Le château du parc Tournay-Solvay à la croisée de la science, de l’architecture et de la nature

Tout est désormais prêt pour rénover le château en ruines du parc Tournay-Solvay, « le plus beau de Bruxelles ». Il deviendra un centre pour la « crème des physiciens ».
Visite avec le Prix Nobel, François Englert, l’architecte Francis Metzger et la secrétaire d’Etat à la Recherche scientifique, Fadila Laanan.
Le château en ruines du parc de Tournay-Solvay, un parc de 7 hectares situé à l’orée de la forêt de Soignes, à côté de la gare de Boisfort, a enfin trouvé son avenir. Et s’il se concrétise bien, il croisera la science, l’architecture et la nature. Les trois se répondant l’un à l’autre.
François Englert, prix Nobel de physique en 2013 pour sa contribution capitale au mécanisme de Brout-Englert-Higgs, visite le lieu. A 86 ans, il n’hésite pas à emprunter les chemins boueux et glissants et à entrer dans le bâtiment abandonné depuis plus de 40 ans. Il arbore un chapeau rouge acheté en Chine pour l’équivalent d’un euro et une écharpe rouge. Avec sa barbe blanche, il a belle allure et nous parle avec enthousiasme du projet BEL.
Le centre BEL (pour Brout, Englert, Lemaitre, nos trois grands physiciens théoriques) est porté par quatre universités du nord et du sud du pays: ULB-VUB et UCL-KUL. Il veut devenir un centre qui réunira la « crème des physiciens du pays et de l’étranger ». « Une chapelle Reine Elisabeth pour scientifiques » appuie Fadila Laanan qui soutient le projet dans le cadre de ses compétences de secrétaire d’Etat à la Région bruxelloise pour la recherche scientifique.
François Englert refuse quasi toutes les innombrables sollicitations qu’il reçoit de donner son nom à des projets ou sa signature à des manifestes. Mais celui-ci l’enchante. Et toucher à la culture l’enthousiasme. L’an dernier, il a été très touché de recevoir un prix culturel, le prix Carla Fendi en Italie, à Spolleto, en marge du Festival des deux mondes, avec Peter Higgs et Fabiola Gianotti, la directrice du Cern à Genève.
« Il faudrait inscrire dans le bâtiment lui-même, dit-il, dans la pierre, une image du boson de Brout-Englert-Higgs, et une image de l’apport capital de Georges Lemaître dans la compréhension de l’expansion de l’univers. »
Science et libre-arbitre
Ce centre sera géré par une ASBL ou une Fondation indépendante et organisera, précise la note d’intention, un séminaire hebdomadaire en physique des particules, deviendra aussi un lieu permanent de rencontres pour étudiants et chercheurs nationaux et étrangers afin de favoriser leurs interactions et proposera des activités de sensibilisation du grand public à la physique des particules et à la cosmologie.
François Englert aime bien l’idée que ce centre soit en pleine nature, sous la frondaison de grands arbres, au milieu du chant des oiseaux, dans « le plus beau parc de la Région », juge l’architecte Francis Metzger chargé de la rénovation du château. « Les pensées créatives arrivent par les individus », dit-il. Englert propose qu’on étende les débats qui y seront organisés à d’autres disciplines connexes « comme la métaphysique. Qu’est-ce que les scientifiques ont à en dire? Personnellement, j’en suis arrivé à me dire que le libre arbitre n’existe pas. »
Francis Metzger qui regrette que l’architecture ne soit pas assez reconnue comme un art, parle d’un lien profond entre architecture et science: « Toutes les deux ont l’idée d’un projet qui se construit dans la durée et qui dépasse le présent. Toutes les deux se heurtent à la difficulté de se concrétiser dans une société qui cherche trop l’immédiateté. »
François Englert approuve et rappelle qu’entre son idée du mécanisme de Brout-Englert-Higgs, proposé en 1964 et sa vérification expérimentale au Cern à Genève en 2012 qui lui a valu le Prix Nobel, il lui a fallu 38 ans !
L’architecture, la science, la nature et l’art peuvent se retrouver aussi dans une certaine idée de la beauté, de la cohérence et de la simplicité, même si François Englert souligne à quel point il reste difficile de rendre accessible au public la physique actuelle, soulignant l’importance que peut avoir sur ce plan, un centre comme BEL.
Bruxelles aura donc un nouveau château et, de plus, affecté à la science et la réflexion. Après l’accord obtenu de la commission royale des monuments et sites, le permis de bâtir devrait être accordé dans quatre mois. Il y aura 16 mois de chantier.
La Région apporte 3,3 millions pour la Rénovation du château et Fadila Laanan y ajoute 1,23 million pour son aménagement intérieur. En 2014, une résolution avait étéprise par le Sénat à la suite du prix Nobel à François Englert, pour souhaiter la création d’un tel centre. Elle avait alors invité les universités à manifester leur intérêt après que la Région (le ministre-président Rudy Vervoort) ait lancé un appel à projet pour le château Tournay-Solvay.
© Stephanie Van hoof – extrait de l’article – “Un nouveau château à Bruxelles pour enchanter la science” La Libre Belgique – 11 fév. 2019

