Herrmann-Debroux : inquiétudes

Dernièrement, j’ai interrogé la Ministre de la Mobilité, Elke Van Den Brandt concernant l’évolution du PAD Herrmann-Debroux. Vous trouvez le compte-rendu de la question ci-dessous.

 

Question de David Leisterh

Comme la presse en a fait état au cours des dernières semaines, de très nombreuses craintes ont été communiquées au sujet de l’évolution du PAD Hermann-Debroux. Le PAD Hermann-Debroux relève d’une importance considérable puisqu’il redessine la zone autour de l’E411. Il prévoit notamment la destruction du viaduc Hermann-Debroux et la transformation de l’autoroute en boulevard urbain.

Nous avons reçu plusieurs témoignages de riverains qui se plaignent d’une situation intenable dans le nord de Watermael Boisfort qui est frappé par un trafic de report après la fermeture d’une des quatre sorties de la E411 vers la ville, à savoir le pont Fraiteur. Ils s’inquiètent de voir les mêmes difficultés de circulation multipliées dans tous l’est de Bruxelles si le viaduc est fermé sans que des alternatives pour les navetteurs soient assurées.

De plus, il apparait que les habitants des quartiers concernés d’Auderghem et les autorités communales ont été consultés dans le cadre d’une enquête publique mais, ce ne fut pas le cas pour le collège provincial du Brabant wallon.

  • Pourriez-vous faire le point sur l’évolution du PAD Hermann Debroux ? Est-ce qu’un comité de pilotage a déjà été constitué ? Si oui, qui en sont les membres ? Quels sont les sujets discutés lors des réunions ? Quelles sont les prochaines étapes ?
  • Quelles sont les alternatives qui seront offertes aux navetteurs une fois le viaduc fermé ? Seront-elles immédiatement disponibles après la fermeture ?
  • Confirmez-vous ne pas avoir consulté les autres régions ? Dans l’affirmative, comment expliquez-vous cela ?

 

Réponse de Elke Van den Brandt, ministre

Je vous rappelle que ce PAD est principalement de la compétence du Ministre-Président Vervoort.
Pour répondre à l’opérationnalisation du PAD Herrmann-Debroux, une plateforme régionale a été mise en place par Perspective.Brussels. Elle doit dans un premier temps :
– Sensibiliser tous les acteurs et les administrations à prendre la main sur leurs objectifs,
– Établir un calendrier par phasage des opérations à venir,
– Budgétiser les études et les travaux nécessaires.

Cette plateforme est pilotée par le Ministre-Président et le Secrétaire d’Etat en charge de l’Urbanisme.
Une première réunion s’est tenue fin décembre, elle portait exclusivement sur les études nécessaires pour l’infrastructure routière.
La prochaine réunion abordera les sites en accroche.

Pendant la destruction du viaduc, l’axe Léonard-ADEPS sera réaménagé pour permettre de réduire la pression automobile sur l’entrée de ville et garantir la fluidité du trafic à l’intérieur de la Région.

En parallèle, la STIB prévoit d’offrir une nouvelle liaison de tram vers la Forest de Soignes, tel que prévu dans Good Move et annoncé dans la déclaration de politique générale. Il est donc prévu de construire un débranchement de la ligne de tram 8 entre Herrmann-Debroux et l’ADEPS. A cet endroit, un Hub de mobilité est aussi prévu afin de pouvoir laisser sa voiture en entrée de ville et opter pour un engin de mobilité partagée, stationner son vélo ou prendre les transports publics. Ce projet de Hub est en cours d’étude et analyse par parking.brussels.

Un rapport sur les incidences environnementales (RIE) accompagne le PAD. Le RIE a étudié l’impact du plan sur la mobilité et propose une série de recommandations. Je vous confirme que ce RIE, disponible sur le site de Perspective, étudie finement tous les impacts potentiels du projet urbain Delta, lequel vise, à terme, je le rappelle, une augmentation significative de la qualité de vie des Bruxellois-es, victimes aujourd’hui de l’infrastructure et de la mobilité de transit qu’elle génère.

Comme nous l’avons toujours dit, la réussite de ce projet suppose aussi des concertations et des stratégies à l’échelle métropolitaine. Ce travail sera évidemment fait, en temps voulus, dans le cadre de la définition et du calibrage du projet.
Je rappelle toutefois que dans le cadre de l’enquête publique, les régions ont été amenées à rendre leurs avis. De plus, nous sommes en concertation avec la Flandre, notamment sur base des projets par « De Werkvennootschap ».
Enfin, nous allons organiser une réunion d’information auprès des deux autres régions avant le passage du PAD en 3eme lecture.

