Abandonner la construction du métro 3 n’est pas une option

Abandonner la construction du métro 3 n’est pas une option. Le MR est le seul parti à défendre la construction de ce métro qui est plébiscité par les Bruxellois.
Quand il s’agit de promouvoir la gratuité des transports ou de doubler les subsides, le Gouvernement bruxellois (PS-Ecolo-DéFI) répond présent et trouve de l’argent. Mais pour le seul projet porteur de la capitale, il décline.

Métro 3 : le seul projet porteur de la capitale

« Il faut quand même qu’on m’explique pourquoi à Madrid, ils ont pu construire des dizaines de kilomètres de lignes de métro en une dizaine d’années. Et nous, à Bruxelles, on est planté sur 100 mètres depuis 20 ans. Moi, je ne comprends pas. À Bruxelles, il y a un projet structurant, un seul, c’est le métro. L’abandonner ou faire un aveu d’échec, ce n’est pas une option. Mais nous, le MR on est les derniers qui défendont encore le métro à Bruxelles. »

Ecolo s’y oppose depuis le début

Le vers était dans le fruit à partir du moment où vous donniez la mobilité à des ministres écolos à Bruxelles, vous saviez bien que le métro n’allait pas avancer très vite. Depuis le début, ils s’y opposent. Quand on voit que certains disent : “ah tiens, il n’y a plus de sous”, alors que je suis désolé, mais même ma voisine, elle sait que quand elle va rénover sa cuisine, il va y avoir certainement un budget supplémentaire. Ils ont, pour certains, dû construire la gare de Mons, ils ont bien vu que ça coûte plus cher. Donc dire aujourd’hui qu’il n’y a pas eu de prévisibilité économique, ça n’est que l’aveu, je suis désolé, mais de l’incompétence, singulièrement du Gouvernement bruxellois par rapport à ce seul projet structurant et capital, pas uniquement pour Bruxelles mais pour la Belgique et donc l’Europe. Ce n’est jamais un problème les excès budgétaires pour Bruxelles quand ils veulent faire la gratuité des transports en commun, là ça va, quand ils veulent doubler la politique de subsides, là ça va. J’en passe et des meilleures. Donc à un moment donné, si vous avez vraiment une vraie priorité, un vrai objectif, vous la tenez. C’est dans les crises que l’on reconnaît la valeur des vrais gestionnaires. Et là, ici, on a une belle crise où ils pourraient montrer leur vraie valeur. Des tas de villes comme Paris, Copenhague ont aussi fait d’autres options, un partenariat beaucoup plus puissant avec le privé. Partenariat public-privé, parce qu’à un moment donné, c’est vrai que ce n’est pas l’État qui peut tout financer. Vous avez des entreprises qui sont prêtes à le faire.

Retrouvez mon interview sur La Première 

 

Réforme des sacs-poubelle : une réforme qui sent mauvais ?

Si nous souscrivons au fond de cette réforme (qui découle d’une disposition européenne) et qui vise à réduire de 40% nos sacs blancs via le tri des déchets organiques, nous avons des mégardes sur les choix du Gouvernement bruxellois :

➡️ Plus qu’une seule collecte de sacs blancs pour de nombreux quartiers (imaginez l’odeur si vous cuisinez du poisson en début de semaine) ;
➡️ Une non adaptation aux différents quartiers bruxellois ;
➡️ Un délais court pour déposer vos sacs devant chez vous ;
➡️ Une agence Bruxelles-Propreté qui ne possède toujours aucun contrat de gestion.

Enfin, on peut également questionner cette méthode archaïque qui consiste à déposer ses sacs-poubelle devant chez soi. Plusieurs villes européennes ont instauré des containers enterrés pour éviter de se retrouver avec des milliers de sacs qui jonchent le sol des rues.

Si vous êtes mécontents de cette réforme et que vous rencontrez divers problèmes, n’hésitez pas à nous en parler.

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Propreté : Le Ministre-Président doit devenir le Monsieur Propre de la Région

Bruxelles est sale, et cela ne peut plus durer. Le Ministre Président doit devenir le Monsieur Propre de la Région. Le laisser-aller du Gouvernement se ressent jusque dans la propreté de notre ville. Je veux réaffirmer l’autorité de l’Etat en insistant sur trois points.

