Ma réaction sur la dégradation du rating de Standard & Poor’s

À 17h, nous avons appris que l’agence de notation Standard & Poor’s venait encore de dégrader la notation de la région Bruxelles Capitale, qui devient le canard boiteux du pays. Après le rapport alarmant de la Cour des comptes, c’est un nouveau coup de semonce pour tous ceux qui veulent construire l’avenir de Bruxelles. Concrètement, Bruxelles va avoir plus de difficultés à mener des politiques économiques et sociales et sera handicapé dans sa capacité à financer des investissements stratégiques.

Chaque heure qui passe, c’est un peu plus de dette qui se creuse. Nous ne pouvons attendre la constitution d’un prochain gouvernement pour adopter les mesures nécessaires. Opposition et majorité doivent travailler en ce sens, dans l’intérêt général.

Je demande que le Ministre Président convoque sans délai une réunion des têtes de liste régionales pour faire toute la transparence sur la situation et rendre des comptes sur les mesures d’urgence que le gouvernement compte prendre. Le MR est prêt à soutenir toute mesure allant dans le bon sens.

Développement urbanistique : Le Gouvernement bruxellois dérape une nouvelle fois

On n’attendait plus rien de ce gouvernement mais il se débrouille encore pour nous décevoir.
Hier, la Secrétaire d’état chargé de l’urbanisme devait présenter devant le Parlement une nouvelle copie de son RRU.
Nous pensions que le temps passant, la nouvelle version aurait pris compte de toutes les critiques du secteur.
Que nenni….
Parmi toutes les erreurs de ce plan, je vois trois grands axes qui n’ont pas été pris en compte.
D’abord, l’explosion des décisions arbitraires qui découleront de ce plan, va forcément avoir un impact néfaste sur les travaux. On sait que le principal chantier pour lutter contre le réchauffement climatique est l’isolation du bâti. Forcément, en allongeant la durée de délivrance des permis, vous n’aidez pas.
Ensuite, en apportant les mauvaises réglementations à un secteur, vous créez de l’incertitude. Or, c’est l’incertitude qui empêche l’investissement et qui in fine, empêche les entreprises de créer des emplois car elles n’ont plus confiance en l’avenir.
Enfin, le logement à Bruxelles comme partout est soumis à une logique de marché. Or, comme dans tout marché, si vous voulez faire baisser les prix, il faut augmenter l’offre. Comment pensez-vous augmenter l’offre en freinant les constructeurs ? Mécaniquement, ce RRU entraînera une augmentation des loyers et prix d’acquisitions.
Comme Monsieur Jourdain qui faisait de la prose sans le savoir, ce RRU impacte l’emploi, le logement, la lutte contre le réchauffement climatique.
Saluons quand même cet exploit, un dernier strike de ce gouvernement pour finir en beauté !

Notre projet, c’est de faire en sorte que Bruxelles fasse à nouveau rêver

Invité politique sur La Première, j’ai réagi à l’annonce des listes bruxelloises divulguées la veille lors du congrès du MR Bruxelles.Sophie Wilmès, Hadja Lahbib et Michel De Maegd et moi sommes honorés de la confiance qui nous est témoignée pour mener les listes fédérales et régionales vers la victoire le 09 juin 2024.

La tâche ne sera pas simple car, sans le MR au pouvoir, c’est la gauche qui creusera encore davantage le fossé dans lequel se situe Bruxelles. Nous voulons mettre en place les réformes nécessaires dès les 100 premiers jours. Mais pour atteindre ce but, nous avons besoin de vous. Consacrez nous un peu de temps et devenez un ambassadeur libéral en complétant ce formulaire : https://lnkd.in/ebufyW2K

Je crois qu’il faut comprendre qu’à Bruxelles, ça fait 20 ans qu’en tout cas le MR n’a rien à voir avec ce qui s’est passé. L’état de la situation à la gare du Midi, je suis désolé mais c’est eux, ce n’est pas nous. La précarité dans toute une série de quartiers, le taux de chômage qu’on a vu grimper c’est eux, ce n’est pas nous […]. Donc oui, nous au MR, on a un projet qui réforme Actiris, Bruxelles-Propreté et nous pensons qu’il reste toute une série d’autres situations qui ne sont pas assez efficaces. Si nous sommes élus, notre projet serait mis en place dès les cent premiers jours car il n’y a pas de temps à perdre« .

