinion. Celle-ci est confrontée et même combattue par d’autres. Nous avons clairement annoncé la couleur: tandis que d’autres plaidaient pour un monopole des taxis, nous voulions une concurrence saine et un service plus large pour les bruxellois. Est-ce que des plateformes comme Uber doivent exister? Nous le pensons. Est-ce qu’on doit tout reprendre d’Uber? Sans doute pas. Mais penser qu’en fermant les portes on aura de meilleures décisions, c’est faire une grave erreur.
En politique, plus que jamais, la collusion doit être condamnée et la transparence doit être promue. Dans le cas présent, Uber est pointé du doigt et on en fait un « file ». Peut-on faire pareil pour les « concurrents » d’Uber, svp ? Les compétences « Taxi/LVC » ont été retirées de la Ministre de la mobilité pour être données au Ministre-Président. C’est comme si vous donniez les vélos à un ministre et les vélos électriques à un autre. Mais ici, pas d’article sur qui est le chéri de qui.

Une commission d’enquête sur les enjeux d’actualité

Si vous voulez faire une commission d’enquête, alors parlons de ça aussi, svp. La transparence doit se faire partout. Rien ne justifie une commission d’enquête toutefois. Par contre, si vous voulez vraiment travailler à un mieux pour Bruxelles, j’ai quelques idées :
1. Les allocations loyer non payées.
2. Le revenu moyen par habitant qui diminue.
3. Le nouveau métro qui est menacé.
4 le taux d’emploi le plus bas de Bruxelles.
A propos de taux d’emploi, ce sont parfois ces sociétés que Bruxelles rejette qui ont offert plus d’emplois que des programmes de réinsertion professionnelle payés par de l’argent public.
Souvent d’ailleurs, ces emplois vont à des personnes qui ne trouvaient pas d’autres voix professionnelles. Aujourd’hui, eux aussi se battent depuis des mois pour maintenir leur emploi. On est à leurs côtés, aussi pour qu’ils aient toujours de meilleures conditions de travail.
Aux maux de Bruxelles, j’ai parfois l’impression que certains ont pour vertu de trouver un coupable plutôt qu’une solution. Uber n’est pas la panacée mais bien réglementée elle peut être plus efficace en matière d’emploi et de mobilité que ceux qui ont peur de voir grand pour leur ville.

Fusillades : les premières victimes, ce sont les Molenbeekois

Molenbeek a subi sa 13e fusillade depuis septembre, c’est la 20e pour Bruxelles ! Les premières victimes, ce sont les riverains.

Réinstaurer le Plan Canal

Depuis que le Plan Canal a été négligé (apd 2019, après élections communales… ), les délits enregistrés ont explosé. Il faut le réactiver, c’était pas moins de 26 organisations autour de la drogue qui avaient été arrêtées en 2 ans. On voit le résultat aujourd’hui de ne pas avoir voulu poursuivre ce plan.
Un espoir existe pourtant. Prenons l’exemple de Malines, qui vivait il y a quelques années encore le même problème. Cela va nettement mieux désormais parce que les autorités communales sont passées par des solutions de sécurité dure mais aussi de formation, de rénovation urbaine, d’activation des jeunes par l’emploi, etc.
Article complet de la DH ICI.

Jeunesse : confiance et responsabilisation

À vos 18 ans, on vous offre un choix : soit vous touchez vos allocations familiales comme c’est le cas actuellement, soit, à la place, vous touchez 25.000 € contre des conditions.