Respecter et punir

La prévention reste la meilleure des méthodes mais pour ceux qui ne comprennent pas, il faut agir. Nous créerons une police chargée de la propreté et nous augmenterons drastiquement le montant des amendes. Cela ne veut pas dire que nous ne continuerons pas la prévention, notamment dans les écoles où les jeunes générations doivent comprendre que la propreté est la première des mesures contre la pollution.

Oser une meilleure gestion

Une meilleure gestion des collectes d’abord. Pour bien nettoyer Bruxelles, il faut bien connaître Bruxelles. Or, nous le savons, tenter d’appliquer une règle commune dans un territoire avec tellement de différence est une erreur de jugement.
Une meilleure gestion de l’agence ensuite. Il faut transformer les méthodes de rémunération et y ajouter une partie variable qui dépend de la performance.
Enfin, il faut une meilleure gestion du recyclage. Comment après 5 ans d’un gouvernement écolo les chantiers autour de la biomethanisation n’avancent pas ? Pour l’instant, toujours pas d’usine ou de développement de plus petites structures pour y pallier.

Repenser le rôle de l’état

Là aussi, il nous faut gagner en lisibilité entre les niveaux de pouvoir. Un déchet est communal, son ramassage régional et le vent qui l’emporte est fédéral. Les citoyens ne comprennent plus et sont otages d’une ville salle et de niveaux de pouvoir qui se renvoient la balle.
Il faut aussi accepter d’ouvrir la réflexion du partenariat avec le privé. Plusieurs villes européennes y ont recours. Pour nous, ce n’est ni un tabou ni un dogme, mais une piste à explorer.
Enfin, une ville propre c’est aussi une myriade d’externalités positives pour une ville : moins d’insécurité ( comme l’explique la théorie du broken window) , plus d’attractivité économique, plus de tourisme, un meilleur vivre ensemble…
Au fond, une ville propre peut avoir plusieurs ambitions, une ville sale ne devrait en avoir qu’une.

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Rythmes scolaires : avoir une semaine commune entre la Flandre et la Communauté française

« Dès l’an prochain, nous nous retrouverons dans une situation que nous craignions : il n’y aura pas de semaine de congé en commun entre la Flandre et les enfants de la Fédération Wallonie-Bruxelles ». 

Des changements, mais seulement dès 2024-2025

“Je tiens à souligner qu’il s’agit d’une bonne réforme dans l’intérêt de l’enfant , nuance David Leisterh. Toutefois, il existe des spécificités bruxelloises qui doivent être prises en compte. C’est la raison pour laquelle nous avons plaidé, au niveau bruxellois à l’époque, pour qu’il y ait un parallélisme de la réforme avec la Flandre . Je regrette que la Flandre n’ait pas suivi. Je regrette aussi que la réforme de la ministre de l’Enseignement obligatoire n’ait pas intégré cette demande.

La demande de modification du calendrier porte en outre sur l’année scolaire 2024-2025, et non sur l’an prochain. “ Un changement décrétal pour ne pas se retrouver dans la situation qu’on va connaître en 2024 aurait dû s’opérer. Mais je comprends qu’il n’y a pas de majorité pour ce faire , constate David Leisterh. Par contre, pour les années suivantes, le calendrier se précisera par arrêté. Dans ce cadre, nous demandons à la ministre Désir de garantir des semaines de congé en commun entre les communautés, pour chaque semestre. Ce sera techniquement possible pour 2024-2025 et 2025-2026 et nous demandons que ce soit bien le cas.”

L’année 2026-2027 s’annonce, elle, encore plus problématique puisque le décret, en l’état, ne permet pas de faire coller la moindre semaine de congé entre communautés. Caroline Désir table sur le fait que, d’ici là, la Flandre aura emboîté le pas aux francophones. “ Si ce n’est pas le cas, nous ferons de la modification du calendrier une condition du MR dans l’accord du futur gouvernement” , prévient David Leisterh.

 

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Friche Josaphat, Good Move : je fais le point

Pour LN24, je reviens sur deux sujets forts de l’actualité : la Friche Josaphat et Good Move. Pour le premier, je regrette le choix du Gouvernement bruxellois de vouloir supprimer un pan de la biodiversité bruxellois. Pour le second, Good Move a manque de méthode et de talent. Le Gouvernement a créé des quartiers enragés, et non apaisés.