L’après crise covid, une injustice pour les indépendants bruxellois

Ce mercredi 16 mars, j’étais sur La Libre Belgique avec monsieur David Clarinval pour défendre nos indépendants bruxellois.

Retrouvez l’article complet ici. 

Nos indépendants Bruxellois sont à bout !

Ces derniers mois, j’ai été à la rencontre d’une série d’indépendants qui nous ont crié leur appel à l’aide. À Bruxelles, ces appels n’ont pas cessé, bien que le Covid soit derrière nous.

J’ai pu poser 2 constats. Premièrement, la situation budgétaire de Bruxelles va nécessairement avoir besoin d’un reset économique. Deuxièmement, au travers du Covid, une foule de nouveaux métiers se sont créés, notamment dans le digital et auprès de jeunes.

Je veux soutenir ces volontés entrepreneuriales, mais hélas le message envoyé à ceux qui veulent se lancer à Bruxelles n’est pas le bon.

3.000 entreprises quittent Bruxelles chaque année, souvent pour la Flandre, car c’est un terreau fertile.

Indépendant à Bruxelles, un statut à part entière

Nos indépendants ont connu la problématique des tunnels, les attentats avant le Covid.

Je propose une action en deux temps à Bruxelles, sur le ‘comment aider’ les indépendants.

Nous demandons en urgence une commission spéciale sur les indépendants, qui entende les acteurs de terrain.

Je voudrais aussi une obligation de résultat pour aboutir à très court terme à une batterie de mesures très concrètes pour aider le secteur.

Il n’y a pas que le volet ‘aide’. On peut travailler à la fiscalité, à la formation etc.

Il y a une pénurie d’emploi dans certains secteurs. Il y a aussi le volet ‘démarches administratives’ : elles sont plus lourdes à Bruxelles que dans les autres régions pour se lancer ou poursuivre son activité. Je veux que Bruxelles devienne un laboratoire d’idées et non plus d’idéologies.

Bruxelles frappée plus durement que les autres régions

David Clarinval, Ministre fédéral des Indépendants, me rejoint et me soutiens sur plusieurs de ces points : « Pour l’Horeca, on constate que les aides bruxelloises ont été inférieures aux aides wallonnes et flamandes, sauf dans les boîtes de nuit etc. C’est regrettable que la Région bruxelloise ne soit pas plus attentive à ses moteurs. Au contraire, on les freine ! Se déplacer en voiture dans Bruxelles est devenu une galère monstrueuse et c’est fait exprès ».

Le fait est là, une entreprise Horeca d’une à quatre personnes a reçu 17 000 euros maximum d’aide à Bruxelles, 23 000 en Wallonie et jusqu’à 52 900 en Flandre.

Un rapport de l’Ipsa montre que la relance à Bruxelles est plus compliquée que dans les autres régions. Selon ce rapport, pour les entreprises d’un à dix employés, les pertes se chiffrent à 36 % à Bruxelles contre moins de 8 % au niveau belge par rapport à l’avant-crise.

Nous constatons que les indépendants bruxellois sont plus maltraités que dans les autres régions alors qu’il y a une pépinière d’indépendants à Bruxelles qui n’attendent que les conditions pour se déployer.

Faire baisser le prix de l’énergie grâce à une meilleure concurrence entre fournisseurs

Avec, Alexia Bertrand, Viviane Teitelbaum et Aurélie Czecalszki, nous avons déposé une proposition d’ordonnance afin de ramener un maximum d’opérateurs d’énergie à Bruxelles. Cette mesure permettrait de relancer la concurrence et faire baisser les prix de l’énergie pour les Bruxellois.

Rappel des faits : Octa + et Mega quittent Bruxelles

Récemment, le fournisseur d’énergie Octa+ a emboité le pas de Mega, autre fournisseur, en quittant la capitale. Les deux structures évoquent un cadre régulatoire trop strict et peu d’équilibre dans la répartition de la charge entre les fournisseurs et le gestionnaire de réseau (Sibelga). La procédure systématique devant le juge de paix en cas de coupure (pour les mauvais payeurs) a souvent été pointée du doigt.

