Généraliser l’actionnariat salarié lors du prochain accord interprofessionnel

Nous voulons généraliser l’actionnariat salarié lors du prochain accord interprofessionnel. Les employés et les employeurs ont un objectif commun. La crise sanitaire a chamboulé les repères habituels des sciences économiques. Le coronavirus pourrait modifier durablement notre approche des dépenses publiques, de la gestion des déficits, de la dette des États, de la politique monétaire…

Je souhaite redonner du lustre au concept de l’actionnariat salarié, un dispositif qui vise à faire entrer durablement les salariés d’une entreprise dans son capital.

Ne pas opposer employés et employeurs

Depuis trop longtemps, on oppose les employés et les employeurs alors qu’ils ont un objectif commun : faire fructifier les activités de leur entreprise. Il faut faire en sorte que les salariés aient autant d’intérêts financiers que les cadres à l’avancement de leur entreprise. Cette idée est défendue depuis des années par Warren Buffett.

Améliorer le cadre légal

Le cadre légal permettant d’intéresser les collaborateurs par une participation au capital existe déjà en Belgique. Mais, le mécanisme fonctionne mal, contrairement à certains pays voisins. Ce que je veux, c’est que la caissière de la supérette du coin puisse entrer dans cette logique tout comme le top manager qui reçoit des stock options. Je veux ouvrir cet actionnariat salarié aux classes moyennes et aux classes populaires. Début 2021, les partenaires sociaux doivent renégocier l’AIP, l’accord interprofessionnel, qui est toujours source de tensions. Il faudra notamment fixer la norme de majoration salariale pour deux ans. Va-t-on pouvoir ou non augmenter les salaires ? Et, si oui, de combien ? Ces dernières années, sous le gouvernement Michel, cette norme était de 1,1 %. Avec la crise actuelle, je ne veux pas revivre les années Di Rupo où il n’y avait pas eu d’augmentation salariale…. Avec l’actionnariat salarié, le MR propose donc que les entreprises puissent augmenter tout de même leurs employés, malgré le contexte économique difficile. Tout cela doit être négocié librement par les partenaires sociaux.

Des employés plus motivés

Le développement de l’actionnariat salarié doit concerner aussi bien les sociétés cotées en Bourse que les entreprises non cotées. La société EASI de Nivelles, spécialisée dans le secteur informatique et qui a été élue meilleure entreprise de l’année en 2019, pratique ce système. Les études sont claires : les employés qui en bénéficient sont plus motivés, il y a moins de turn-over et moins de licenciements. Les bénéfices ainsi redistribués par les entreprises vers leurs salariés seront naturellement défiscalisés. Pour moi, l’actionnariat salarié, l’actionnariat populaire, c’est l’avenir de notre système économique.

 

Retrouvez l’article de La Libre Belgique: ICI.

Bruxelles doit mettre au frigo son projet de taxe kilométrique intelligente

Il est hors de question d’ériger un mur fiscal supplémentaire aux portes de Bruxelles. Le MR s’y oppose fermement. Nous y serons favorables le jour où les pouvoirs publics offriront des alternatives de mobilité suffisantes aux navetteurs.

Il y a une partie du contrat avec le citoyen qui n’est pas remplie. Notre crainte est d’abord d’ordre économique. On ne peut malheureusement pas nier qu’il y a un tissu économique, wallon et flamand, qui dépend encore en grande partie d’une clientèle qui vient en voiture à Bruxelles parce qu’elle n’a pas le choix. Il faut donc veiller à ne pas basculer trop violemment. Il en va là de la richesse du poumon économique de la Belgique. L’autre crainte est d’ordre stratégique. Si on veut transformer une ville, il ne faut pas imposer sous peine d’opposer. Or, c’est précisément ce que fait le gouvernement bruxellois sur le péage urbain.

