LOGIS-FLOREAL : quid de leur rénovation et du suivi de la pétition ?

Aujourd’hui, en commission au Parlement bruxellois, nous avons eu l’occasion de traiter la problématique de la rénovation des maisons sociales du Logis-Floréal et plus particulièrement de la pétition https://democratie.brussels/initiatives/i-140
Bravo aux pétitionnaires qui dénoncent la rénovation des maisons… à l’identique ! Conséquence : dans cette rénovation, on retrouve tous les défauts énergétiques de l’époque, entre autres celui de la pose de simple vitrage : une absurdité en pleine crise énergétique et vu l’urgence climatique.
A l’occasion de cette commission au Parlement bruxellois, le Secrétaire d’Etat compétent et Monuments et Sites étaient présents.
Ils ont annoncé avoir décidé d’un gel des travaux actuels tant ils ne sont pas adaptés à la crise énergétique et à l’urgence climatique.
Clairement, nos maisons du Logis-Floréal ne peuvent pas rester des passoires énergétiques, surtout après avoir subi de lourds travaux!
Ils ont également annoncé travailler à un autre système, plus performant.
Lors de mon intervention, j’ai salué l’arrêt de cette erreur (la pose de simple vitrage). Toutefois, je garde une crainte : quid de la prise en compte de l’urgence? Les maisons ont besoin de nouveaux chassis et de vitrage performant et elles ont déjà trop attendu!
Il faut agir vite : la crise énergétique est là et l’hiver est à nos portes. Rappelons aussi que le problème n’est pas neuf, les habitants m’en parlent depuis si longtemps.
Autre source d’inquiétude, cette (nouvelle…) rénovation aura un coût et l’origine du financement n’est pas encore claire.
Pour mes amis du quartier, j’ai aussi relayé vos soucis souvent rappelés : le problème de luminosité dans certaines maisons déjà rénovées, le suivi du chantier parfois difficile ou encore la condensation trop forte. Je propose de reposer une question au parlement d’ici un mois pour voir comment évolue le dossier en fonction de l’urgence.
Courage et à très bientôt pour la suite.

Viaduc Herrmann-Debroux : le Gouvernement bruxellois ne vous dit pas tout

Ces derniers jours, les médias ont beaucoup parlé de la destruction du viaduc Herrmann-Debroux. En effet, le Gouvernement bruxellois prévoit une potentielle destruction pour 2030. Mais, ce dernier ne nous dit pas tout.

Un aménagement pas si bien réfléchit

Tout d’abord, je tiens à souligner que ce viaduc est une balafre d’une ancienne époque. Sa destruction doit être réfléchie et aménagée. Or, le Gouvernement bruxellois ne vous raconte pas tous les aspects.

Un parking de dissuasion trop petit

Afin de réduire le nombre d’entrées de véhicules, une des solutions envisagées consiste en l’instauration de parkings de dissuasion. Bruxelles compte en mettre un, mais il sera trop petit. À peine quelques centaines de places pour les milliers d’automobilistes wallons qui arrivent chaque matin dans la capitale.

Transports en commun : trop de ruptures de charge

Habituellement, lorsque vous créer un parking de dissuasion, vous l’accompagnez de transports en commun efficace et rapide. Or, les automobilistes qui se gareront au parking devront emprunter 3 à 4 transports minimum pour se rendre dans le centre. Ils devront d’abord prendre le tram 8 à l’Adeps, puis descendre à Herrmann-Debroux et ensuite changer à Merode. Ce procédé est très lourd pour quelqu’un qui se rend tous les matins sur Bruxelles.

Au MR, nous proposons de prolonger le métro Herrmann-Debroux en aérien jusque l’Adeps (le prolonger en souterrain couterait beaucoup trop cher).

Le tram 8 coupé en 2

Le Gouvernement bruxellois compte couper la ligne de tram 8 en deux. Autrement dit, au carrefour Herrmann-Debroux, il faudra descendre du tram, traverser la chaussée et le reprendre pour continuer. Il n’y aura plus de continuité de la ligne comme c’est le cas aujourd’hui. C’est à nouveau très lourd pour les personnes venant de Watermael-Boitsfort ou de Woluwe qui devront prendre un transport supplémentaire alors qu’il s’agit de la même ligne.