Une concurrence imparfaite

Le régulateur Brugel part d’un constat : « Bruxelles se trouve avec un marché de concurrence imparfaite, assimilable à un duopole, avec tous les risques que cela comprend pour les consommateurs tant en matière de prix que de produits ou de services« . Ainsi, le consommateur bruxellois moyen paie pour sa commodité un montant de 223,31euros plus élevé que le consommateur wallon et 329,11euros de plus qu’un consommateur flamand.

Automatiser l’octroi de statut de client protégé aux ménages bruxellois endettés

Le MR Bruxelles veut résoudre ce manque d’attractivité et d’automaticité du client protégé et réduire l’impact négatif sur le le marché de la lourde procédure de résiliation des contrats. C’est pourquoi, ils proposent d’automatiser l’octroi de statut de client protégé aux ménages bruxellois endettés.

Pour ce qui est de la résiliation des contrats, nous voulons maintenir le passage devant le juge de paix uniquement pour les clients protégés afin que celui-ci puisse jouer son rôle de protection pour les consommateurs en situation de précarité. en revanche, ils privilégient la procédure de recouvrement de dettes « labellisée » pour les autres avec encadrement strict de Brugel.

 

Découvrir l’article complet de La Libre Belgique 

Chant des Cailles et quartier Archiducs : historique et perspectives

Sur BX1, j’ai parlé des perspectives concernant le Chant des Cailles et le quartiers Archiducs.

Des logements sociaux déjà existants

Ce périmètre a déjà, au cours des dernières années, connu la construction de plusieurs logements sociaux et de rénovation. En terme de bâti, il y a 20% de logements sociaux à Watermael-Boitsfort, soit le plus gros taux des 19 communes bruxelloises. Selon moi, Watermael-Boitsfort a déjà effectué sa part de solidarité.

Analyser ce qui peut et ne peut pas être fait

Il est primordial de faire un PPAS. Nous voulons étudier sur l’ensemble du territoire ce qui peut être fait, et ce qui ne peut pas être fait. Actuellement, nous avons mis en pause cette concertation (ce PPAS) car la Secrétaire d’État au Logement a expliqué que peu importe le résultat de cela, elle construira des logements sociaux dans ce secteur. Autrement dit, si la Ministre n’en tient pas compte et qu’elle construit sur le Chant des Cailles, elle peut très bien construire quelques centaines de mètres plus bas et renforcer la pression dans ce quartier-là. le MRGM veut éviter cela.

 

 

Plus d’infos ICI.

Retrouvez l’interview de BX1 ICI.

Pont Fraiteur : trouver une solution pour les riverains

Dernièrement, j’ai interrogé la Ministre de la Mobilité, Elke Van Den Brandt concernant la potentielle réouverture du pont Fraiteur dans les deux sens de la circulation ». Vous trouvez le compte-rendu de la question ci-dessous.

 

Question de David Leisterh 

Je connais bien ce dossier : j’habite non loin du pont Fraiteur. Sa fermeture a engendré deux types de problèmes. D’abord, les commerçants du cimetière d’Ixelles, fort nombreux, constatent une diminution de la fréquentation de leurs commerces.

Ensuite, le trafic de transit automobile s’est reporté sur une série de rues avoisinantes, dont la rue des Pêcheries à Watermael-Boitsfort, qui s’est transformée en « autoroute des Pêcheries ». Ce report de trafic engendre une dégradation rapide et importante du revêtement, une augmentation des nuisances sonores et une explosion du trafic. Il a également des effets sur la fluidité des transports en communs.

Cette fermeture occasionne donc une détérioration de la qualité de vie des riverains du pont Fraiteur et doit être revue.

Êtes-vous au courant des situations compliquées que cette fermeture a engendrées ? Prévoyez-vous, dans un délai le plus court possible, une réouverture de ce pont et/ou d’autres solutions qui auraient nettement moins d’impact, tant sur les commerces que sur les riverains ?

Réponse de Elke Van den Brandt, ministre.

La mise à sens unique du pont s’inscrit dans le projet plus vaste du réaménagement de façade à façade de l’avenue Fraiteur. Elle est essentielle pour répondre aux ambitions d’amélioration des transports en commun et aux ambitions du plan Good Move. Le pont et l’avenue Fraiteur cumulent les fonctions piéton plus (liaison intercampus), vélo plus (réseau express régional vélo) et transports publics confort. Il s’agit par ailleurs d’un réseau auto quartier.