« À Bruxelles, 1 enfant sur 4 n’a plus rien dans son frigo, une famille sur 2 n’a pas de médecin généraliste alors qu’on est la capitale de l’EuropeQuand vous avez un projet libéral et émancipateur, vous voulez créer la classe moyenne, recréer de l’emploi, attirer les entreprises […] Faire en sorte que Bruxelles à nouveau fasse rêver, ça, c’est notre projet […]. Il faut réduire des inégalitésNous allons mener une campagne comme on le fait depuis des années, de terrain : rue par rue, porte à porte, quartier par quartier pour avoir le mandat le plus fort possible et être inévitable autour de la table afin de pouvoir lancer nos réformes« .

 

Retrouvez l’intégralité de l’interview sur La Première.

Des réformes dès les 100 premiers jours

Pour La Capitale, j’ai donné une interview des mesures que nous allions prendre si nous montons au pouvoir durant la prochaine législature.

Nous monterons dans le Gouvernement si nous  avons un mandat fort de  l’électeur. Dans les 100 jours, je veux que les réformes en termes de marché de travail, de mobilité, de   délivrance de permis, de propreté et les grands chantiers soient lancées et déposées au Parlement. Les caisses de la Région bruxelloises sont non seulement trouées, mais, derrière cela, elle a contracté une multitude d’emprunts qui ont fait exploser la dette. Celle-ci a triplé en dix ans. Le gros enjeu, c’est de recréer de la capacité fiscale à Bruxelles et refaire fonctionner l’entreprise «Bruxelles». Nous avons plusieurs propositions.

D’abord, faire une réforme du marché du travail extrêmement rapide et efficace. Il faut s’assurer qu’il y  ait un « match » entre le  nombre de demandeurs  d’emploi et les métiers en pénurie. Deuxièmement, il faut s’assurer que les entreprises reviennent à Bruxelles. Actuellement, elles sont 3.000 à la quitter chaque année ! Elles crient régulièrement les solutions pour inverser cette tendance.Troisièmement, assurer  un sentiment de sécurité  qui soit total. On a main tenant des fusillades à la Toison d’Or, à la Gare du Midi et à la Gare du Nord. Pour moi, c’est la condition sine qua non : plus de policiers ; des policiers sur le terrain ainsi que des caméras ; des sanctions qui soientappliquées. Et enfin : refaire du beau à Bruxelles. C’est la propreté bien sûr et cela  nécessitera une réforme totale de Bruxelles Propreté. Il faut « magnifier » des endroits à Bruxelles. On n’y arrivera pas avec l’argent public car les caisses sont vides. Il faut tendre la main au secteur privé.

Retrouvez l’interview complète dans La Capitale.

Stop à la logique de l’arrosoir à subsides

Pour La Libre Belgique, je dénonce la logique d’arrosoir à subsides qui serait à l’œuvre chez Innoviris, dans certaines aides accordées.

Le parlement bruxellois entame cette semaine des discussions budgétaires qui s’annoncent tendues. Les comptes d’Innoviris, un OIP (organisme d’intérêt public) qui soutient la recherche et l’innovation en Région bruxelloise, a retenu notre attention.

Innoviris est loin d’être l’OIP bruxelloise la plus critiquable. Mais en creusant, nous constatons que, même là-bas, s’applique la logique de l’arrosoir à subsides. C’est la technique classique à Bruxelles. Après cela, certains s’étonnent encore qu’il n’y ait plus d’argent public pour financer le métro Nord….

L’objet initial d’Innoviris est génial. Mais débloquer l’équivalent d’un appart deux chambres pour financer une pièce de théâtre, cela ne va pas. La recherche et l’innovation, ce n’est pas la culture. Est-on est les seuls à penser qu’un OIP de recherche et d’innovation n’a pas pour objet d’investir dans un champ agricole, une friterie ou une pièce de théâtre ? Je n’en comprends pas l’intérêt, si ce n’est un intérêt politique.