Faire briller la jeunesse

Nous proposons au jeune de 18 ans de recevoir 25.000€ contre ses allocations familiales. Pour cela, cet argent doit servir à remplir l’une des trois conditions suivantes :
– vous l’investissez dans un projet immobilier (on sait que souvent c’est la mise de départ qui manque) —> pour Bruxelles, cette proposition aide à garder ou créer de la classe moyenne.
– Soit vous l’investissez dans de la formation (une grande école ou autres) —> pour Bruxelles, ça permet de donner un coup de pouce à celles et ceux qui cherchent à gagner la bataille des talents.
– Soit vous l’investissez dans la création de votre entreprise (starter ou autres) —> il y a des centaines d’entrepreneurs en herbe à Bruxelles à qui il manque parfois juste les fonds de départ.
Bref, un parti politique c’est aussi là pour débattre et formuler des propositions. Celle-ci est prévue pour ne pas coûter beaucoup plus à la sécurité sociale (déjà mise à mal), puisqu’il s’agit de recycler des montants déjà prévus (allocations familiales entre autres).
Qu’en pensez-vous ?

La formation en alternance pour augmenter le taux d’emploi

Sur LN24, j’ai défendue l’idée de la formation en alternance. Ce principe est déjà utilisé en France et a permis l’augmentation de 40% du nombre de personnes formées.

Remplir les postes vacants

De nombreuses entreprises me contactent pour me dire qu’elles ne trouvent plus personne pour remplir leurs postes vacants. On le voit, l’aéroport de Zaventem recherche 1500 personnes alors qu’à une dizaine de minutes, vous avez des communes avec un des taux d’emploi le plus faible du pays.

En outre, des demandeurs d’emploi veulent travailler mais manquent parfois de qualification. Et malheureusement, les formations offertes par les opérateurs publics sont de qualité mais ne suffisent pas/plus.

La Formation en alternance

Il faut basculer vers le système français : les entreprises deviennent elles-mêmes formatrices et reçoivent une partie des moyens pour le faire. En France, en 2 ans, + 40% de personnes formées.
L’État financerait une partie des apprentis pendant un an, deux ans, trois ans. Et au-delà de cela, les secteurs peuvent engager directement le jeune formé.

Les secteurs savent mieux que quiconque

Le secteur de l’Horeca ou le secteur de la construction savent quels types de métiers sont nécessaires dans leur milieu. Il faut leur faire confiance en leur octroyant les moyens pour former.

L’abattage rituel avec étourdissement concilie bien-être animal et liberté de culte

Ce mercredi soir, j’étais sur les plateaux de la RTBF pour défendre l’idée d’étourdir un animal avant son abattage. Retrouvez le débat complet ICI.

Des éléments scientifiques

Il faut pouvoir dépassionner ce débat. En effet, plusieurs élus communaux libéraux ont reçu des menaces car ils promouvaient l’étourdissement avant l’abattage. Or, il faut pouvoir avoir un débat avec des éléments objectifs et scientifiques sur la table.

Une mesure déjà prise dans beaucoup d’endroits

La Wallonie, la Flandre, mais aussi plusieurs pays à travers le monde ont déjà opté pour l’étourdissement préalable afin de réduire la souffrance animale. Plusieurs pays dits musulman (Jordanie, Indonésie, Emirats, Maroc) ont opté pour l’abattage car ils savaient que cela réduisait la souffrance de l’animal.

Cela respecte la liberté de culte

Selon la Cour de justice de l’Union européenne, l’étourdissement avant l’abattage respecte la liberté de culte. En effet, la Cour de Justice a statué cela dans son article 1099-2009.

 

Augmenter le taux d’emploi à Bruxelles

Bruxelles a un taux d’emploi trop faible, il est à 62%. En comparaison celui de Paris est à 89%, Londres à 75%, et Stockholm à 85%.

Des entreprises cherchent des travailleurs

Il y a quelque chose que je ne parviens pas à comprendre. Chaque jour, des entreprises m’expliquent vouloir se développer à Bruxelles mais elles ne trouvent pas la main-d’oeuvre.
Des emplois existent pour celles et ceux qui en cherchent mais souvent les qualifications nécessaires semblent leur manquer.