Friche Josaphat : préserver la biodiversité

Au lendemain des marches pour le climat, le Gouvernement bruxellois nous avait promis de la verdurisation. À la place, on a vu naître des blocs de béton et puis, maintenant, des murs de béton sur la Friche Josaphat. Or, cette Friche a été reconnue par des scientifiques comme un lieu ayant une haute valeur biologique.

De plus, plusieurs enquêtes publiques concluent leur rapport en expliquant que le projet amener par le Gouvernement bruxellois (construire des logements sur cette Friche), n’est pas le projet souhaité par les habitants du quartier.

Depuis le début de ce dossier, le MR a été proactif en déposant un texte pour préserver cette espace de biodiversité. Avec Gaëtan Van Goidsenhoven, le MR Bruxelles demande qu’une partie de la Friche devienne une réserve naturelle. Nous estimons qu’il existe d’autres espaces prêts à être réhabiliter pour accueillir de nouveaux logements (gare du Midi, zone du Canal, Marina, etc.).

Good Move : ni talent, ni méthode

La philosophie de Good Move est, sur papier, bonne : moins d’embouteillages, moins de pollution. Toutefois, le Gouvernement bruxellois n’y a mis ni talent, ni méthode. Bruxelles a perdu 5 ans. Bruxelles est encore plus en retard en termes de mobilité. Au lieu d’avoir des quartiers apaisés, on se retrouve avec des quartiers enragés.

Sur les 20 dernières années, c’est à peine une quinzaine de kilomètres de lignes de tram, métro et bus en plus. Il faut également une plus grande concertation lorsque vous impactez les quartiers en termes de mobilité. Au moins 50% du quartier doit être consulté.

Retrouvez l’interview complète ICI.

Fonction publique : un meilleur contrôle des résultats

Sur LN24, j’ai défendu l’idée d’un service public mieux controlé pour plus d’efficacité, notamment pour les hauts fonctionnaires.

Quels résultats ?

Il faut une véritable évaluation du résultat produit par le haut responsable d’une instance publique. Certains hauts fonctionnaires gagnent un salaire élevé alors que les résultats de l’instance publique ne sont pas à la hauteur qu’ils devraient être.

On doit évidemment se concentrer sur le montant des salaires, un débat doit avoir lieu. Mais il ne faut pas oublier la culture des résultats. Les instances publiques bruxellois conditionnent la vie de 1.200.000 Bruxellois

L’opposition présente dans les CA des OIP

Enfin, toujours concernant la transparence de la fonction publique, il est primordial d’ajouter les partis de l’opposition dans les CA des Organismes d’Intérêt Public. Le MR est dans l’opposition depuis 20 ans. Autrement dit, depuis 20 ans, le MR apprend par la presse ce qu’il se passe dans les hautes instances des organismes publics. Cette donnée doit changer.

La méthode de la gauche ne fonctionne pas

La gauche, à Bruxelles, a créé une série d’organismes publics, parapublics, eux-mêmes contrôlés en interne par je ne sais combien de personnes, dont l’efficacité peut être remise en question. C’est la technique classique de la gauche à Bruxelles. Si ça ne fonctionne pas, on subventionne une ASBL. Si ça ne fonctionne toujours pas, on donne un kicker à cette ASBL. Toutes ces actions résultent en une perte d’argent public, votre argent qui mérite d’être utilisé correctement.

 

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Le MR, 1er parti en 2024, pour redresser Bruxelles

Sur BX1, j’ai fait le point sur différents sujets d’actualité. Il revient notamment sur le service citoyen obligatoire et les raisons pour lesquelles le MR doit être le premier parti en 2024.

Le MR, 1er parti en 2024, pour redresser Bruxelles

Le MR est dans l’opposition depuis 20 ans, et cela se ressent.

  • Bruxelles a un des taux de chômage les plus élevés d’Europe
  • Bruxelles a un des taux de pauvreté les plus élevés d’Europe
  • 40.000 personnes et 3.000 entreprises quittent Bruxelles chaque année
  • Bruxelles, c’est un communautarisme de certains qui brise le vivre ensemble que devrait être cette région aux 183 nationalités
  • Bruxelles a malheureusement une mobilité imaginée par des donneurs de leçons et faite de bloc de béton qu’on a appelée good move
  • Bruxelles, c’est une crise budgétaire où la dette a triplé en 10 ans et où le déficit est passé de 150 millions à 2 milliards

Les Bruxellois veulent une autre alternative. Et pour cela, nous abattons un travail de terrain depuis plus d’un an. Nous sommes tous les week-ends et en semaine aussi, dans la rue à frapper aux portes, à aller sur les marchés pour convaincre de l’idéologie libérale.