Herrmann-Debroux : inquiétudes

Dernièrement, j’ai interrogé la Ministre de la Mobilité, Elke Van Den Brandt concernant l’évolution du PAD Herrmann-Debroux. Vous trouvez le compte-rendu de la question ci-dessous.

 

Question de David Leisterh

Comme la presse en a fait état au cours des dernières semaines, de très nombreuses craintes ont été communiquées au sujet de l’évolution du PAD Hermann-Debroux. Le PAD Hermann-Debroux relève d’une importance considérable puisqu’il redessine la zone autour de l’E411. Il prévoit notamment la destruction du viaduc Hermann-Debroux et la transformation de l’autoroute en boulevard urbain.

Nous avons reçu plusieurs témoignages de riverains qui se plaignent d’une situation intenable dans le nord de Watermael Boisfort qui est frappé par un trafic de report après la fermeture d’une des quatre sorties de la E411 vers la ville, à savoir le pont Fraiteur. Ils s’inquiètent de voir les mêmes difficultés de circulation multipliées dans tous l’est de Bruxelles si le viaduc est fermé sans que des alternatives pour les navetteurs soient assurées.

De plus, il apparait que les habitants des quartiers concernés d’Auderghem et les autorités communales ont été consultés dans le cadre d’une enquête publique mais, ce ne fut pas le cas pour le collège provincial du Brabant wallon.

  • Pourriez-vous faire le point sur l’évolution du PAD Hermann Debroux ? Est-ce qu’un comité de pilotage a déjà été constitué ? Si oui, qui en sont les membres ? Quels sont les sujets discutés lors des réunions ? Quelles sont les prochaines étapes ?
  • Quelles sont les alternatives qui seront offertes aux navetteurs une fois le viaduc fermé ? Seront-elles immédiatement disponibles après la fermeture ?
  • Confirmez-vous ne pas avoir consulté les autres régions ? Dans l’affirmative, comment expliquez-vous cela ?

 

Réponse de Elke Van den Brandt, ministre

Je vous rappelle que ce PAD est principalement de la compétence du Ministre-Président Vervoort.
Pour répondre à l’opérationnalisation du PAD Herrmann-Debroux, une plateforme régionale a été mise en place par Perspective.Brussels. Elle doit dans un premier temps :
– Sensibiliser tous les acteurs et les administrations à prendre la main sur leurs objectifs,
– Établir un calendrier par phasage des opérations à venir,
– Budgétiser les études et les travaux nécessaires.

Cette plateforme est pilotée par le Ministre-Président et le Secrétaire d’Etat en charge de l’Urbanisme.
Une première réunion s’est tenue fin décembre, elle portait exclusivement sur les études nécessaires pour l’infrastructure routière.
La prochaine réunion abordera les sites en accroche.

Pendant la destruction du viaduc, l’axe Léonard-ADEPS sera réaménagé pour permettre de réduire la pression automobile sur l’entrée de ville et garantir la fluidité du trafic à l’intérieur de la Région.

En parallèle, la STIB prévoit d’offrir une nouvelle liaison de tram vers la Forest de Soignes, tel que prévu dans Good Move et annoncé dans la déclaration de politique générale. Il est donc prévu de construire un débranchement de la ligne de tram 8 entre Herrmann-Debroux et l’ADEPS. A cet endroit, un Hub de mobilité est aussi prévu afin de pouvoir laisser sa voiture en entrée de ville et opter pour un engin de mobilité partagée, stationner son vélo ou prendre les transports publics. Ce projet de Hub est en cours d’étude et analyse par parking.brussels.

Un rapport sur les incidences environnementales (RIE) accompagne le PAD. Le RIE a étudié l’impact du plan sur la mobilité et propose une série de recommandations. Je vous confirme que ce RIE, disponible sur le site de Perspective, étudie finement tous les impacts potentiels du projet urbain Delta, lequel vise, à terme, je le rappelle, une augmentation significative de la qualité de vie des Bruxellois-es, victimes aujourd’hui de l’infrastructure et de la mobilité de transit qu’elle génère.

