Energie, Logement, Mobilité : je fais le point

Pour BX1, j’ai donné une interview en long et en large sur différentes thématiques : énergie, Good Move, logements sociaux, situation financière des communes, etc.

Energie : une contribution de crise de la part des opérateurs

Pour diminuer la facture des ménages, de nombreuses choses sont encore à faire. Nous demandons une contribution de crise de la part des opérateurs qui font de gros bénéfices. Il faut développer une législation pour capter ces bénéfices et pouvoir les reverser dans les factures des ménages et des entreprises.

Concernant l’isolation du bâti bruxellois, Bruxelles est en retard. Rénolution est une bonne démarche mais ce plan est arrivé tardivement, avec trop peu de moyens. De plus, ce plan est compliqué à comprendre. « Il faut avoir un Bac +4 pour comprendre ce à quoi on a droit en tant que citoyen« .

Enfin, le MR Bruxelles estime qu’il faut prévoir des glissements de dépenses régionales (par exemple, les dépenses de fonctionnement trop volumineuses) pour aider les ménages et les entreprises durant cette crise.

Good Move : aucune méthode ni de concertation

Le MR défend complètement la philosophie « Moins de pollution, moins d’embouteillages, moins de congestions et moins de trafic de transit ». C’est la mise en œuvre qui laisse à désirer. Good Move est un projet bâclé qui crée beaucoup d’opposition par manque de concertation !

Pour demander aux gens de passer vers une mobilité plus douce, il faut remplir l’autre parti du contrat qui est notamment le développement des transports en communs.

Financer le métro Nord par le privé

Nous sommes favorables à l’expansion du réseau des transports en communs bruxellois. C’est pourquoi, concernant le financement du métro nord, nous recommandons de faire appel au privé et de le privatiser. Si la privatisation permet aux gens de plus utiliser les transports en communs, nous sommes pour. Toutefois, cette privatisation doit se faire dans un cadre légal extrêmement précis, strict et défini.

Privilégier les AIS au lien de construire de nouveaux logements

La politique de construction de logements pour pallier au manque de logements sociaux n’est pas la bonne approche à adopter. La construction de nouveaux logements ne permet pas de diminuer rapidement le nombre de personne en attente d’un logement social.

Pour répondre à cette problématique rapidement, il faut booster les AIS (Agence Immobilière Sociales) et augmenter les allocations de loyers.

Impôts communaux

La plupart des communes bruxelloises sont face à un problème de taille : leurs dépenses. Boucler un budget devient malheureusement de plus en plus problématique pour les communes.

Une solution, qui relève de la Région, est d’augmenter le taux d’emploi. En effet, une partie des impôts des gens qui travaillent remonte aux communes. Par conséquent, lorsque vous avez un taux d’emploi trop faible/un taux de chômage trop élevé, les communes reçoivent moins d’argent.

Retrouvez l’interview de BX1

 

Pour la DH, je dresse plusieurs constats et me positionne sur différents faits d’actualité. sur Bruxelles. J’observe avec intérêt la progression du Mouvement Réformateur à Bruxelles.

Quelques extraits ci-dessous.

Selon un récent sondage, le MR serait 2e parti à Bruxelles. « Notre travail de terrain paie », analyse le président du MR bruxellois David Leisterh dans la DH. « Nous avons renouvelé la quasi-totalité de nos cadres à Bruxelles. La clé est de maintenir l’esprit collectif et de faire connaître ces nouveaux cadres dans les communes où nous avons été moins présents ces dernières années. Je suis optimiste ».

David Leisterh se définit avant tout comme le président d’une équipe et comme le responsable d’un projet. Il se réjouit de pouvoir travailler avec des personnalités de qualité comme Sophie Wilmès, Alexia Bertrand, Valérie Glatigy, Boris Dilliès ou Vincent De Wolf. « Nous sommes une équipe, nous privilégions le collectif », explique-t-il à la DH. « Notre objectif est de remporter la coupe, pas de savoir qui portera cette coupe », explique le député bruxellois qui ne revendique rien à titre personnel et qui salue l’action du président Georges-Louis Bouchez, dont la visibilité médiatique rejaillit sur le MR à Bruxelles.

Pour David Leisterh, Bruxelles a besoin d’une grande force de centre-droit. « Nous, les libéraux, on se sent parfois un peu seul. Défi se rapproche parfois de nos thèses mais est malheureusement dans une coalition de gauche et Les Engagés sont un peu plus en difficulté. Nous ouvrons nos portes pour des projets libéraux, dans chaque commune. Si certains veulent nous rejoindre, la porte est grande ouverte ». David Leisterh voit par contre d’un mauvais œil le projet bruxellois de la N-VA.

