L’après crise covid, une injustice pour les indépendants bruxellois

Ce mercredi 16 mars, j’étais sur La Libre Belgique avec monsieur David Clarinval pour défendre nos indépendants bruxellois.

Retrouvez l’article complet ici. 

Nos indépendants Bruxellois sont à bout !

Ces derniers mois, j’ai été à la rencontre d’une série d’indépendants qui nous ont crié leur appel à l’aide. À Bruxelles, ces appels n’ont pas cessé, bien que le Covid soit derrière nous.

J’ai pu poser 2 constats. Premièrement, la situation budgétaire de Bruxelles va nécessairement avoir besoin d’un reset économique. Deuxièmement, au travers du Covid, une foule de nouveaux métiers se sont créés, notamment dans le digital et auprès de jeunes.

Je veux soutenir ces volontés entrepreneuriales, mais hélas le message envoyé à ceux qui veulent se lancer à Bruxelles n’est pas le bon.

3.000 entreprises quittent Bruxelles chaque année, souvent pour la Flandre, car c’est un terreau fertile.

Indépendant à Bruxelles, un statut à part entière

Nos indépendants ont connu la problématique des tunnels, les attentats avant le Covid.

Je propose une action en deux temps à Bruxelles, sur le ‘comment aider’ les indépendants.

Nous demandons en urgence une commission spéciale sur les indépendants, qui entende les acteurs de terrain.

Je voudrais aussi une obligation de résultat pour aboutir à très court terme à une batterie de mesures très concrètes pour aider le secteur.

Il n’y a pas que le volet ‘aide’. On peut travailler à la fiscalité, à la formation etc.

Il y a une pénurie d’emploi dans certains secteurs. Il y a aussi le volet ‘démarches administratives’ : elles sont plus lourdes à Bruxelles que dans les autres régions pour se lancer ou poursuivre son activité. Je veux que Bruxelles devienne un laboratoire d’idées et non plus d’idéologies.

Bruxelles frappée plus durement que les autres régions

David Clarinval, Ministre fédéral des Indépendants, me rejoint et me soutiens sur plusieurs de ces points : « Pour l’Horeca, on constate que les aides bruxelloises ont été inférieures aux aides wallonnes et flamandes, sauf dans les boîtes de nuit etc. C’est regrettable que la Région bruxelloise ne soit pas plus attentive à ses moteurs. Au contraire, on les freine ! Se déplacer en voiture dans Bruxelles est devenu une galère monstrueuse et c’est fait exprès ».

Le fait est là, une entreprise Horeca d’une à quatre personnes a reçu 17 000 euros maximum d’aide à Bruxelles, 23 000 en Wallonie et jusqu’à 52 900 en Flandre.

Un rapport de l’Ipsa montre que la relance à Bruxelles est plus compliquée que dans les autres régions. Selon ce rapport, pour les entreprises d’un à dix employés, les pertes se chiffrent à 36 % à Bruxelles contre moins de 8 % au niveau belge par rapport à l’avant-crise.

Nous constatons que les indépendants bruxellois sont plus maltraités que dans les autres régions alors qu’il y a une pépinière d’indépendants à Bruxelles qui n’attendent que les conditions pour se déployer.

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