Axer les formations vers les métiers en pénuries

Sur LN24, j’ai souligné l’importance d’axer les formations vers les formations en pénurie. En effet, à Bruxelles, il y a 85.000 demandeurs d’emploi et 113 métiers en pénurie. J’estime qu’il y a un match à créer entre ces métiers en pénurie et les demandeurs d’emploi par le biais de la formation.

Plusieurs des métiers en pénurie exigent une formation longue, mais d’autres, comme l’Horeca ou plusieurs métiers techniques, demandent une formation plus courte.

Quand on regarde la Belgique, on observe une grande différence entre la Flandre qui connait les mêmes métiers en pénurie que Bruxelles et la Wallonie mais un taux d’emploi beaucoup plus élevé. On doit regarder ce qu’il se fait là-bas et s’en inspirer pour remettre davantage de demandeurs d’emploi au travail.

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Commission Uber : Le vente tourne

Alors que la commission Uber a été créée pour déterminer les potentiels rôles d’influence exercés par Uber à Bruxelles, certains réseaux de taxis n’auraient pas été en reste.

Leur immixtion jusqu’aux plus hautes sphères du pouvoir bruxellois a été révélée aujourd’hui en commission par Monsieur Ed-Denguir (Président de la FEBET). Ce dernier parle de confusion entre « lobbying » et « clientélisme politique » de la part de certains réseaux de taxi.

David Weytsman, Vice-Président de la Commission Mobilité, : « Le Gouvernement a fait toutes les erreurs : laisser pourrir la nécessaire réforme, laisser 1000 chauffeurs LVC sur le carreau, défendre des intérêts corporatistes contre l’intérêt général ainsi que la mobilité et les clients bruxellois, accentuer le manque de concertation entre les acteurs du taxi, tout cela en découvrant une collusion entre le secteur taxi et certains responsables politiques. ».

David Leisterh, Président du MR bruxellois et chef du groupe MR au parlement bruxellois : « Dans ce contexte, nous demandons la réaudition urgente de Sam Bouchal, Président de BTC afin de faire toute la clarté sur les pratiques d’influence et l’intensité du corporatisme qui a bloqué la réforme Taxi depuis plusieurs années. Pour le MR, la priorité a toujours été d’accepté des mesures visant à faire du secteur du transport rémunéré de personnes, un pilier de la mobilité au service de l’ensemble des Bruxellois. »

Friche Josaphat, Good Move : je fais le point

Pour LN24, je reviens sur deux sujets forts de l’actualité : la Friche Josaphat et Good Move. Pour le premier, je regrette le choix du Gouvernement bruxellois de vouloir supprimer un pan de la biodiversité bruxellois. Pour le second, Good Move a manque de méthode et de talent. Le Gouvernement a créé des quartiers enragés, et non apaisés.

Friche Josaphat : préserver la biodiversité

Au lendemain des marches pour le climat, le Gouvernement bruxellois nous avait promis de la verdurisation. À la place, on a vu naître des blocs de béton et puis, maintenant, des murs de béton sur la Friche Josaphat. Or, cette Friche a été reconnue par des scientifiques comme un lieu ayant une haute valeur biologique.

De plus, plusieurs enquêtes publiques concluent leur rapport en expliquant que le projet amener par le Gouvernement bruxellois (construire des logements sur cette Friche), n’est pas le projet souhaité par les habitants du quartier.

Depuis le début de ce dossier, le MR a été proactif en déposant un texte pour préserver cette espace de biodiversité. Avec Gaëtan Van Goidsenhoven, le MR Bruxelles demande qu’une partie de la Friche devienne une réserve naturelle. Nous estimons qu’il existe d’autres espaces prêts à être réhabiliter pour accueillir de nouveaux logements (gare du Midi, zone du Canal, Marina, etc.).

Good Move : ni talent, ni méthode

La philosophie de Good Move est, sur papier, bonne : moins d’embouteillages, moins de pollution. Toutefois, le Gouvernement bruxellois n’y a mis ni talent, ni méthode. Bruxelles a perdu 5 ans. Bruxelles est encore plus en retard en termes de mobilité. Au lieu d’avoir des quartiers apaisés, on se retrouve avec des quartiers enragés.

Sur les 20 dernières années, c’est à peine une quinzaine de kilomètres de lignes de tram, métro et bus en plus. Il faut également une plus grande concertation lorsque vous impactez les quartiers en termes de mobilité. Au moins 50% du quartier doit être consulté.