Pour ce qui est des réseaux piéton plus et vélo plus, le pont Fraiteur – qui relie les deux plus grands campus de notre Région comptant des dizaines de milliers d’étudiants – avait vraiment besoin d’être révisé afin d’améliorer les modes actifs. Quelque 3.500 étudiants et 500 enseignants de l’ULB empruntent le pont chaque jour. La mise à sens unique offre une amélioration importante du confort et de la sécurité des piétons, des personnes à mobilité réduite et des cyclistes. C’était indispensable. Sans la mise à sens unique, les vélos devaient se déplacer dans la circulation automobile.

Concernant le réseau de transports publics confort, la ligne du bus 71 est la première ligne du pays. La déclaration de politique régionale en a fait une ligne Chrono, c’est-à-dire qu’un bus y passe toutes les trois minutes. La mise à sens unique du pont Fraiteur a fait gagner un temps précieux aux 500.000 passagers par mois.

Si nous voulons augmenter l’attractivité du transport public, nous devons absolument rendre les lignes plus rapides et régulières, particulièrement des lignes aussi importantes que la ligne 71.

Enfin, le nouvel aménagement a apaisé la circulation du quartier du Cimetière d’Ixelles. Ce quartier subissait beaucoup de trafic de transit, qui constituait deux tiers du trafic sur le pont. Très animé, le quartier méritait ce nouveau plan de circulation et une canalisation du trafic sur les grands axes.

L’avenue Maurice, par exemple, est une voirie locale qui subissait un trafic de transit insupportable. Elle a vu le nombre de voitures diminuer de plus de 200 véhicules par heure aux heures de pointe.

Bien entendu, la création d’un report de trafic dans les quartiers avoisinants est contraire au plan Good Move et ce n’est pas l’objectif. Le trafic de transit doit être maintenu sur les axes structurants et il ne peut causer de nuisances dans les quartiers. Nous avons donc pris très au sérieux les remarques des communes d’Auderghem, Ixelles et Watermael-Boitsfort. Une consultation des trois communes a eu lieu le 28 octobre dernier.

Bruxelles Mobilité a évalué et quantifié les nouveaux itinéraires de trafic de transit dans les autres quartiers. Le projet a été observé à l’aide de différents comptages, données de véhicules traceurs et observations par caméra.

Un report de trafic a en effet été constaté sur l’itinéraire Pêcheries-Visé, une voirie auto confort. En comparant le temps de parcours sur l’itinéraire Pêcheries-Visé entre octobre 2019 – avant la crise sanitaire, donc – et octobre 2021, nous constatons une augmentation de quatre à cinq minutes en heures de pointe (matin et soir). En octobre 2021, le trafic était pratiquement revenu à 100 % de celui enregistré avant l’épidémie de Covid-19.

Pour le parcours entre la rue des Trois Tilleuls et le rond-point du cimetière d’Ixelles, nous ne notons pas d’augmentation significative du temps de parcours en heures de pointe du matin, et une augmentation de deux minutes en heures de pointe du soir. En dehors des heures de pointe, l’augmentation des temps de parcours est peu, voire pas significative sur tous les itinéraires.

L’objectif est de rechercher des solutions pour réduire l’impact négatif sur les riverains. Un retour à la situation antérieure n’est pas envisageable puisqu’il réduirait à néant le gain en mobilité active, en transports publics et en qualité de vie pour le quartier.

Les autres options envisageables feront l’objet d’une étude de mobilité supplémentaire qui sera lancée sous peu par Bruxelles Mobilité et dont le comité d’accompagnement réunira les trois communes concernées. Cette étude comprendra également un volet participatif.

Il est à noter que le plan Good Move vise à diminuer le trafic sur toutes les voiries, y compris les voiries auto confort.

Dès que l’étude complémentaire aura été finalisée et que le comité d’accompagnement aura terminé son travail, nous reviendrons sur ce projet.

Réplique de David Leisterh

L’organisation d’une concertation, le plus rapidement possible, avec les acteurs et les communes, est une bonne idée. Je ne peux que vous encourager, même si je pense que ce n’est pas l’option que vous retiendrez, à revenir à la situation précédente. Lorsque cette concertation aura débouché sur une solution, il restera encore à l’appliquer sur le terrain.

En attendant, la vie des riverains de ce pont est très difficile. Il faut entendre leur détresse et y apporter une solution. Il est temps de trouver une solution pérenne pour la mobilité à Bruxelles, en concertation avec les acteurs publics et privés.