David Leisterh évoque quelques faits d’actualité, comme le plan de mobilité Good Move. « A Anderlecht, le projet a été bâclé », explique-t-il. « Je n’ai pas entendu de riverains dire qu’ils étaient contre le fait qu’il fallait moins de pollution, qu’il ne fallait pas aérer le quartier. La réaction virulente de certains habitants est, selon moi, une réaction à un forme de mépris voire une certaine arrogance exprimée par certains échevins en charge de la Mobilité, qui ne veulent pas entendre que leur plan est mal réalisé, mal agencé. Si l’on veut vraiment apaiser la ville, il faut le faire avec talent et méthode ».

Le MR défend une autre approche, qui doit d’abord passer par la concertation et une vision plus globale des quartiers « On n’améliore pas la mobilité en plaçant des blocs de béton », constate David Leisterh. « Il faut ensuite investir dans les alternatives à la voiture avant de l’interdire. Le taux de couverture de la Stib a très peu évolué ces 20 dernières années. Faisons appel au secteur privé via des contrats de gestion. Madrid, Barcelone, Copenhague l’ont fait, cela fonctionne ». Enfin, le président du MR bruxellois estime que Bruxelles doit s’ouvrir aux nouvelles technologies. La majorité actuelle est trop frileuse face à Uber, aux voitures partagées…

David Leisterh s’inquiète de la dette bruxelloise, qui pourrait atteindre 15,2 milliards en 2027, soit 6 milliards de plus qu’en 2022. « C’est très inquiétant. On a parlé du métro sous-financé, d’autres évoquent un problème pour le paiement des allocations familiales. Comment le gouvernement bruxellois va-t-il pouvoir aider ses commerçants, ses indépendants ? Nous constatons que, progressivement, Bruxelles entre dans une sorte de désert économique », déplore-t-il.

Si le MR revient au pouvoir en 2024, David Leisterh s’engage à mettre en place un écosystème vertueux autour des écoles. « On y trouvera une antenne Actiris, une antenne de Bruxelles Formation, une crèche, des entreprises, etc. Et nous mettrons tout le monde en relation, en interactions. Ceci dans les 10 quartiers au taux de chômage le plus élevé. Dans le même temps, nous rénovons ces quartiers. Ce n’est qu’en sauvant ces déserts sociaux qu’on fera rayonner Bruxelles », explique-t-il.

En matière d’emploi et de formation, le MR soutient le projet de fusion d’Actiris et de Bruxelles-Formation. Le MR bruxellois veut aller plus loin en offrant aux entreprises ou groupements d’entreprises l’opportunité de former elles-mêmes leur personnel. « Si ça marche et que le taux d’emploi s’en ressent, l’entreprise obtient un agrément et devient entreprise formatrice. Une partie du coût de la formation serait prise en charge par les pouvoirs publics. À la fin du cursus, le stagiaire est alors embauché par l’entreprise. La France a mis ce processus en place, avec un grand succès : + 40 % de formations en deux ou trois ans », conclut David Leisterh.

 Interview complète de la DH

Le MR demande un audit d’Actiris

Bruxelles est la Région avec le plus faible taux d’emploi : 62%. Il faut remédier à cela et rendre Actiris plus efficace. Pour ce faire, nous voulons un audit de l’organisme.

Les premiers touchés sont les demandeurs d’emploi

La meilleur intégration dans la société, c’est l’emploi. Or, 75% des demandeurs d’emploi à Bruxelles sont d’origine étrangère. Ce chiffre n’écarte pas le débat sur les discriminations, sur la lutte contre le racisme, mais le principal problème reste l’accès à l’emploi et à la formation.

Les entreprises manquent de mains d’oeuvre

Tous les jours, nous recevons des appels d’entreprises qui ne demandent qu’une chose : de la main d’oeuvre. Ces entreprises recherchent des talents, des cerveaux pour remplir une série de fonctions qu’il mettent à disposition.