Un service citoyen obligatoire pour aider les jeunes

À Bruxelles, il existe des quartiers où des jeunes ont connu leurs parents et leurs grands-parents qui cherchaient un emploi,  qui voulaient sortir de cette situation mais ne trouvaient pas la porte.

Le service civil obligatoire est une des solutions. Dans un monde de mondialisation où justement, on cherche à rencontrer le monde dans son ensemble, il faut d’abord qu’on apprenne à se connaître soi-même, à découvrir un maximum de ses passions, de ses opportunités.

Le service citoyen actuel n’est pas suffisant, il n’y a qu’entre 500 et 1000 personnes d’inscrites. Pour David Leisterh, il faut implémenter ce service via une activité en deux temps. D’abord nous voulons que des jeunes venus de toute la Belgique se retrouvent pour une période de tronc commun pendant laquelle nous organiserons des débats et différents ateliers autour de la citoyenneté. Ensuite, nous offrirons aux jeunes la possibilité de rejoindre différents organismes tels que des ASBL, des entreprises, des acteurs sportifs, ou encore des CPAS et le secteur social.

 

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Mon discours lors des voeux 2023 du MR Bruxelles

Mesdames, messieurs les Ministres,
Mesdames, Messieurs, les Parlementaires,
Mesdames, Messieurs les mandataires locaux,

Cher GL, notre Président,
Chère Julie, ma Présidente,

Chères amies,
Chers amis,

Bonsoir et bienvenue !

En chemin pour me rendre dans cette magnifique salle de La Madeleine, et alors que j’admirais la collection automne-hiver 2022-2023 des blocs de béton du gouvernement bruxellois, je me suis rappelé que ma résolution principale de cette année était –  outre de tout faire pour gagner les élections en 2024 – de dire plus souvent merci.

C’est en fait un peu égoïste parce que vous savez, quand vous êtes dans l’opposition à Bruxelles et que chaque jour vous rongez votre frein face aux chiffres du chômage ou des salaires à vie de certains hauts fonctionnaires parachutés, vous avez besoin d’espoir et d’optimisme pour tenir le coup.

Et du coup, vous verrez que dire merci est une résolution magique qui vous apporte espoir et optimisme :  vous verrez, dites-le avec le sourire et regardez celui que vous faites naître chez la personne à qui vous le dites.

Du coup, égoïstement, mais aussi pour se donner à toutes et tous espoir et optimisme, une fois n’est pas coutume, je voudrais d’abord commencer par les remerciements cette année – qui sont un peu une autre manière de souhaiter les vœux – et remercier une personne qui incarne l’espoir, qui nous a toutes et tous impressionnés par sa force de travail, ses compétences et sa défense de nos valeurs malgré des années ô combien compliquées pour elle : Sophie, merci !

Au MR, à Bruxelles, on a la chance d’avoir des femmes d’exception. Dans le parti frère aussi d’ailleurs. Je pense aussi à Hadja, Valérie…

Merci à tous les collègues du parlement, qu’il soit régional, fédéral ou européen. Les amis, chaque jour vous démontrez qu’une autre voie est à portée de main – merci à vous !

Vous savez au MR, on a aussi des hommes d’exception. Merci à nos bourgmestres, Vincent, Boris, Frédéric. Merci à vous les gars, vous n’imaginez pas le nombre de mandataires autour de vous qui en ce moment ont l’espoir de marcher dans vos pas libéraux.

Merci à vous, sympathisants, militants, membres, mandataires qui vous mobilisez déjà comme jamais, sous la pluie, le week-end, pour porter votre projet dans vos communes. Vous donnez un espoir phénoménal à ce parti, à Bruxelles.

Merci à notre président, qui ne retient pas ses efforts pour nous faire gagner – jusqu’à en piquer mon morceau de galette des rois la semaine passée où se trouvait la fève, tout ça pour pouvoir porter la couronne ne 3ème fois consécutive. La vérité a ses droits !

Merci aux collaborateurs de l’ombre qui me permettent d’être devant vous ce soir.

Merci à Julie, sans qui tout ça, sans qui tout moi ne serait pas.