Réponse de Elke Van den Brandt, ministre

Je tiens à souligner le gain réalisé en matière de modes actifs et de fluidité des transports en commun, et plus précisément du bus 71, sur le tronçon en question.

Je ne partage pas votre vision selon laquelle ce qui a été gagné d’un côté a été perdu de l’autre. Nous allons, bien entendu, chercher des solutions pour remédier au report partiel de trafic constaté. À cet effet, un comité d’accompagnement a été mis en place et une étude de mobilité supplémentaire est en cours. Des réponses seront ainsi apportées afin de renvoyer le trafic sur les axes structurants. Je suis sûr que nous reviendrons encore sur ce sujet à l’avenir.

Uber N’ajoutez pas 2000 dossiers de plus à Actiris !

J’ai interrogé le Ministre-Président  au sujet d’Uber lors des questions d’actualité au Parlement Bruxellois.
 
« Il faut arrêter d’essayer de gagner du temps. Ce temps on ne l’a plus.  Dehors, ils sont en train de crier : on veut travailler !   Vous devez gagner le progrès, gagner le travail, la modernité, la mobilité, l’adhésion des chauffeurs, des secteurs mais arrêtez d’essayer de gagner du temps.  Et surtout n’ajoutez pas 2000 dossiers de plus à Actiris. Ils ont déjà assez de travail comme cela… Venez enfin avec une solution, cela fait sept ans que vous faites cela et aujourd’hui tout ce que vous avez à nous dire c’est que vous avez besoin de temps….  Cela dépasse l’entendement. On ne peut plus l’accepter» s’indigne David Leisterh.
 
« La Cour s’est basée sur une ordonnance qui date de 1995, une époque où les smartphones, les nouvelles technologies étaient encore à leur préhistoire.  Entretemps, le monde s’est modernisé. La mobilité a évolué et on peut s’en réjouir dans le cadre d’une nouvelle mobilité à Bruxelles où nous cherchons toutes et tous des alternatives à la voiture individuelle.  Deux mille personnes ont pu trouver un emploi grâce à cette modernisation et ont pu  nourrir leurs familles.    Ces deux mille personnes veulent travailler ! déplore David Leisterh.  Lorsque le monde évolue, un Gouvernement doit également pouvoir s’y adapter. Or c’est quelque chose que le Gouvernement bruxellois a oublié ou négligé.  Dans quelques heures ces deux mille personnes ne pourront plus travailler…  Elles attendent au moins des mesures transitoires et elles attendent une réforme du secteur qui offre un bon compromis, une belle réforme, à la fois pour le secteur des taxis et pour les chauffeurs LVC. »
Le groupe MR est prêt à venir voter à n’importe quelle heure, il demande que le Gouvernement trouve une solution pour les chauffeurs qui sont dehors et qui vivent un drame.

Gestion de la crise sanitaire : un manque de proactivité et d’écoute

Il est primordial de tirer les enseignements de la crise sanitaire. Profitons des auditions des experts de terrain pour ne plus connaître une telle situation.

Un taux de surmortalité plus élevé à Bruxelles

Pour Alexia Bertrand, le but de la commission Covid est de comprendre ce qu’il s’est passé. En outre, la surmortalité à Bruxelles est plus importante que dans les autres grandes villes du pays. Entre le 16 mars et le 17 mai 2020, la surmortalité atteint 82 % à Bruxelles, soit deux fois plus que sur l’ensemble du pays (39 %). À titre de comparaison, Anvers a connu une surmortalité de 25 % et Liège de 68 % durant cette même période.

Les maisons de repos bruxelloises ont également connu un taux de surmortalité élevé. Pour Alexia Bertrand :  » La Flandre et la Wallonie ont réussi à rendre leurs administrations (Aviq, etc.) performantes bien plus rapidement que la Région bruxelloise ».

Un manque de proactivité

Selon David Leisterh, beaucoup de choses ne fonctionnaient déjà pas à Bruxelles en matière de santé. Quand il a pris ses fonctions juste après les élections régionales, Alain Maron savait qu’Iriscare n’avait pas de contrat de gestion. Si Bruxelles a réagi entre la première et la deuxième vague, c’est surtout grâce aux acteurs de terrain, aux bourgmestres.

Pour les deux députés, le Gouvernement bruxellois aurait dû être plus solidaire envers Alain Maron. En effet, toutes les compétences sont restées concentrés sur le Ministre bruxellois. Le Gouvernement bruxellois aurait dû répartir la charge de travail.