Ce travail de mise à l’emploi, c’est celui d’Actiris. Chaque année, c’est 700 millions d’euros de nos impôts qui sont prélevés pour le fonctionnement d’Actiris. Or, Bruxelles n’a un taux d’emploi que de 62%. Pour cette raison, le MR Bruxelles demande dès cette rentrée, un audit de l’institution. Chaque euro doit être correctement investi pour faire en sorte que Bruxelles soit le leader en matière d’accès à l’emploi aussi et surtout pour les minorités

Uber: J’accuse

Depuis plusieurs jours, on reproche à Uber d’avoir parlé, murmuré même à des politiques. L’image larvée est terrible: le politique serait un ventriloque au service de celui qui lui parlerait. Dans le dossier Uber comme dans tous les autres, nous rencontrons les secteurs taxis, Uber, Heetch, la STIB,…

Une concurrence saine et de la place pour tout le monde

On nous accuse d’être dans une tour d’ivoire alors que l’on est confronté à de multiples réalités de terrain heure après heure. Ensuite, on se forge une opinion. Celle-ci est confrontée et même combattue par d’autres. Nous avons clairement annoncé la couleur: tandis que d’autres plaidaient pour un monopole des taxis, nous voulions une concurrence saine et un service plus large pour les bruxellois. Est-ce que des plateformes comme Uber doivent exister? Nous le pensons. Est-ce qu’on doit tout reprendre d’Uber? Sans doute pas. Mais penser qu’en fermant les portes on aura de meilleures décisions, c’est faire une grave erreur.
En politique, plus que jamais, la collusion doit être condamnée et la transparence doit être promue. Dans le cas présent, Uber est pointé du doigt et on en fait un « file ». Peut-on faire pareil pour les « concurrents » d’Uber, svp ? Les compétences « Taxi/LVC » ont été retirées de la Ministre de la mobilité pour être données au Ministre-Président. C’est comme si vous donniez les vélos à un ministre et les vélos électriques à un autre. Mais ici, pas d’article sur qui est le chéri de qui.

Une commission d’enquête sur les enjeux d’actualité

Si vous voulez faire une commission d’enquête, alors parlons de ça aussi, svp. La transparence doit se faire partout. Rien ne justifie une commission d’enquête toutefois. Par contre, si vous voulez vraiment travailler à un mieux pour Bruxelles, j’ai quelques idées :
1. Les allocations loyer non payées.
2. Le revenu moyen par habitant qui diminue.
3. Le nouveau métro qui est menacé.
4 le taux d’emploi le plus bas de Bruxelles.
A propos de taux d’emploi, ce sont parfois ces sociétés que Bruxelles rejette qui ont offert plus d’emplois que des programmes de réinsertion professionnelle payés par de l’argent public.
Souvent d’ailleurs, ces emplois vont à des personnes qui ne trouvaient pas d’autres voix professionnelles. Aujourd’hui, eux aussi se battent depuis des mois pour maintenir leur emploi. On est à leurs côtés, aussi pour qu’ils aient toujours de meilleures conditions de travail.
Aux maux de Bruxelles, j’ai parfois l’impression que certains ont pour vertu de trouver un coupable plutôt qu’une solution. Uber n’est pas la panacée mais bien réglementée elle peut être plus efficace en matière d’emploi et de mobilité que ceux qui ont peur de voir grand pour leur ville.

Jeunesse : confiance et responsabilisation

À vos 18 ans, on vous offre un choix : soit vous touchez vos allocations familiales comme c’est le cas actuellement, soit, à la place, vous touchez 25.000 € contre des conditions.

Faire briller la jeunesse

Nous proposons au jeune de 18 ans de recevoir 25.000€ contre ses allocations familiales. Pour cela, cet argent doit servir à remplir l’une des trois conditions suivantes :
– vous l’investissez dans un projet immobilier (on sait que souvent c’est la mise de départ qui manque) —> pour Bruxelles, cette proposition aide à garder ou créer de la classe moyenne.
– Soit vous l’investissez dans de la formation (une grande école ou autres) —> pour Bruxelles, ça permet de donner un coup de pouce à celles et ceux qui cherchent à gagner la bataille des talents.
– Soit vous l’investissez dans la création de votre entreprise (starter ou autres) —> il y a des centaines d’entrepreneurs en herbe à Bruxelles à qui il manque parfois juste les fonds de départ.
Bref, un parti politique c’est aussi là pour débattre et formuler des propositions. Celle-ci est prévue pour ne pas coûter beaucoup plus à la sécurité sociale (déjà mise à mal), puisqu’il s’agit de recycler des montants déjà prévus (allocations familiales entre autres).
Qu’en pensez-vous ?

La formation en alternance pour augmenter le taux d’emploi

Sur LN24, j’ai défendue l’idée de la formation en alternance. Ce principe est déjà utilisé en France et a permis l’augmentation de 40% du nombre de personnes formées.