Beliris a rénové 44 appartements à Watermael-Boitsfort

Beliris finalise la restauration-rénovation du bâtiment Hector Denis situé Square des Archiducs à Watermael-Boitsfort. Le service fédéral qui promeut le rayonnement de Bruxelles, a investi € 8 millions pour remettre en état ce bijou patrimonial de la cité-jardin du Logis-Floréal. Construit en 1930 et classé en 2001, cet ensemble de logements devait impérativement être modernisé et remis aux normes de sécurité et de confort afin d’accueillir ses nouveaux locataires.

Dans le cadre d’un vaste projet de remise en état des logements gérés par la coopérative Le Logis-Floréal, Beliris, en collaboration avec Jourdain Architectes Associés et l’entreprise Thiran, a complètement rénové les appartements et les communs de ce magnifique ensemble à la couleur des châssis si reconnaissable. Certains appartements sans sanitaires se sont vus dotés d’une salle de bain avec baignoire, lavabo et d’un emplacement pour un lave-linge. Les toilettes ont toutes été séparées des salles de bain. La rénovation a permis l’amélioration du climat intérieur par une ventilation double flux avec récupération de chaleur, un chauffage performant et peu énergivore et l’installation de fenêtres à double vitrage garantissant aux futurs locataires une consommation d’énergie moindre. L’accent a également été mis sur l’acoustique entre voisins grâce à des isolants posés au sol et au plafond, le dédoublement des murs intérieurs entre appartements et des revêtements de sols souples.

Par une ingénieuse restructuration des espaces, les cuisines, chambres et séjours sont agrandis. Au total, le bâtiment offre 44 logements de une à trois chambres. La répartition des appartements a été pensée pour minimiser l’utilisation de l’ascenseur, pour donner une bonne accessibilité aux services de secours et pour garantir plus de luminosité. La plupart des appartements étant traversants, ils profitent de l’exposition privilégiée du bâtiment.Des locaux vélos et de tri sélectif ont été créés au sein du bâtiment. Les sous-sols ont été réorganisés pour ajouter les équipements techniques nécessaires tout en conservant une cave individuelle pour chaque logement. Les locaux communs et les vestiaires du club de rugby ont été conservés et maintiendront leur fonction d’origine.Les façades classées, à l’attrait patrimonial indéniable, ont été isolées par l’intérieur avec des matériaux naturels et durables, de même que la toiture et les plafonds des caves.


Le gouvernement débloque 9 millions d’euros pour rénover 300 logements sociaux

Les cités-jardins du Logis et de Floréal pourront ainsi être restaurées comme à l’identique tout en augmentant les performances énergétiques des 300 logements sociaux.

Cela fait des années que les logements sociaux des cités-jardins boitsfortoises ont besoin d’une rénovation lourde. Au départ, c’est la Commission des monuments et sites qui a ralenti les travaux. En effet, les cités sont classées et au départ, il n’était pas possible de remplacer le simple vitrage par du double. Finalement, un compris a été trouvé et les logements ont pu rentrer dans un processus de rénovation.

En septembre 2014, de grandes campagnes de restauration rassemblant plusieurs opérateurs avaient été planifiées en concertation avec la SLRB, les sociétés de logements sociaux et la Direction des monuments et sites. Cela regroupait des travaux pour un montant de plus de 7 millions d’euros pour des travaux de restauration des toitures de 341 maisons et de rénovation complète de près de 30 habitations inoccupées.

Tous les logements sont dans un plan de rénovation

« Ces investissements viennent s’ajouter au plan quadriennal 2018-2021 qui mobilisera 300 millions d’euros dans les projets de rénovation portés par les SISP à Bruxelles, soit 96 millions d’euros de plus par rapport au plan quadriennal précédent. Et ce, avec deux objectifs majeurs que sont la sécurité et la performance énergétique. Il est en effet devenu essentiel de réduire l’émission de gaz à effet de serre émanant des bâtiments. Il s’agit d’un défi d’autant plus ambitieux quand il est question d’immeubles anciens et classés dont il est primordial de valoriser la qualité architecturale », ajoute Céline Frémault (cdH), Ministre bruxelloise de l’Environnement et du Logement.