La majorité des subsides listés par la Cour des comptes est, en toute logique, allouée à des sociétés privées clairement actives dans des projets innovants, à des universités ainsi qu’à quelques communes. Le MR a toutefois identifié une trentaine de subsides (pour un total de 1,8 million d’euros) dédiés à différents organismes dont la finalité innovante paraît, à leurs yeux du moins, peu évidente.

Les libéraux citent notamment les 275 640 euros octroyé aux « plaisirs chiffonnés”, une compagnie de théâtre qui “questionne la place de l’artiste au sein du secteur des arts vivants”, les 11 000 euros octroyés à By Dewez, une friterie du parvis de Saint-Gilles qui “réinvente le Fritkot”, les 61 984 euros pour la coopérative du chant des Cailles, à Watermael-Boitsfort, “qui promeut une agriculture respectueuse de la terre et des humains, viable, émancipatrice et créatrice de liens sociaux”, les 65 500 euros à “Les Meutes”, une ASBL ixelloise “travaillant à la réalisation d’œuvres visuelles plurielles”, les 49 690 euros à Cultureghem ASBL, un laboratoire d’initiatives d’entraide vers un avenir plus durable en ville, etc.

PFAS : le MR souhaite qu’Alain Maron s’explique au parlement

Le MR souhaite entendre le ministre bruxellois de l’Environnement, Alain Maron (Ecolo), en commission de l’Environnement du Parlement régional, mercredi prochain lors d’un débat d’actualité, à propos du dossier de la pollution aux PFAS.

Même si le ministre se veut rassurant, il doit venir rendre des comptes devant la représentation régionale au plus vite. L’urgence l’impose pour ne pas créer la panique. Nous n’accepterons aucune mise en danger de nos concitoyens.

Logement : « Nous devons faciliter l’accès aux crédits »

Pour le président du MR bruxellois David Leisterh, le logement social n’est pas la seule perspective en terme de logement.

il faut arrêter, comme le fait le PS, d’imprimer dans la tête des Bruxellois que le logement social est la seule perspective qui s’offre à eux en termes de logement . Il existe un manque de contrôle évident. De même, les critères d’adhésion à un logement social ne sont pas assez stricts. Ils ouvrent la porte à des personnes qui n’en ont peut-être pas besoin. Dans le discours de la gauche, on entend que ça : logement social, aider les plus précaires, etc. Oui, il faut aider les plus en difficulté, oui on a besoin de logements sociaux mais de façon temporaire. Cela ne doit pas être une perspective à vie. Nous voulons sortir de cette philosophie socialiste qui consiste à assigner de nombreux Bruxellois à résidence et à assistance, dans un logement social .”

3 mesures

Face à la hausse permanente du prix au mètre carré à Bruxelles, à la hausse du prix des loyers, le MR propose trois mesures. La première consiste à booster les prêts en second rang via le Fonds du Logement. “ Le Fonds apporterait, à taux zéro ou très préférentiel, les 20 % du montant du prêt aujourd’hui exigés par les banques et les droits d’enregistrements. Ce premier boost permettrait à la jeunesse bruxelloise d’accéder plus facilement à la propriété.”

Deuxième axe : accélérer le processus de délivrance des permis. “À Bruxelles, ça prend trois fois plus de temps qu’en Flandre ou en Wallonie.

Enfin, le MR entend jouer sur la fiscalité. Et propose de diminuer les droits d’enregistrement. “ On ne pourra jamais concurrencer la Flandre (3 % contre 12 % à Bruxelles, NDLR) mais 6 % à Bruxelles serait l’idéal, via pourquoi pas une diminution progressive.”

Le MR n’est par ailleurs pas opposé à un encadrement ou blocage des loyers. “ Mais avec contrepartie. Nous proposons un système de conventionnement. Le propriétaire plafonne son loyer. En échange, il bénéficie de mesures fiscales privilégiées, d’une accélération des démarches administratives s’il veut rénover son bien. C’est du gagnant-gagnant.