Développer des infrastructures de mobilité puissantes pour que la multimodalité soit possible

Le gouvernement bruxellois doit mettre au frigo son projet de taxe kilométrique intelligente. Ensuite, planchons sur des offres de mobilité alternatives à la voiture. La majorité des partis politiques cherchent à mettre les libéraux dans une case conservatrice de pro-bagnolards. Je fais partie de cette génération qui a beaucoup voyagé et qui voit comment certaines grandes villes européennes sont parvenues à développer des infrastructures de mobilité suffisamment puissantes pour que la multimodalité soit possible pour tout le monde. C’est précisément cela qui crée de l’adhésion. Et c’est cela que l’on reproche principalement à Bruxelles aujourd’hui, mais aussi aux responsables politiques de ces 30 dernières années. Regardons les faits : la dernière ligne de métro qui a été créée à Bruxelles, c’était il y a 20 ans.

 

 

Retrouvez l’article de La Libre: ICI.

Bruxelles doit être dans le cockpit de la relance

Ce 20 novembre, j’étais l’invité politique de BX1. Je suis revenue sur plusieurs sujets dont la mobilité, le lead que doit mené Bruxelles en terme de relance et de notre demande d’auditions pour Actiris.

La gratuité des transports est impayable pour Bruxelles

Selon plusieurs études, la gratuité des transports en commun ne peut fonctionner que dans des petites villes, des petits centres urbains. Des grands centres comme Bruxelles, la gratuité des transports est impayable.

Le Gouvernement bruxellois a fait un effet d’annonce avec la gratuité des transports en commun. Ils avaient annoncé initialement que ce serait gratuit pour les moins de 25 ans. Quelques heures plus tard, il déchante déjà.

En outre, la gratuité des transports existe déjà pour certains publics. Les personnes les plus précaires, celles qui rencontrent des difficultés pour se déplacer, reçoivent cette gratuité.

Bruxelles doit être dans le cockpit de la relance

L’Europe a dégagé plus de 5 milliards pour la Belgique. On demande que Bruxelles soit dans le cockpit de la relance et demande une grosse part des 5 milliards, au minimum 2 milliards. En effet, les projets sont énormes pour Bruxelles, il s’agit de la capitale économique du pays. Il est urgent de développer des projets qui auraient dû être dans le pipeline depuis très longtemps.

Bruxelles doit être plus dynamique et attractive pour garder sa classe moyenne et attirer les jeunes. Pour ce faire, nous voulons notamment que Bruxelles devienne la capitale européenne de la culture d’ici 2030. Il faut identifier des quartiers et en faire des pôles dynamiques où les jeunes voudront se rendre et rester.

Retrouvez l’intégralité de mon interview ICI.

Bruxelles : Une revalorisation rapide des barèmes des soignants

Ce samedi 2 mai, j’ai demandé au Gouvernement bruxellois d’agir dès maintenant pour que le personnel soignant des hôpitaux publics soit mieux rémunéré dès l’été prochain en Région bruxelloise. Le Gouvernement bruxellois, qui s’était d’ailleurs engagé à agir en janvier dernier, doit prendre sans attendre les mesures qui s’imposent pour combler l’écart de revenus observé au détriment des infirmier(e)s de la capitale.

Région bruxelloise: un sous-financement du barème du personnel des soins de santé

L’écart mensuel de salaire du personnel soignant bruxellois se situe dans une fourchette allant de 50 à 150 euros net par mois par rapport à celui de ses homologues flamand et wallon. En l’absence d’un budget depuis de nombreux mois, et sans réelle volonté politique, le Gouvernement bruxellois est paralysé, prisonnier de son indolence.

 

Pour retrouver l’article complet de BX1: CLIQUEZ ICI

Rues du Pentagone: Manque de concertation avec les habitants du quartier

Sur Bruzz, j’interviens concernant la décision du Gouvernement bruxellois de placer les rues du Pentagone en zone 20.