Il ne manquait donc plus que le budget. Le gouvernement vient de débloquer une enveloppe de 9 millions d’euros. Ces investissements concerneront les travaux de restauration, de restitution des menuiseries extérieures et de rénovation des éléments du petit patrimoine classé de  199 logements occupés et classés dans la cité-jardin « Le Logis », ainsi que de 19 logements inoccupés depuis de nombreuses années dans la cité-jardin « Le Floréal ».

Les travaux devraient débuter en 2019.

Vanessa Lhuillier/crédit:BX1 – 11 décembre 2018

Mes ambitions pour Bruxelles

 Mes ambitions pour Bruxelles, en deux mots :
  • Impliquer les femmes
  • Mettre en place des projets novateurs et ambitieux
  • S’inspirer de ce qui existe dans les grandes villes (smartcities : NY, Barcelone, Londres, Paris, Singapour,…)
  • Avoir de l’audace technologique, environnementale et urbaine
  • Devenir une terre promise et pas seulement une terre d’accueil des Institutions européennes
  • Proposer des projets pilotes : zéro-déchets, bitume intelligent (capter l’énergie scolaire, la conserver et la répercuter dans les lampadaires, une école à côté ou sur le bitume lui-même en cas de gel), …
  • Etre la smartcity de l’environnement
  • Créer de l’emploi grâce aux nouvelles technologies durables
  • Allier l’écologie, l’économie et la cohésion sociale
  • Clarifier et lever les obstacles les institutions bruxelloises
  • Mettre un projet en place au-delà d’une mandature politique (au-delà des couleurs politiques)
  • … mon avenir ?

Chef de groupe #MRGM1170 c'est une passion

Chef de groupe, c’est quoi ?
https://www.facebook.com/david.leisterh/videos/10157769666264908/?t=13

  • un challenge quotidien
  • accueillir 28 candidats
  • mener une campagne à bras le corps
  • définir un programme
  • développer des projets réalisables et ambitieux
  • mener une équipe exceptionnelle #TeamMRGM
  • écouter
  • se mettre au service des habitants
  • 10.000 réunions, idées, contacts, projets, remises en question
  • … c’est ma vie.

Président de CPAS est un rêve réalisé

En deux mots, c’est quoi être Président du CPAS ?

Devenir président de CPAS était un rêve, aujourd'hui réalisé.

Deux petites minutes de vidéo pour vous en parler avec, pour extrait choisi : "Le CPAS c'est aussi 250 personnes qui y travaillent: toute une série d'équipes qui cherchent à développer au jour le jour de nouvelles initiatives." Merci à elles 🙂

Publiée par David Leisterh sur Samedi 8 septembre 2018

  • octroyer des aides sociales
  • gérer 250 personnes qui y travaillent et des équipes dynamiques
  • 1/3 du budget communal
  • développer au jour le jour des initiatives
  • réfléchir à l’avenir des personnes âgées
  • développer l’entrepreneuriat
  • co-gérer une maison de repos
  • s’éclater, s’épanouir et s’investir quotidiennement
  • 10.000 rencontres exceptionnelles, histoires et liens impérissables
  • … c’est ma vie.

On ne peut pas accueillir toute la misère du monde… mais on doit en prendre notre part

Je suis parfois interpellé quant à la crise de l’asile et les actions que compte prendre la Commune et singulièrement le CPAS (que nous gérons).

Ci-joint, un article du Soir d’aujourd’hui qui reprend correctement quelques éléments.

Il faut savoir que le Gouvernement fédéral travaille actuellement à un plan de répartition sur l’ensemble du territoire. De par les actions citées dans l’article, notre volonté est de prendre dès maintenant les devants à Watermael-Boitsfort.

Plusieurs réunions se sont déjà tenues à ce sujet (encore une ce matin).

Outre l’accueil de demandeurs d’asile déjà arrivés en Belgique, notre CPAS entend être un des premiers à probablement s’inscrire dans un programme unique géré par l’ONU qui prévoit d’aller chercher directement des réfugiés en attente dans des camps avant qu’ils entament le terrible parcours migratoire.

En parallèle, nous mettons en place une vraie task force composée, pour chaque réfugié, d’assistants sociaux, d’agents d’insertion socio-professionnelle et de médiateur/gestionnaire de dettes/budget afin d’assurer une intégration correcte, humaine et la plus rapide possible.

A ajouter : Watermael-Boitsfort dispose, au sein de son CPAS, d’une ILA pour MENA, à savoir un centre (au Jagersveld) qui accueille depuis 3 ans 10 jeunes étrangers non accompagnés.

Rocard, un Ministre socialiste français (sic!) disait : « On ne peut pas accueillir toute la misère du monde. ». On oublie toutefois souvent la deuxième partie de la phrase : « mais on doit en prendre notre part ».

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