Retrouvez l’article de la DH

Sécurité : La Gare du Midi, c’est la pointe de l’iceberg

Sur La Première avec Thomas Gadisseux, j’ai pu souligner les problèmes d’insécurité à Bruxelles.

La Gare du Midi, c’est la pointe de l’iceberg. Vous avez d’autres quartiers et d’autres gares à Bruxelles où la spirale négative de l’insécurité est de plus en plus forte. Et moi, je viens ici pour tirer la sonnette d’alarme en la matière. Pourtant, si vous regardez pas très loin, vous avez des tas de villes qui ont su, en appliquant une méthode claire et en ayant une autorité forte, inverser la tendance et faire baisser drastiquement en quelques années le taux de pourcentage de délinquance. Mais pour ça, vous avez besoin d’une méthode forte et d’une autorité forte à Bruxelles. Ces deux ingrédients manquent drastiquement à Bruxelles.

Une question d’autorité

Ça n’est pas toujours une question d’effectif. C’est aussi souvent une question d’autorité. Si vous n’avez pas une application effective des peines et des sanctions, ça ne sert à rien. Je vous donne un exemple. Samedi, lors de l’opération coup de poing, c’est 56 personnes qui ont été arrêtées, c’est 47 illégaux. Je vous fiche mon billet que 24h plus tard, ils étaient relâchés. Vous n’avez donc pas une application effective, dissuasive des peines. Alors, est ce qu’il faut pour autant effacer le débat sur le renforcement des moyens ? Bien sûr que oui. Il faut renforcer les moyens de la police au niveau fédéral, au niveau local aussi. On dépense en Belgique plus de 100 milliards en politique sociale et moins de 10 milliards dans les départements d’autorité. Le problème il est là aussi. Mais si vous croyez qu’en Belgique, et singulièrement à Bruxelles, on peut continuer à dépenser toujours plus sans parallèlement appliquer des réformes importantes, entre autres ici en matière d’application des peines, alors c’est qu’on n’a pas la même analyse du pays, ni de la Région.

Retrouvez mon interview complète ici. 

 

Emploi & Formation : changer l’approche à Bruxelles

Il faut changer fondamentalement d’approche.

 

ANALYSE :

* En 2022, ce sont à peine 14.645 chercheurs d’emploi qui ont été formés par Bruxelles Formation sur une moyenne de 86.000 demandeurs d’emploi inoccupés pour cette même année ;
* Ces chiffres interpellent parce que si on prend un secteur en particulier, celui de la construction, secteur qui sera capital pour rénover le bâti trop ancien de Bruxelles, et qu’on y analyse la liste des fonctions critiques publiée par Actiris, on observe qu’il y a 17 métiers dans ce secteur qui sont en pénurie de main d’œuvre.
* Pourtant, entre août 2022 et juillet 2023, Actiris n’a reçu seulement que 2.362 offres d’emploi pour ce secteur. Ce nombre est assez faible et prouvent que Actiris et les entreprises doivent mieux travailler ensemble.
* Mais aussi : trop peu de chercheurs d’emploi se tournent vers la formation alors que notre Région compte actuellement 108 métiers identifiés comme fonctions critiques.
* Rappel : en juillet 2023, notre Région comptait 89.231 demandeurs d’emploi inoccupés dont 47,5% d’entre eux le sont depuis plus de 2 ans.