Pour rappel, le Gouvernement bruxellois a décidé que toutes les rues du Pentagone de Bruxelles vont devenir une « zone de rencontre ». Les piétons et cyclistes pourront y circuler et seront prioritaires. Personne ne pourra rouler à plus de 20 km/H.

Des partis au pouvoir voulaient justement plus de concertation

Le MR est convaincu que la Ville doit être redessinée. Mais nous regrettons que les habitants et les commerçants du quartier n’ont pas été consultés. Nous plaidons pour davantage de concertations.

En outre, j’ai appris qu’il y avait d’autres partis qui désiraient également plus de concertations, surtout pendant la période électorale. Mais maintenant qu’ils sont au pouvoir, je ne vois pas beaucoup de participation. Et je le regrette.

Pour retrouver l’article de Bruzz: CLIQUEZ ICI.

Coronavirus : Le Groupe MR au Parlement bruxellois dénonce un retard de paiements des primes de fermeture

La Libre Belgique fait état des déclarations du Groupe MR suite au retard de paiements des primes de fermeture.

Le MR, via Clémentine Barzin, avait pointé ce problème le 1er avril dernier au Parlement bruxellois. « Le gouvernement Vervoort s’était alors engagé à rendre le formulaire disponible pour la prime de 4.000 euros pour ce mardi 7 avril. Mais selon elle, une semaine plus tard, ce n’est toujours pas le cas. »

En Région wallonne, la plateforme mise en place accueille les demandes depuis le 27 mars. selon le MR, 46.000 demandes ont déjà pu être introduites et sont en cours d’analyse.

Des démarches trop complexes en Région bruxelloise

Enfin, j’explique que le site internet dédié aux aides aux entreprises bruxelloise, le « 1819 » annonce que les entreprises bruxelloises devront fournir deux documents en plus du formulaire, à savoir leur dernière déclaration TVA trimestrielle (ou mensuelle) ainsi qu’une attestation bancaire, pour compléter leur dossier. Or, ce n’est pas le cas en Wallonie. Or, de telles démarches qui complexifient le processus n’existent pas en Wallonie.

Pour retrouver l’article de La Libre Belgique: CLIQUEZ ICI.

« Autoriser le ramassage de tous les sacs sans distinction »

L’Agence Bruxelles-Propreté (ABP) effectue un service essentiel dans ce contexte sanitaire difficile. Les travailleurs de l ‘ABP poursuivent, malgré le taux d’absentéisme dû aux maladies, la collecte des sacs poubelles dans les rues de Bruxelles alors que les habitants produisent plus de déchets.

Dans La Capitale, Françoise Schepmans et moi-même faisons part de l’urgence d’assurer la sécurité des travailleurs et d’autoriser l’enlèvement collective de tous les sacs (blancs, jaunes et bleus).

La Région doit commander des masques pour ces travailleurs

En outre, les agents viennent seulement de recevoir du savon et du gel hydroalcoolique (400 ml par personne) Ils n’ont toujours pas de masques de protection même en tissu. La Région bruxelloise a la capacité de procéder à un marché en urgence pour commander des masques ou à fournir, à tout le moins, des masques en tissu au personnel.

Par ailleurs, les éboueurs travaillent actuellement à trois dans leur camion : un conducteur et deux ramasseurs. Plusieurs syndicats demandent à travailler à deux par camion pour respecter la mesure de distanciation sociale. Il est urgent d’organiser une concertation sur cette question très importante ! Enfin, en prévision des mesures de déconfinement, qui intégreront probablement le port du masque et le dépistage, l’ABP doit prendre les devants pour commander les tests, le type et le nombre de masques nécessaires pour le personnel.

 

Pour retrouver l’article complet de La Capitale: CLIQUEZ ICI.

Stopper l’exode des petits commerces de Bruxelles

Bruxelles perd trop de petits commerces !