Deux solutions

Je propose deux solutions :
1. Avec Clémentine Barzin, nous nous sommes inspirés de ce qui se fait en France depuis 2 ans : l’Etat a décidé de donner les moyens aux entreprises pour qu’elles-mêmes deviennent formatrices. En résumé : elles détectent les métiers pour lesquels elles ont besoin de main-d’oeuvre, elles proposent ensuite une formation rémunérée en interne (qui mène à un emploi chez elles) et elles reçoivent une aide de l’Etat pour financer à la fois la formation mais aussi une partie (pas tout) de la rémunération de l’apprenti. En deux ans de temps, c’est 40% de Français en + qui sont en train de se former. La révolution est bouleversante mais surtout inspirante pour Bruxelles. C’est celle qu’on doit implémenter à Bruxelles.
2. Le problème de sous-qualification des Bruxellois sur le marché du travail doit se régler à la racine : à l’école. (1) À Malines, Bart Somers a su créer une classe moyenne dans des quartiers difficiles autour d’un cœur: une école d’excellence, avec de beaux bâtiments. Autour, il a créé un biotope émancipateur avec des services décentralisés d’Actiris et de Bruxelles Formation, une crèche pour s’occuper des enfants des parents qui se forment à côté, des asbl comme TADA ou Job Yourself pour susciter des vocations d’entrepreneurs. (2) En amont il a garanti la sécurité dans chaque quartier, condition sine qua non à son développement. (3) Enfin, il a mené une vraie politique de rénovation urbaine où il a fait du beau là où ça ne l’était pas, là où étaient les plus démunis.
A travers le monde, lisez les histoires des villes ou régions qui ont pu se développer et devenir pionnières : il leur a souvent fallu entre 10 et 15 ans. Bruxelles peut y arriver plus vite.

Faire de Bruxelles une Copenhague bis

Il y a quelques semaines, nous nous sommes rendus à Copenhague.

Pourquoi Copenhague ?

1. Il y a 15 ans, Copenhague était une ville qui connaissait une situation de précarité et de taux de chômage élevés. Aujourd’hui, c’est une ville qui attire 1000 habitants supplémentaires par mois tant elle est inspirante et source d’emplois et de richesse.
2. L’attractivité d’une ville se juge à la manière dont elle est capable d’attirer des entreprises, des talents, des ménages, de l’activité et du confort. Pour y arriver, il faut travailler à la qualité de vie, la fiscalité, l’offre de divertissement mais le premier levier reste l’accessibilité. Ils ont du coup pris le temps, en 15 ans, de développer une mobilité réconciliée, intelligente et bien pensée où, si vous n’avez pas besoin de votre voiture, naturellement vous prenez le transport en commun ou un vélo parce que tout a été étudié pour (pistes cyclables sécurisées et confortables, offres de transport en commun solide).
Ces deux réussites sont le fruit d’une vision claire – tracée il y a 15 ans – visant à atteindre un objectif clair : être neutre en carbone en 2025.

Pour y arriver, en 15 ans, ils y ont appliqué une recette en 3 ingrédients

1. Créer un récit, un narratif, un horizon clair : leur objectif est d’avoir une ville zéro carbone en 2025. Ils ont développé à l’époque un plan tellement ambitieux mais réaliste à la fois que tous les partis du conseil communal l’ont voté. Une adhésion au projet était obtenue dès son entame. Au lieu d’imposer et donc d’opposer, ils ont cherché à adhérer. Bravo.
2. Incorporer dans cette belle histoire à la fois les pouvoirs publics, le secteur privé mais aussi les citoyens. Pour exemple, vu qu’ils sont près de l’eau, ils ont placé grâce des sociétés privées des éoliennes dont 50% ont été rachetées par les habitants de la ville… En parallèle, un hub de startups développant des nouvelles technologies en matières environnementales (et donc des emplois) grandit chaque jour au coeur de la ville.
3. Se baser sur des plans clairs, étudiés, concertés et précis, déclinés en clusters et en mesures, par quartiers. Tout le monde savait ce qui allait se passer dans son quartier (et ne le découvrait pas un matin en se réveillant). Intéressant par exemple de voir parmi ceux-ci comment ils ont faire de leur canal une vraie richesse.