Enfin, pour les deux libéraux, Alain Maron a manqué de productivité, de créativité, d’initiative, d’écoute.

 

Retrouvez l’article de la Libre Belgique en cliquant ICI.

Le fisc bruxellois est à nouveau malmené

La Cour des Comptes se montre sévère avec le fisc de la Région bruxelloise. Les comptes généraux ont reçu une « opinion défavorable » de l’instance. Deux administrations bruxelloises sont impliquées. Je serai particulièrement attentif l’an prochain concernant l’évolution de ces deux administrations. En attenant, il s’agit d’un nouvel élément handicapant pour la relance bruxelloise.

Bruxelles Fiscalité : de « graves lacunes » dans la comptabilité

Pour rappel, Bruxelles Fiscalité prélève l’impôt en Région bruxelloise. Pour la Cour des Comptes, Bruxelles Fiscalité présente une comptabilité avec de graves lacunes. Cette dernière conduit à de multiples erreurs dans la comptabilité économique et budgétaire.

Il y a des écarts trop importants entre les chiffres de Bruxelles Fiscalité et ceux qui se retrouvent dans la comptabilité de la Région. Évidemment, cet argent n’a pas disparu. Il s’agit essentiellement de technique comptable.

Enfin, d’après son directeur général, Dirk De Smedt, le problème est résolu. En effet, grâce à un nouveau système instauré la semaine dernière, ces lacunes seront réglées. Je suivrai la situation de près.

Service Budget et Finances de la Région bruxelloise : « des manquements et erreurs »

Pour la Cour des Comptes,  des « manquements et erreurs » existent dans l’évaluation de certaines valeurs, d’absence de méthodologie transmise pour certains calculs, d’erreurs et d’omissions dans l’enregistrement de certaines dépenses, etc.

À ces constats, je me pose plusieurs questions. Est-ce que l’impôt est correctement et justement prélevé? Est-ce que les Bruxellois sont privés de moyens pour la relance et pour de nouvelles politiques? Voici un nouvel élément handicapant pour la relance bruxelloise.

Retrouvez l’article complet de La Libre en cliquant ICI.

Bruxelles : Une revalorisation rapide des barèmes des soignants

Ce samedi 2 mai, j’ai demandé au Gouvernement bruxellois d’agir dès maintenant pour que le personnel soignant des hôpitaux publics soit mieux rémunéré dès l’été prochain en Région bruxelloise. Le Gouvernement bruxellois, qui s’était d’ailleurs engagé à agir en janvier dernier, doit prendre sans attendre les mesures qui s’imposent pour combler l’écart de revenus observé au détriment des infirmier(e)s de la capitale.

Région bruxelloise: un sous-financement du barème du personnel des soins de santé

L’écart mensuel de salaire du personnel soignant bruxellois se situe dans une fourchette allant de 50 à 150 euros net par mois par rapport à celui de ses homologues flamand et wallon. En l’absence d’un budget depuis de nombreux mois, et sans réelle volonté politique, le Gouvernement bruxellois est paralysé, prisonnier de son indolence.

 

Pour retrouver l’article complet de BX1: CLIQUEZ ICI

Coronavirus : Le Groupe MR au Parlement bruxellois dénonce un retard de paiements des primes de fermeture

La Libre Belgique fait état des déclarations du Groupe MR suite au retard de paiements des primes de fermeture.

Le MR, via Clémentine Barzin, avait pointé ce problème le 1er avril dernier au Parlement bruxellois. « Le gouvernement Vervoort s’était alors engagé à rendre le formulaire disponible pour la prime de 4.000 euros pour ce mardi 7 avril. Mais selon elle, une semaine plus tard, ce n’est toujours pas le cas. »

En Région wallonne, la plateforme mise en place accueille les demandes depuis le 27 mars. selon le MR, 46.000 demandes ont déjà pu être introduites et sont en cours d’analyse.

Des démarches trop complexes en Région bruxelloise

Enfin, j’explique que le site internet dédié aux aides aux entreprises bruxelloise, le « 1819 » annonce que les entreprises bruxelloises devront fournir deux documents en plus du formulaire, à savoir leur dernière déclaration TVA trimestrielle (ou mensuelle) ainsi qu’une attestation bancaire, pour compléter leur dossier. Or, ce n’est pas le cas en Wallonie. Or, de telles démarches qui complexifient le processus n’existent pas en Wallonie.

Pour retrouver l’article de La Libre Belgique: CLIQUEZ ICI.