Retrouvez l’interview complète ICI.

Friche Josaphat : Ecolo-Groen s’inspire des bleus pour faire du vert !

Par les voix de David Leisterh et Gaëtan Van Goidsenhoven, respectivement chef de groupe et député de la commission de développement territorial du Parlement bruxellois, le groupe MR dénonce le double discours d’ECOLO sur le dossier emblématique de la friche Josaphat et la tentative de passage en force du PS. La tentative de passage en force du PS en vue de lotir une partie de la friche est à la fois brutale et déloyale car elle remet en cause la démarche globale du PAD tout en imposant une politique du fait accompli visant à refermer le débat sur les objectifs de préservation de la biodiversité. Nous craignons que le conflit frontal entre PS et Ecolo n’aboutisse qu’à des conséquences particulièrement négatives pour la qualité de vie des Bruxellois.

« La Déclaration de politique générale de la majorité bruxelloise PS-ECOLO de 2019 prévoit que des arbitrages devront être trouvés pour concilier la construction de logements et la préservation de la biodiversité sur les grands sites stratégiques, explique David Leisterh, chef de groupe et président du MR bruxellois. Tout le monde savait déjà à ce moment que la friche Josaphat était le site symbolique par excellence qui cristallisait les tensions sur ces enjeux. Or, cela fait désormais près de 4 ans et nous n’avons jamais vu ECOLO proposer concrètement quelque chose pour le site ».

Son collègue Gaëtan Van Goidsenhoven, qui suit le dossier de la friche depuis près de 10 ans, avait d’ailleurs travaillé sur une solution alternative, en défendant à l’été 2021 une proposition de résolution visant à créer une réserve naturelle sur la partie ouest de la friche, tout en permettant le développement mesuré de logements sur les parties les moins intéressantes du point de vue de la biodiversité. « Alors que ce texte se voulait constructif et pouvait être débattu démocratiquement au sein du Parlement bruxellois, il fut balayé d’un revers de la main par les partenaires écologistes ! » s’irrite Gaëtan Van Goidsenhoven. On nous promettait alors qu’une solution serait trouvée au Gouvernement et qu’un texte parlementaire était dès lors inutile. Nous voyons bien le résultat : le dossier est complètement bloqué et est reporté chaque semaine lors de l’ordre du jour du gouvernement depuis juillet 2022 ! ».

Les députés libéraux jugent cette attitude irresponsable du point de vue de la gouvernance publique : « Des centaines de milliers d’euros ont déjà été dépensés pour les différents projets de Perspective, de la Société d’aménagement urbain, de Citydev et de la SLRB, ainsi que pour la mise en œuvre du dialogue compétitif avec les partenaires privés pour la réalisation des travaux sur le site, sans parler des concertations inter-cabinets, des dialogues avec les communes de Schaerbeek et d’Evere et des multiples discussions parlementaires sur le sujet » expliquent-ils. Aujourd’hui, alors qu’ECOLO n’a jamais défendu aucune proposition alternative concrète, ils envoient soudainement leurs co-présidents déclarer qu’il ne faut plus rien construire du tout sur la friche ! ».

« La proposition de création d’une réserve naturelle que Gaëtan Van Goidsenhoven et mon groupe ont défendue agit comme un premier électrochoc sur ECOLO, qui se désintéressait jusqu’alors complètement de cette question cruciale de la présence de la nature en ville », rajoute David Leisterh.

Le groupe MR réclame que ce dossier puisse être débloqué rapidement au profit de la qualité de vie des Bruxellois, en réexaminant les pistes de solutions qu’ils avaient eux-mêmes défendus concrètement dès 2021.

Le MR recale le plan Good Living

Si le MR Bruxelles accède à la majorité régionale en 2024, nous nous engageons à annuler le futur règlement d’urbanisme s’il reste en l’état.

« Un plan inapplicable”

« Le problème de l’actuelle RRU, trop strict et entraînant des dérogations systématiques, est bien connu. Mais on n’est pas obligé de faire le grand écart et de faire reposer un règlement sur des principes flous comme la “densification équilibrée” ou le “respect de la scénographie urbaine”, explique Gaëtan Van Goidsenhoven.