Remplir les postes vacants

De nombreuses entreprises me contactent pour me dire qu’elles ne trouvent plus personne pour remplir leurs postes vacants. On le voit, l’aéroport de Zaventem recherche 1500 personnes alors qu’à une dizaine de minutes, vous avez des communes avec un des taux d’emploi le plus faible du pays.

En outre, des demandeurs d’emploi veulent travailler mais manquent parfois de qualification. Et malheureusement, les formations offertes par les opérateurs publics sont de qualité mais ne suffisent pas/plus.

La Formation en alternance

Il faut basculer vers le système français : les entreprises deviennent elles-mêmes formatrices et reçoivent une partie des moyens pour le faire. En France, en 2 ans, + 40% de personnes formées.
L’État financerait une partie des apprentis pendant un an, deux ans, trois ans. Et au-delà de cela, les secteurs peuvent engager directement le jeune formé.

Les secteurs savent mieux que quiconque

Le secteur de l’Horeca ou le secteur de la construction savent quels types de métiers sont nécessaires dans leur milieu. Il faut leur faire confiance en leur octroyant les moyens pour former.

L’abattage rituel avec étourdissement concilie bien-être animal et liberté de culte

Ce mercredi soir, j’étais sur les plateaux de la RTBF pour défendre l’idée d’étourdir un animal avant son abattage. Retrouvez le débat complet ICI.

Des éléments scientifiques

Il faut pouvoir dépassionner ce débat. En effet, plusieurs élus communaux libéraux ont reçu des menaces car ils promouvaient l’étourdissement avant l’abattage. Or, il faut pouvoir avoir un débat avec des éléments objectifs et scientifiques sur la table.

Une mesure déjà prise dans beaucoup d’endroits

La Wallonie, la Flandre, mais aussi plusieurs pays à travers le monde ont déjà opté pour l’étourdissement préalable afin de réduire la souffrance animale. Plusieurs pays dits musulman (Jordanie, Indonésie, Emirats, Maroc) ont opté pour l’abattage car ils savaient que cela réduisait la souffrance de l’animal.

Cela respecte la liberté de culte

Selon la Cour de justice de l’Union européenne, l’étourdissement avant l’abattage respecte la liberté de culte. En effet, la Cour de Justice a statué cela dans son article 1099-2009.

 

Augmenter le taux d’emploi à Bruxelles

Bruxelles a un taux d’emploi trop faible, il est à 62%. En comparaison celui de Paris est à 89%, Londres à 75%, et Stockholm à 85%.

Des entreprises cherchent des travailleurs

Il y a quelque chose que je ne parviens pas à comprendre. Chaque jour, des entreprises m’expliquent vouloir se développer à Bruxelles mais elles ne trouvent pas la main-d’oeuvre.
Des emplois existent pour celles et ceux qui en cherchent mais souvent les qualifications nécessaires semblent leur manquer.

Deux solutions

Je propose deux solutions :
1. Avec Clémentine Barzin, nous nous sommes inspirés de ce qui se fait en France depuis 2 ans : l’Etat a décidé de donner les moyens aux entreprises pour qu’elles-mêmes deviennent formatrices. En résumé : elles détectent les métiers pour lesquels elles ont besoin de main-d’oeuvre, elles proposent ensuite une formation rémunérée en interne (qui mène à un emploi chez elles) et elles reçoivent une aide de l’Etat pour financer à la fois la formation mais aussi une partie (pas tout) de la rémunération de l’apprenti. En deux ans de temps, c’est 40% de Français en + qui sont en train de se former. La révolution est bouleversante mais surtout inspirante pour Bruxelles. C’est celle qu’on doit implémenter à Bruxelles.
2. Le problème de sous-qualification des Bruxellois sur le marché du travail doit se régler à la racine : à l’école. (1) À Malines, Bart Somers a su créer une classe moyenne dans des quartiers difficiles autour d’un cœur: une école d’excellence, avec de beaux bâtiments. Autour, il a créé un biotope émancipateur avec des services décentralisés d’Actiris et de Bruxelles Formation, une crèche pour s’occuper des enfants des parents qui se forment à côté, des asbl comme TADA ou Job Yourself pour susciter des vocations d’entrepreneurs. (2) En amont il a garanti la sécurité dans chaque quartier, condition sine qua non à son développement. (3) Enfin, il a mené une vraie politique de rénovation urbaine où il a fait du beau là où ça ne l’était pas, là où étaient les plus démunis.
A travers le monde, lisez les histoires des villes ou régions qui ont pu se développer et devenir pionnières : il leur a souvent fallu entre 10 et 15 ans. Bruxelles peut y arriver plus vite.