 

MESSAGE :

* Bruxelles compte un taux de chômage de 11,4% et nous dépensons deux fois la moyenne de l’OCDE en allocations de chômage. Et dans le même temps, il y a presque 200.000 emplois disponibles en Belgique.
* Il m’est insupportable de tolérer le statut quo, alors qu’il est possible d’améliorer la vie de nombreuses familles et de faire progresser notre pays.
* Pour cela, il faut travailler en amont et en aval.
* En amont, on voit que l’offre de formation existe, certes, mais semble trop peu connue.
* En aval, il faut prendre le taureau par les cornes.
* Perdre son travail ou ne pas en trouver est une épreuve difficile. On peut donc augmenter les allocations dans les premiers mois, pour ne pas ajouter un choc financier à un choc moral.
* En parallèle, je sais que la réalité est parfois plus complexe mais symboliquement je pense que oui, ceux qui sont en bonne santé mais de mauvaise foi et veulent profiter des efforts des autres en refusant plusieurs offres d’emploi ou de formation doivent comprendre que ça ne va pas. Après deux ans d’inactivité il faut qu’il y ait soit une sanction financière importante soit le démarrage d’un cycle de travail d’intérêt général, pas pour le plaisir de sanctionner mais pour garder le lien avec le monde de l’emploi et pour participer aux efforts collectifs.
* Actuellement, cette méthode n’est pas employée et on voit le résultat : près de 50% des demandeurs d’emploi à Bruxelles le sont depuis plus de 2 ans.
* Je suis président de CPAS et je sais que parfois les difficultés de la vie sont violentes à encaisser. Je sais aussi que nous vivons dans un pays où on donne le temps pour s’en sortir mais aussi les moyens pour y arriver. Ce sont des droits salutaires dans une démocratie comme la nôtre. Mais à cela, des obligations logiques en découlent. Certains les oublient trop souvent, avec comme résultats les deux articles ci-dessous.

Indépendants : les oubliés de la politique bruxelloise

(Jeunes) indépendant(e)s ? Y a une bonne nouvelle dans le courrier du jour :

Je rencontre presque tous les jours des indépendants, entrepreneurs, chefs d’entreprise.

Ma compagne a lancé son super petit Tea Room pendant deux ans (avec une employée à charge). J’ai longtemps été indépendant complémentaire.

On ne mesurera jamais assez le volume de risque et de stress que représente l’aventure entrepreneuriale.

Parmi ceux-ci, devoir payer ses charges, cotisations, etc. est indéniablement un des éléments les plus lourds à vivre.

Surtout au début, vous pouvez sentir que votre projet démarre mais vous avez besoin de temps. Rome ne s’est pas construite en un jour. Les charges et factures, par contre, elles, s’envoient bien en un ou deux jours.

Souvent, ce sont précisément ces charges trop élevées qui forcent les indépendants à ne pas se payer (alors qu’ils ont travaillé) ou pire, à arrêter.

Pourtant, le nombre d’indépendants a augmenté de 32% pour les 18-22 ans et de 26% pour les 22-25 ans entre 2018 et 2022. Sur l’ensemble des catégories d’âges, l’augmentation est de 14%.

C’est bien mais il en faut plus encore et surtout, il faut s’assurer que celles et ceux qui se lancent ne doivent pas arrêter.

Au contraire, il faut que leur projet fonctionnent et que elles/ils doivent engager.

Dans ce cadre, je voulais vous partager une information importante, trouve-je : sous l’impulsion du Vice-Premier Ministre David Clarinval, la cotisation pour les premiers mois d’activité a été réduite en vue de donner un coup de pouce aux jeunes indépendants.
Lors du lancement d’une nouvelle activité, il est primordial de pouvoir disposer de fonds pour louer un immeuble ou pour investir dans du matériel. Cette baisse de cotisation vise précisément à aider à dégager des marges pour ce faire et ainsi aider les nouvelles entreprises, primordiales pour notre économie.

Il reste encore beaucoup de travail, entre autres pour bien communiquer ces mesures.

Mais Rome ne s’est pas faite en un jour.

A l’époque toutefois, ils avaient peut-être le temps. Aujourd’hui, vu l’état de nos finances publiques et les défis qui se présentent à nous, ce temps on ne l’a pas et il nous faudra plus d’indépendants.

Il nous faudra aussi réformer nos institutions publiques, en commençant par parfois changer la mentalité dans certaines administrations : oui, il faut accompagner un indépendant et pas directement penser à le sanctionner parce que la taille de sa devanture n’est pas exactement aux normes.

Mais ça, c’est un autre débat pour une prochaine fois.