David Leisterh complète : « On va aller vers un urbanisme de l’opposition systématique où tout sera contestable puisqu’il n’y a pas de règles. Cela met les promoteurs dans une position d’incertitude. Nous avons donc peur que le secteur en pâtisse et avec lui, l’emploi« .

Geoffroy Coomans souligne enfin que « sur les gabarits, aucune limite claire n’est indiquée pour les bâtiments les plus larges« . Le MR veut proposer un système de “cônes de vue protégée” pour épargner les perspectives remarquables de Bruxelles comme la vue sur la Cathédrale ou le Palais de justice par exemple. “On ne veut pas d’un urbanisme réglementé au doigt mouillé.”

Des règles trop restrictives

Certaines règles du texte en débat sont trop restrictives et dogmatiques. En effet, la majorité prévoit qu’en voirie publique, la surface de pleine terre végétalisée représente au moins 10 % de la superficie de cette voirie. Or, selon Vincent De Wolf, « il n’est pas fait mention des rues ou le bâti est ancien, très implanté dans certains quartiers. Faciliter l’infiltration de l’eau dans le sol est une bonne chose, mais dans certains endroits, cela peut endommager le bâti”.

Stationnement : des imprécisions

On fixe des objectifs de réduction de place de stationnement sans même connaître la situation exacte à Bruxelles. La fin du stationnement en épi concernera à terme 13 000 places. Certaines communes seront plus impactées comme Koekelberg pour laquelle ce type de stationnement représente 19 % des emplacements de parking. Quelles compensations sont prévues ?” s’interroge Anne Charlotte d’Ursel.

 

Retrouvez l’article complet de la DH.

Fonction publique : un meilleur contrôle des résultats

Sur LN24, j’ai défendu l’idée d’un service public mieux controlé pour plus d’efficacité, notamment pour les hauts fonctionnaires.

Quels résultats ?

Il faut une véritable évaluation du résultat produit par le haut responsable d’une instance publique. Certains hauts fonctionnaires gagnent un salaire élevé alors que les résultats de l’instance publique ne sont pas à la hauteur qu’ils devraient être.

On doit évidemment se concentrer sur le montant des salaires, un débat doit avoir lieu. Mais il ne faut pas oublier la culture des résultats. Les instances publiques bruxellois conditionnent la vie de 1.200.000 Bruxellois

L’opposition présente dans les CA des OIP

Enfin, toujours concernant la transparence de la fonction publique, il est primordial d’ajouter les partis de l’opposition dans les CA des Organismes d’Intérêt Public. Le MR est dans l’opposition depuis 20 ans. Autrement dit, depuis 20 ans, le MR apprend par la presse ce qu’il se passe dans les hautes instances des organismes publics. Cette donnée doit changer.

La méthode de la gauche ne fonctionne pas

La gauche, à Bruxelles, a créé une série d’organismes publics, parapublics, eux-mêmes contrôlés en interne par je ne sais combien de personnes, dont l’efficacité peut être remise en question. C’est la technique classique de la gauche à Bruxelles. Si ça ne fonctionne pas, on subventionne une ASBL. Si ça ne fonctionne toujours pas, on donne un kicker à cette ASBL. Toutes ces actions résultent en une perte d’argent public, votre argent qui mérite d’être utilisé correctement.

 

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Le MR, 1er parti en 2024, pour redresser Bruxelles

Sur BX1, j’ai fait le point sur différents sujets d’actualité. Il revient notamment sur le service citoyen obligatoire et les raisons pour lesquelles le MR doit être le premier parti en 2024.

Le MR, 1er parti en 2024, pour redresser Bruxelles

Le MR est dans l’opposition depuis 20 ans, et cela se ressent.

  • Bruxelles a un des taux de chômage les plus élevés d’Europe
  • Bruxelles a un des taux de pauvreté les plus élevés d’Europe
  • 40.000 personnes et 3.000 entreprises quittent Bruxelles chaque année
  • Bruxelles, c’est un communautarisme de certains qui brise le vivre ensemble que devrait être cette région aux 183 nationalités
  • Bruxelles a malheureusement une mobilité imaginée par des donneurs de leçons et faite de bloc de béton qu’on a appelée good move
  • Bruxelles, c’est une crise budgétaire où la dette a triplé en 10 ans et où le déficit est passé de 150 millions à 2 milliards

Les Bruxellois veulent une autre alternative. Et pour cela, nous abattons un travail de terrain depuis plus d’un an. Nous sommes tous les week-ends et en semaine aussi, dans la rue à frapper aux portes, à aller sur les marchés pour convaincre de l’idéologie libérale.