Faire de Bruxelles une Copenhague bis

Tout n’est pas mauvais à Bruxelles mais alors que la Flandre a vu son ministre du Bart Somers désigné Ambassadeur du climat auprès de la Commission européenne, Bruxelles peine encore à s’imposer comme pionnière en la matière.
Faire de Bruxelles, une Bruxelles-la-Nouvelle ou une Copenhague bis, sans la Sirène mais avec Manneken Pis, bref une Bruxelles à qui le bleu irait tellement mieux n’est pas impossible mais il va falloir (beaucoup) travailler, et vite. Avec tout le monde.

Fin d’Uber ? Non !

Ce matin, nous avons débattu du Plan Taxi.

Une réelle cohabitation

Pour le MR, la donne est claire : ce Plan Taxi doit permettre une réelle cohabitation entre Taxi, Uber, Heetch et autres chauffeurs de plateformes.

Pour rappel, en décembre, le Gouvernement bruxellois avait interdit Uber dans la Capitale. Il n’était plus possible pour les citoyens d’utiliser la plateforme. Nous nous sommes battus pour la réintroduction de ces indépendants.

Un plan à améliorer

Le Plan Taxi proposé par le Gouvernement bruxellois contient des améliorations, c’est vrai. Toutefois, beaucoup de discriminations persistent. Un, il pourrait y avoir moins de chauffeurs Uber, Heetch que de chauffeurs Taxis. Deux, en tant que chauffeur Uber, Heetch, vous ne pouvez plus avoir de client privé.

Le Conseil d’État souligne d’ailleurs que : « une telle différence de traitement est de nature à porter atteinte à la liberté d’entreprendre des actuels titulaires d’autorisation concernés ». Le Gouvernement bruxellois instaure une différence de traitement entre ces deux types de transport individuel.

Viaduc Herrmann-Debroux : le Gouvernement bruxellois ne vous dit pas tout

Ces derniers jours, les médias ont beaucoup parlé de la destruction du viaduc Herrmann-Debroux. En effet, le Gouvernement bruxellois prévoit une potentielle destruction pour 2030. Mais, ce dernier ne nous dit pas tout.

Un aménagement pas si bien réfléchit

Tout d’abord, je tiens à souligner que ce viaduc est une balafre d’une ancienne époque. Sa destruction doit être réfléchie et aménagée. Or, le Gouvernement bruxellois ne vous raconte pas tous les aspects.

Un parking de dissuasion trop petit

Afin de réduire le nombre d’entrées de véhicules, une des solutions envisagées consiste en l’instauration de parkings de dissuasion. Bruxelles compte en mettre un, mais il sera trop petit. À peine quelques centaines de places pour les milliers d’automobilistes wallons qui arrivent chaque matin dans la capitale.

Transports en commun : trop de ruptures de charge

Habituellement, lorsque vous créer un parking de dissuasion, vous l’accompagnez de transports en commun efficace et rapide. Or, les automobilistes qui se gareront au parking devront emprunter 3 à 4 transports minimum pour se rendre dans le centre. Ils devront d’abord prendre le tram 8 à l’Adeps, puis descendre à Herrmann-Debroux et ensuite changer à Merode. Ce procédé est très lourd pour quelqu’un qui se rend tous les matins sur Bruxelles.

Au MR, nous proposons de prolonger le métro Herrmann-Debroux en aérien jusque l’Adeps (le prolonger en souterrain couterait beaucoup trop cher).

Le tram 8 coupé en 2

Le Gouvernement bruxellois compte couper la ligne de tram 8 en deux. Autrement dit, au carrefour Herrmann-Debroux, il faudra descendre du tram, traverser la chaussée et le reprendre pour continuer. Il n’y aura plus de continuité de la ligne comme c’est le cas aujourd’hui. C’est à nouveau très lourd pour les personnes venant de Watermael-Boitsfort ou de Woluwe qui devront prendre un transport supplémentaire alors qu’il s’agit de la même ligne.