La DH expliquait récemment que : « près de 10.000 commerces ont quitté Bruxelles en l’espace de dix ans.« . En effet, de plus en plus de petits commerces désertent la capitale. En 10 ans, près de 9700 petits commerces ont disparus de Bruxelles. En Wallonie, c’est 2500 petits magasins qui ont déserté la Région sur la même période.

Plusieurs facteurs

Plusieurs éléments provoquent ce phénomène:  » loyers peu attractifs, pression des promoteurs immobiliers, réduction du flux des passants et concurrence inexorable du commerce en ligne.« . Tous ces éléments participent à l’exode des commerçants des grandes villes et à la prolifération des vides locatifs.

Accompagner les indépendants

Pour ces raisons, j’ai interrogé en commission Affaires économiques la Secrétaire d’Etat en charge de la Transition économique Barbara Trachte. Je souhaite connaitre en effet les mécanismes d’accompagnement mis en place en Région bruxelloise pour faire face à cette concurrence. Ces mécanismes doivent permettre aux indépendants de diversifier leurs activités, notamment par la mise en place de services en ligne.

 

Ceci pourrait vous intéresser:

Place Keym : the Place to be

Je vis près de la Place Keym depuis un moment.
Surtout, je vis la Place Keym depuis longtemps.
On connaît ses soucis : un revêtement glissant, un bail emphytéotique qui freine le dynamisme économique de nos commerçants, un sentiment d’insécurité parfois, des monticules embêtants, etc.
Pourtant, la Place Keym a une autre vocation, bien plus ambitieuse : une place où le mercredi après-midi vous mangez votre glace avec vos enfants qui jouent à quelques mètres. Une place où vous passez régulièrement par une galerie illuminée de commerces animés et de commerçants souriants. Une place où vous allez tous les mercredis faire vos emplettes sur le nouveau marché. Une place où vous êtes nombreux à terminer votre soirée au Delvaux ou dans un des restaurants avoisinants. Ou, tout simplement, une place où vous aimez vous poser.
Bref, la Place to be.
De tout ceci et de bien d’autre éléments, on en parle ensemble depuis longtemps.
Il y a aujourd’hui urgence et nous le mesurons bien. C’est donc heureux et surtout rempli d’espoir que nous vous proposons le projet ci-dessous. D’avance merci pour vos retours.
————————————————–
La nouvelle place Keym : priorité à la convivialité, à la verdurisation et à la facilité d’accès aux commerces.
Après quelques mois de réflexion, et tenant compte des multiples concertations avec les habitants et les commerçants, le Collège des Bourgmestre et Echevins vous présente sa vision pour la place Keym.
Il souhaite, avant tout, conserver le caractère intimiste de la place, maintenir et dynamiser l’activité commerciale, donner la priorité à l’usager faible, ajouter un complément d’aménagement pour améliorer la cohésion sociale de la place, sa convivialité, l’intégration de toutes et tous, favoriser la mobilité douce et répondre aux changements climatiques.
En janvier 2018, nous avions prévu principalement les lignes directrices suivantes : après la rénovation des égoûts, le maintien des voiries et des dispositions de stationnement, la rénovation du pavage, la supression d’une partie des monticules, le maintien des plantations actuelles, l’ajout éventuel de quelques plantations, et le renouvellement d’une partie du mobilier urbain.
La Région nous a fait savoir que ces aménagements, même très légers, nécéssitent un permis d’urbanisme.
L’introduction obligatoire d’une demande de permis d’urbanisme entrainant inévitablement une diminution du nombre de places de parking demandée par la Région,cette diminution attendue des emplacements de parkings se fera en priorité dans les amorces des rues attenantes à la place, suivant une répartition équilibrée et en maintenant autant que possible les emplacements proches des commerces.
Le nouveau projet d’aménagement va prévoir : les espaces nécessaires pour les marchés, des emplacements de parking limités dans le temps (30 minutes), une augmentation du nombre d’espaces de stationnement pour les vélos et triporteurs de livraison, une mise en zone 20km/heure, plus d’espaces végétalisés tendant vers 60% de la surface de la place, la réfection de l’étanchéité de la place, un nouveau revêtement de sol adapté aux personnes à mobilité réduite, l’ajout de nouveaux arbres, des fontaines, un espace de jeux pour les enfants, des tables pour les pics niques …
En vue d’augmenter l’activité commerciale de la place, nous avons également lancé la concertation, avec les co-proporiétaires par rapport au bail emphytéotique. En parallèle, nous relancerons le processus visant à prévoir une seconde entrée du parking côté avenue de la Sauvagine.
La place Keym, pôle de proximité, est un espace public remarquable de notre village en ville, qui mérite une rénovation de qualité pour que chacune et chacun s’y sente bien !
Le Collège des Bourgmestre et Echevins