Un service citoyen obligatoire pour aider les jeunes

À Bruxelles, il existe des quartiers où des jeunes ont connu leurs parents et leurs grands-parents qui cherchaient un emploi,  qui voulaient sortir de cette situation mais ne trouvaient pas la porte.

Le service civil obligatoire est une des solutions. Dans un monde de mondialisation où justement, on cherche à rencontrer le monde dans son ensemble, il faut d’abord qu’on apprenne à se connaître soi-même, à découvrir un maximum de ses passions, de ses opportunités.

Le service citoyen actuel n’est pas suffisant, il n’y a qu’entre 500 et 1000 personnes d’inscrites. Pour David Leisterh, il faut implémenter ce service via une activité en deux temps. D’abord nous voulons que des jeunes venus de toute la Belgique se retrouvent pour une période de tronc commun pendant laquelle nous organiserons des débats et différents ateliers autour de la citoyenneté. Ensuite, nous offrirons aux jeunes la possibilité de rejoindre différents organismes tels que des ASBL, des entreprises, des acteurs sportifs, ou encore des CPAS et le secteur social.

 

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Mon discours lors des voeux 2023 du MR Bruxelles

Mesdames, messieurs les Ministres,
Mesdames, Messieurs, les Parlementaires,
Mesdames, Messieurs les mandataires locaux,

Cher GL, notre Président,
Chère Julie, ma Présidente,

Chères amies,
Chers amis,

Bonsoir et bienvenue !

En chemin pour me rendre dans cette magnifique salle de La Madeleine, et alors que j’admirais la collection automne-hiver 2022-2023 des blocs de béton du gouvernement bruxellois, je me suis rappelé que ma résolution principale de cette année était –  outre de tout faire pour gagner les élections en 2024 – de dire plus souvent merci.

C’est en fait un peu égoïste parce que vous savez, quand vous êtes dans l’opposition à Bruxelles et que chaque jour vous rongez votre frein face aux chiffres du chômage ou des salaires à vie de certains hauts fonctionnaires parachutés, vous avez besoin d’espoir et d’optimisme pour tenir le coup.

Et du coup, vous verrez que dire merci est une résolution magique qui vous apporte espoir et optimisme :  vous verrez, dites-le avec le sourire et regardez celui que vous faites naître chez la personne à qui vous le dites.

Du coup, égoïstement, mais aussi pour se donner à toutes et tous espoir et optimisme, une fois n’est pas coutume, je voudrais d’abord commencer par les remerciements cette année – qui sont un peu une autre manière de souhaiter les vœux – et remercier une personne qui incarne l’espoir, qui nous a toutes et tous impressionnés par sa force de travail, ses compétences et sa défense de nos valeurs malgré des années ô combien compliquées pour elle : Sophie, merci !

Au MR, à Bruxelles, on a la chance d’avoir des femmes d’exception. Dans le parti frère aussi d’ailleurs. Je pense aussi à Hadja, Valérie…

Merci à tous les collègues du parlement, qu’il soit régional, fédéral ou européen. Les amis, chaque jour vous démontrez qu’une autre voie est à portée de main – merci à vous !

Vous savez au MR, on a aussi des hommes d’exception. Merci à nos bourgmestres, Vincent, Boris, Frédéric. Merci à vous les gars, vous n’imaginez pas le nombre de mandataires autour de vous qui en ce moment ont l’espoir de marcher dans vos pas libéraux.

Merci à vous, sympathisants, militants, membres, mandataires qui vous mobilisez déjà comme jamais, sous la pluie, le week-end, pour porter votre projet dans vos communes. Vous donnez un espoir phénoménal à ce parti, à Bruxelles.

Merci à notre président, qui ne retient pas ses efforts pour nous faire gagner – jusqu’à en piquer mon morceau de galette des rois la semaine passée où se trouvait la fève, tout ça pour pouvoir porter la couronne ne 3ème fois consécutive. La vérité a ses droits !

Merci aux collaborateurs de l’ombre qui me permettent d’être devant vous ce soir.

Merci à Julie, sans qui tout ça, sans qui tout moi ne serait pas.