Pourquoi je tente d’entamer ces voeux sur une touche d’espoir, d’optimisme et de joie ?

Parce que – dans la reconquête de Bruxelles, qui est notre mission – cet optimisme qui nous anime va être testé. Va être challengé. Va être attaqué.

1/ Il va d’abord être challengé face aux constats qui sont ceux de Bruxelles

Et il y a une chose sur laquelle toutes les Bruxelloises et tous les Bruxellois sont d’accord – ces constats, ils ne sont pas le bilan des Libéraux puisqu’on est dans l’opposition depuis bientôt 20 ans.

– le fait que bruxelles ait un des taux de chômage les plus élevés d’Europe – on peut dire tout ce qu’on veut mais c’est pas nouS
– un des taux de pauvreté les plus élevés d’Europe – idem
– 40 000 personnes qui quittent chaque année – idem
– 3000 entreprises qui leur emboitent le pas – idem
– un communautarisme de certains qui brise le vivre ensemble que devrait être cette région aux 183 nationalités – idem
– une mobilité imaginée par des donneurs de leçons et faite de bloc de béton qu’on a appelée good move – c est pas nous
– Une crise budgétaire où on a triplé la dette en 10 ans et où le déficit est passé de 150 millions à 2 milliards – c’est pas nous.

Et je le dis toujours très clairement – pas à vous – mais peut-être certains dehors : si par le plus grand des hasards, ces constats ne vous choquent pas : ne votez pas pour nous.

2/ non, ne votez pas pour nous parce que si nous gagnons – et c’est bien là que notre optimisme sera aussi mis à mal – notre victoire sera une promesse différente des autres : celle de remettre au centre de notre capitale des valeurs fortes : l’émancipation par le travail, la méritocratie et la fin de l’assistanat.

Tout le monde mérite sa chance : de Cureghem à Fort J, de Stockel à Ribeaucourt, nous garantirons à chacun une égalité des possibles, une égalité des droits mais aussi et surtout l’égalité des devoirs. D’une part, chacun doit pouvoir entreprendre, trouver un job qu’il aime, réussir sa vie comme il l’entend. D’autre part, nous n’accepterons aucune excuse venant de ceux qui parfois expriment leurs émotions en cassant et en transgressant les lois.

En fait, ce que je veux dire à tous les travailleurs et travailleuses, entrepreneuses et entrepreneurs, et celles et ceux qui veulent bosser : tenez bon, on arrive !

Et à tous les casseurs, fauteurs de trouble, délinquants : baissez d’un ton, montez le son et écoutez nous bien : on arrive –

Et quand je parle de la valeur travail, je ne le dis pas pour faire bien face à vous, je le dis parce que c’est grâce à cette valeur que je suis devant vous ce soir : petit-fils d’une aide-ménagère qui travaillait derrière les hauts fourneaux de Cockerill, fils d’une aide-soignante : je sais que c’est le travail qui émancipe, je sais que c’est le travail qui permet d’ouvrir le champ des possibles, et je sais que quand nous mettons au cœur de notre raisonnement la valeur travail, nous posons en réalité la bonne et seule question: nos enfants, vivront-ils mieux ou moins bien ?

Les amis, en 2024 c’est ce choix que les Bruxellois et les Belges auront à faire. Quand les électeurs auront en main leur bulletin de vote à Bruxelles, ils ne feront pas un choix entre une beaucoup trop de partis et beaucoup trop de candidats, non. Ils feront un choix entre poursuivre ce qui est fait depuis 20 ans … ou ouvrir cette nouvelle ère que Bruxelles attend.

bxl yeux tête ? Fier de bxl – pas de bashing

Parce que : regardons en face ce que nous propose ce gouvernement : c’est une supercherie à grande échelle.

Pour eux, quel que soit le problème, ils ont toujours les trois mêmes solutions : I/ on crée un organisme public qui se révèlera probablement inefficace, II/ on subventionne à tout va des asbl sans vraiment contrôler leur utilité et puis si ça ne marche pas, III/ on dira que c’est de la faute du fédéral.

On a le droit a quelques variantes parfois, certaines asbl ont des kickers d’autres pas, certains sujets ont le droit à de beaux blocs de béton, d’autres pas, certains fonctionnaires ont des salaires à vie d’autres pas.

Je terminerai avec un dernier élément.  Nous avons longtemps eu une chose, une unique chose à envier à ces partis : la culture du terrain et du compagnonnage.