Viaduc Herrmann-Debroux : le Gouvernement bruxellois ne vous dit pas tout

Ces derniers jours, les médias ont beaucoup parlé de la destruction du viaduc Herrmann-Debroux. En effet, le Gouvernement bruxellois prévoit une potentielle destruction pour 2030. Mais, ce dernier ne nous dit pas tout.

Un aménagement pas si bien réfléchit

Tout d’abord, je tiens à souligner que ce viaduc est une balafre d’une ancienne époque. Sa destruction doit être réfléchie et aménagée. Or, le Gouvernement bruxellois ne vous raconte pas tous les aspects.

Un parking de dissuasion trop petit

Afin de réduire le nombre d’entrées de véhicules, une des solutions envisagées consiste en l’instauration de parkings de dissuasion. Bruxelles compte en mettre un, mais il sera trop petit. À peine quelques centaines de places pour les milliers d’automobilistes wallons qui arrivent chaque matin dans la capitale.

Transports en commun : trop de ruptures de charge

Habituellement, lorsque vous créer un parking de dissuasion, vous l’accompagnez de transports en commun efficace et rapide. Or, les automobilistes qui se gareront au parking devront emprunter 3 à 4 transports minimum pour se rendre dans le centre. Ils devront d’abord prendre le tram 8 à l’Adeps, puis descendre à Herrmann-Debroux et ensuite changer à Merode. Ce procédé est très lourd pour quelqu’un qui se rend tous les matins sur Bruxelles.

Au MR, nous proposons de prolonger le métro Herrmann-Debroux en aérien jusque l’Adeps (le prolonger en souterrain couterait beaucoup trop cher).

Le tram 8 coupé en 2

Le Gouvernement bruxellois compte couper la ligne de tram 8 en deux. Autrement dit, au carrefour Herrmann-Debroux, il faudra descendre du tram, traverser la chaussée et le reprendre pour continuer. Il n’y aura plus de continuité de la ligne comme c’est le cas aujourd’hui. C’est à nouveau très lourd pour les personnes venant de Watermael-Boitsfort ou de Woluwe qui devront prendre un transport supplémentaire alors qu’il s’agit de la même ligne.

Le MR Bruxelles à l’assaut des quartiers

Sur BX1, j’ai tenu à souligner le retour de la présence du MR Bruxelles sur le terrain. En effet, depuis plusieurs mois, les libéraux sont dans les quartiers, à la rencontre des concitoyens.

Des libéraux dans tout Bruxelles

Toute réussite a des départs qui doivent être modestes. Et mon parti, quand je l’ai repris en charge à Bruxelles, connaissait une situation électorale, en tout cas qui n’était pas des meilleures. Il faut reconnaitre que le MR n’a pas eu de bonnes élections communales, régionales ni fédérales exceptionnelles.

Et donc, on a tout un travail à la fois de reconstruction en interne, mais aussi de travail de terrain pour aller dans les quartiers, là où on ne nous a pas assez vu, là, on a un peu déçu qui doit être fait. Ce travail ne s’effectue pas deux semaines avant les élections, mais deux ans. C’est pour quoi, nous avons distribué à chaque président de section un pack avec quoi distribuer dans leur commune.

Dans ce travail de terrain, le covid ne nous a pas aidé, mais on renforce la dynamique jour après jour. On est déjà occupé depuis quelques semaines, voire quelques mois. On est déjà occupé depuis quelques semaines, voire quelques mois.

L’emploi : vecteur d’intégration et d’émancipation

L’emploi est une source d’intégration exceptionnelle. Quand vous pouvez trouver un emploi ou quand vous avez une formation qui doit vous amener vers un emploi, on sait que ça peut quand même grandement vous aider aussi à vous émanciper.

Le politique a un rôle primordial dans l’intégration. Exemple : vous avez l’aéroport de Zaventem à quinze minutes de Molenbeek. Récemment, l’aéroport a annoncé qu’ils cherchaient pas loin de 1000 personnes. Pourquoi à Molenbeek, et dans d’autres communes, vous avez autant de personnes qui cherchent un emploi alors qu’à un quart d’heure, des entreprises ne trouvent pas leur personnel.

Selon moi, il y a probablement quelque part en termes de formation publique offerte par les pouvoirs publics où le Parti socialiste est depuis de nombreuses années, un gros problème.

En outre, j’ai également condamné les propos de Cooner Rousseau concernant Molenbeek.

Plus d’infos ici