Séance plénière : l’accord de Gouvernement

Juillet 2019 – Ma première intervention au parlement bruxellois lors de la séance plénière qui débattait de l’accord de Gouvernement

Je ne parle pas de Benetton ou de Coca-Cola, mais du vendeur de vélos ou du fleuriste du coin ! Ce sont ces personnes-là qu’il faut promouvoir. Il y a toute une série de Bruxellois et de Bruxelloises qui sont prêts et prêtes à prendre des risques. S’il vous plaît, prenez-en quelques-uns pour eux aussi !

M. David Leisterh (MR) prend la parole :
M. le ministre-président, vous savez que je suis très attaché à l’action des CPAS et je reconnais que dans l’accord de gouvernement se trouvent une série de promesses louables en la matière. Je pense au renforcement de la médiation de dettes, de la coordination sociale – que l’on attend depuis longtemps -, ou de la dotation du Fonds spécial de l’aide sociale (FSAS). Ce sont de très belles mesures, mais sachez que nous allons vous interroger sur leur financement pendant au moins cinq ans.
Je voudrais revenir sur ceux qui font la richesse de Bruxelles, qui veulent porter leur propre projet économique, qui veulent créer leur emploi : les entrepreneurs. Nous avons parfois l’impression que dans l’accord de gouvernement, l’entrepreneuriat est un gros mot, et nous le regrettons. Nous avons beaucoup parlé de l’exode de la classe moyenne, mais la valorisation et l’encouragement de ceux qui veulent créer leur propre projet devraient davantage transpirer de cet accord de gouvernement.
De nombreuses personnes voudraient déposer des projets en matière de développement durablePourquoi ne sont-elles pas soutenues davantage ? Il y a aussi des personnes qui ont perdu leur emploi et cherchent à en retrouver un. Pour le moment, elles ont deux options : trouver un emploi ou trouver une formation. Il existe pourtant une troisième option, qui est trop peu mise en avant : créer son propre emploi. Si elles ont lu l’accord de gouvernement, ces personnes savent qu’elles devront probablement attendre cinq ans de plus.
Et pourtant, il existe des mesures et des initiatives qui portent leurs fruits. Ce n’est pas Mme Fremault qui dira le contraire ! Ce sont les coopératives d’activités, par exemple, dont certaines existent depuis longtemps. Elles ont créé plus de trois mille projets en dix ans ! Je pense que cela devrait se retrouver davantage dans ce texte. Je ne dis pas que ce n’est pas votre volonté, mais cela ne transpire pas de l’accord de gouvernement.
Je ne parle pas de Benetton ou de Coca-Cola, mais du vendeur de vélos ou du fleuriste du coin ! Ce sont ces personnes-là qu’il faut promouvoir. Il y a toute une série de Bruxellois et de Bruxelloises qui sont prêts et prêtes à prendre des risques. S’il vous plaît, prenez-en quelques-uns pour eux aussi !
Lien vidéo : https://www.facebook.com/DLeisterh/videos/2374495899428922/?t=1