C’est ce que nous faisons de plus en plus, mais si nous voulons gagner il faut y aller encore plus fort. Je sais que nous entrons dans une année électorale et que pour la plupart, nous savons tous où nous aimerions être en 2024, sur quelle place, dans quel rôle.

Nous savons ce que le parti peut faire pour nous. Pensons surtout à ce que nous pouvons faire pour le Parti mais surtout pour Bruxelles.

Ce sera dur, mais c’est notre seule façon de gagner en 2024. Après 20 ans dans l’opposition, la victoire ne se décrète pas, elle se construit.

Ce soir, vous l’aurez remarqué, j’ai mis des baskets. Parce que Bruxelles a besoin d’un patron qui quitte ses pantoufles et qui se met à bosser.

Bruxelles a besoin de bosser

Bruxelles a besoin de responsabilité

Bruxelles a besoin d’humanité

Bruxelles a besoin de baskets.

Bruxelles a besoin de réformes et donc d’un mouvement…

Bruxelles a besoin de vous !

Vous êtes tout ce que je souhaite de plus précieux à Bruxelles en 2023 – pour ça, bonne année, bonne santé… et en route vers la victoire.

L’emploi doit être le moteur du redéploiement à Bruxelles

En termes de taux de chômage, Bruxelles est la 221e région sur 257 en Europe. Quand on est la capitale de l’Europe, on doit avoir vocation à être beaucoup plus haut dans ce classement !

L’emploi doit être le moteur du redéploiement à Bruxelles. Il n’est pas acceptable qu’Actiris identifie 83.000 métiers inoccupés alors qu’il y aurait 86.000 demandeurs d’emploi. Nous avons des propositions claires et évidentes qui doivent aider à augmenter le taux d’emploi et le nombre de formations à Bruxelles. Parmi celles et ceux qui peuvent aussi aider à créer de l’emploi à Bruxelles, il y a les indépendants de notre région. Pourtant, ils ont connu tellement d’obstacles ces dernières années : tunnels, attentats, Ukraine, inflation, Covid une fois, Covid deux fois et puis Good Move, le plantage de cette législature. Nous avons demandé une commission spéciale pour aider, depuis Bruxelles, tous ces créateurs d’emploi. Les finances bruxelloises sont de plus en plus dans le rouge. Diminuer le taux de chômage et oser des réformes structurelles sont la clé pour retrouver une base saine dans une Région, Bruxelles, dont beaucoup rêveraient d’avoir le nom.

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Tolérance zéro envers les personnes qui attaquent les policiers

Ces derniers jours, plusieurs actes de violence ont été commis à Bruxelles (violence rue Lemonnier, attaques multiples au couteau, etc.). J’en parlais dans l’émission « Premier sur l’info » de LN24 à retrouver ici.

La politique a un rôle à jouer

Les politiques doivent instaurer une approche politique publique très ciblée sur certains quartiers où on sait qu’il y a un taux de précarité, de désœuvrement qui est élevé depuis de nombreuses années, qui peut mener parfois à un sentiment d’insécurité ou à des faits d’insécurité qui sont de plus en plus lourds.
La responsabilité du Gouvernement bruxellois est écrasante en la matière. On ne peut pas constater que ça se passe mal dans certains quartiers depuis parfois 10, 20 ans, et en parallèle, ne pas également constater qu’on n’y a pas apporté les politiques de cohésion sociale efficaces pour éviter cela. Il existe des tas de villes qui ont connu des quartiers à forte difficulté, comme on le connaît maintenant à Bruxelles, et qui ont appliqué en fait une recette en trois ingrédients :
1. Une justice très forte avec une sécurité renforcée.
2. Une approche de cohésion sociale extrêmement puissante autour de l’école, avec aussi des éléments de formation professionnelle, d’insertion professionnelle, de création sur l’emploi.

3. Une rénovation urbaine. Faire du beau là où ça n’est pas beau. Faire une politique similaire à celle de New-York de l’“anti broken window” (anti vitres brisées). Lorsque quelque chose ne se passe pas bien, il faut rénover afin de maintenir une belle ambiance, dans une belle atmosphère.

Tolérance zéro

D’autre part, nous souhaitons instaurer la tolérance zéro envers les personnes qui attaquent les policiers. Il est inenvisageable de concevoir une ville où les crimes envers la police restent impunis.