Pourquoi je tente d’entamer ces voeux sur une touche d’espoir, d’optimisme et de joie ?

Parce que – dans la reconquête de Bruxelles, qui est notre mission – cet optimisme qui nous anime va être testé. Va être challengé. Va être attaqué.

1/ Il va d’abord être challengé face aux constats qui sont ceux de Bruxelles

Et il y a une chose sur laquelle toutes les Bruxelloises et tous les Bruxellois sont d’accord – ces constats, ils ne sont pas le bilan des Libéraux puisqu’on est dans l’opposition depuis bientôt 20 ans.

– le fait que bruxelles ait un des taux de chômage les plus élevés d’Europe – on peut dire tout ce qu’on veut mais c’est pas nouS
– un des taux de pauvreté les plus élevés d’Europe – idem
– 40 000 personnes qui quittent chaque année – idem
– 3000 entreprises qui leur emboitent le pas – idem
– un communautarisme de certains qui brise le vivre ensemble que devrait être cette région aux 183 nationalités – idem
– une mobilité imaginée par des donneurs de leçons et faite de bloc de béton qu’on a appelée good move – c est pas nous
– Une crise budgétaire où on a triplé la dette en 10 ans et où le déficit est passé de 150 millions à 2 milliards – c’est pas nous.

Et je le dis toujours très clairement – pas à vous – mais peut-être certains dehors : si par le plus grand des hasards, ces constats ne vous choquent pas : ne votez pas pour nous.

2/ non, ne votez pas pour nous parce que si nous gagnons – et c’est bien là que notre optimisme sera aussi mis à mal – notre victoire sera une promesse différente des autres : celle de remettre au centre de notre capitale des valeurs fortes : l’émancipation par le travail, la méritocratie et la fin de l’assistanat.

Tout le monde mérite sa chance : de Cureghem à Fort J, de Stockel à Ribeaucourt, nous garantirons à chacun une égalité des possibles, une égalité des droits mais aussi et surtout l’égalité des devoirs. D’une part, chacun doit pouvoir entreprendre, trouver un job qu’il aime, réussir sa vie comme il l’entend. D’autre part, nous n’accepterons aucune excuse venant de ceux qui parfois expriment leurs émotions en cassant et en transgressant les lois.

En fait, ce que je veux dire à tous les travailleurs et travailleuses, entrepreneuses et entrepreneurs, et celles et ceux qui veulent bosser : tenez bon, on arrive !

Et à tous les casseurs, fauteurs de trouble, délinquants : baissez d’un ton, montez le son et écoutez nous bien : on arrive –

Et quand je parle de la valeur travail, je ne le dis pas pour faire bien face à vous, je le dis parce que c’est grâce à cette valeur que je suis devant vous ce soir : petit-fils d’une aide-ménagère qui travaillait derrière les hauts fourneaux de Cockerill, fils d’une aide-soignante : je sais que c’est le travail qui émancipe, je sais que c’est le travail qui permet d’ouvrir le champ des possibles, et je sais que quand nous mettons au cœur de notre raisonnement la valeur travail, nous posons en réalité la bonne et seule question: nos enfants, vivront-ils mieux ou moins bien ?

Les amis, en 2024 c’est ce choix que les Bruxellois et les Belges auront à faire. Quand les électeurs auront en main leur bulletin de vote à Bruxelles, ils ne feront pas un choix entre une beaucoup trop de partis et beaucoup trop de candidats, non. Ils feront un choix entre poursuivre ce qui est fait depuis 20 ans … ou ouvrir cette nouvelle ère que Bruxelles attend.

bxl yeux tête ? Fier de bxl – pas de bashing

Parce que : regardons en face ce que nous propose ce gouvernement : c’est une supercherie à grande échelle.

Pour eux, quel que soit le problème, ils ont toujours les trois mêmes solutions : I/ on crée un organisme public qui se révèlera probablement inefficace, II/ on subventionne à tout va des asbl sans vraiment contrôler leur utilité et puis si ça ne marche pas, III/ on dira que c’est de la faute du fédéral.

On a le droit a quelques variantes parfois, certaines asbl ont des kickers d’autres pas, certains sujets ont le droit à de beaux blocs de béton, d’autres pas, certains fonctionnaires ont des salaires à vie d’autres pas.

Je terminerai avec un dernier élément.  Nous avons longtemps eu une chose, une unique chose à envier à ces partis : la culture du terrain et du compagnonnage.

C’est ce que nous faisons de plus en plus, mais si nous voulons gagner il faut y aller encore plus fort. Je sais que nous entrons dans une année électorale et que pour la plupart, nous savons tous où nous aimerions être en 2024, sur quelle place, dans quel rôle.

Nous savons ce que le parti peut faire pour nous. Pensons surtout à ce que nous pouvons faire pour le Parti mais surtout pour Bruxelles.

Ce sera dur, mais c’est notre seule façon de gagner en 2024. Après 20 ans dans l’opposition, la victoire ne se décrète pas, elle se construit.

Ce soir, vous l’aurez remarqué, j’ai mis des baskets. Parce que Bruxelles a besoin d’un patron qui quitte ses pantoufles et qui se met à bosser.

Bruxelles a besoin de bosser

Bruxelles a besoin de responsabilité

Bruxelles a besoin d’humanité

Bruxelles a besoin de baskets.

Bruxelles a besoin de réformes et donc d’un mouvement…

Bruxelles a besoin de vous !

Vous êtes tout ce que je souhaite de plus précieux à Bruxelles en 2023 – pour ça, bonne année, bonne santé… et en route vers la victoire.

Un service citoyen obligatoire pour les jeunes

Nous voulons instaurer le service citoyen obligatoire pour les jeunes. Il s’agirait d’un des moyens de réponse face aux récentes épisodes de violence. Ce service serait également une possibilité pour les jeunes de trouver leur voie.

En Allemagne et en France, 140.000 et 40.000 jeunes participent respectivement au service citoyen. Le service citoyen, différent du service civil, est un programme pour les jeunes de 18 à 25 ans qui sont prêts à s’engager, pendant 6 mois, dans le projet solidaire de leur choix.

Un des moyens de réponse face aux récents épisodes de violence

On se le rappelle, Bruxelles a connu plusieurs faits de violence fin 2022 (émeutes après Belgique-Maroc, violences envers la police). face à ces hausses et à cette répétition d’épisodes violents, le MR se tourne vers le service citoyen obligatoire, notamment sur Bruxelles.

Il existe déjà un service citoyen en Belgique, mais il est peu connu et sous-financé. En Région bruxelloise, le budget qui y est consacré n’a pas évolué depuis sept ans et ne permet de le proposer qu’à 118 jeunes par an. A tire de comparaison, il concerne 140 000 jeunes par an en France, 40 000 en Allemagne, 40 000 en Italie…

Trouver sa voie

En 2022, c’est près de 120 jeunes bruxellois qui ont fait le choix de s’engager dans un service citoyen. Grâce à l’octroi d’un subside de 40.000 euros, ils ont pu, six mois durant, « s’engager dans des projets utiles à la collectivité.

La mise en place d’un tel service à Bruxelles d’abord fait sens et servirait d’exemple. Bruxelles reste un laboratoire pour la Belgique en raison de son statut de grande ville. Automatiquement, il y a un effet loupe, un effet grossissant sur certaines problématiques. Il y a une érosion du respect de l’autorité au sens large, que ce soit vis-à-vis de la police, des services de secours, des pompiers, de la justice…. Les évènements, les faits divers et l’actualité brûlante à Bruxelles que l’on a connus ces derniers mois en témoignent malheureusement. Il y a une difficulté de plus en plus grande à se retrouver sur un socle commun de valeurs qui fonde la cohésion sociale.

 

Le MR exige l’arrêt immédiat des salaires à vie et l’annulation des parachutages

Durant la législature 2009-2014, le Gouvernement bruxellois (composé à l’époque du PS-Ecolo-Les Engagés) a décidé que les hauts fonctionnaires, après 10 ans de carrière, conserveraient leur salaire à vie. Cette mesure entre en vigueur maintenant.

Le MR exige l’arrêt immédiat des salaires à vie et l’annulation des parachutages. Il faut supprimer ce Win for Life pour les hauts fonctionnaires bruxellois. Cette affaire est symptomatique de tout ce qui ne va pas dans l’administration bruxelloise à l’heure actuelle : aucune transparence, des parachutages de personnes à des postes pour lesquels il n’y a pas de qualification, des avantages perçus en marge de la prise de fonction et un système auquel il faut mettre fin immédiatement.