Comme nous l’avons toujours dit, la réussite de ce projet suppose aussi des concertations et des stratégies à l’échelle métropolitaine. Ce travail sera évidemment fait, en temps voulus, dans le cadre de la définition et du calibrage du projet.
Je rappelle toutefois que dans le cadre de l’enquête publique, les régions ont été amenées à rendre leurs avis. De plus, nous sommes en concertation avec la Flandre, notamment sur base des projets par « De Werkvennootschap ».
Enfin, nous allons organiser une réunion d’information auprès des deux autres régions avant le passage du PAD en 3eme lecture.

Chant des Cailles : prendre en compte la pression démographique dans le quartier

Ce mardi 15 février, nous avons débattu au Conseil communal du Chant des Cailles. Le MRGM souhaite que l’on prenne en compte la pression démographique dans le quartier.

Rappel des faits

« Le terrain du chant des cailles, à Watermael-Boitsfort, appartient à la coopérative de locataires sociaux le Logis Floréal. Lors de l’achat du terrain, cette coopérative s’est vue imposer comme condition d’y construire des logements sociaux. En attendant le début des travaux, le Logis Floréal a donné l’accès au terrain à une ASBL, la ferme du Chant des Cailles, qui y développe une activité agricole citoyenne. Aujourd’hui, le Logis a un projet de logements prêt à être mis en œuvre.

Le Plan Particulier d’Affectation du Sol (PPAS) lancé pour planifier le développement de tout le quartier alentour, allait rendre des conclusions positives pour des constructions de logements sur le terrain. Olivier Deleuze, bourgmestre Ecolo de la commune, décide alors de suspendre le PPAS et s’oppose catégoriquement à toute construction sur le site pour préserver l’activité de la ferme urbaine. »

Trouver un terrain d’entente

La position du MRGM est claire : la pression démographique du quartier est déjà importante. Il faut un quartier apaisé. Or, le PS ne l’entend pas comme cela. Les trois partis ont décidé de se laisser un mois afin de trouver un terrain d’entente.

 

Article complet de la DH à retrouver ici. 

Chant des Cailles et quartier Archiducs : historique et perspectives

Sur BX1, j’ai parlé des perspectives concernant le Chant des Cailles et le quartiers Archiducs.

Des logements sociaux déjà existants

Ce périmètre a déjà, au cours des dernières années, connu la construction de plusieurs logements sociaux et de rénovation. En terme de bâti, il y a 20% de logements sociaux à Watermael-Boitsfort, soit le plus gros taux des 19 communes bruxelloises. Selon moi, Watermael-Boitsfort a déjà effectué sa part de solidarité.

Analyser ce qui peut et ne peut pas être fait

Il est primordial de faire un PPAS. Nous voulons étudier sur l’ensemble du territoire ce qui peut être fait, et ce qui ne peut pas être fait. Actuellement, nous avons mis en pause cette concertation (ce PPAS) car la Secrétaire d’État au Logement a expliqué que peu importe le résultat de cela, elle construira des logements sociaux dans ce secteur. Autrement dit, si la Ministre n’en tient pas compte et qu’elle construit sur le Chant des Cailles, elle peut très bien construire quelques centaines de mètres plus bas et renforcer la pression dans ce quartier-là. le MRGM veut éviter cela.

 

 

Plus d’infos ICI.

Retrouvez l’interview de BX1 ICI.

Pont Fraiteur : trouver une solution pour les riverains

Dernièrement, j’ai interrogé la Ministre de la Mobilité, Elke Van Den Brandt concernant la potentielle réouverture du pont Fraiteur dans les deux sens de la circulation ». Vous trouvez le compte-rendu de la question ci-dessous.

 

Question de David Leisterh 

Je connais bien ce dossier : j’habite non loin du pont Fraiteur. Sa fermeture a engendré deux types de problèmes. D’abord, les commerçants du cimetière d’Ixelles, fort nombreux, constatent une diminution de la fréquentation de leurs commerces.

Ensuite, le trafic de transit automobile s’est reporté sur une série de rues avoisinantes, dont la rue des Pêcheries à Watermael-Boitsfort, qui s’est transformée en « autoroute des Pêcheries ». Ce report de trafic engendre une dégradation rapide et importante du revêtement, une augmentation des nuisances sonores et une explosion du trafic. Il a également des effets sur la fluidité des transports en communs.

Cette fermeture occasionne donc une détérioration de la qualité de vie des riverains du pont Fraiteur et doit être revue.

Êtes-vous au courant des situations compliquées que cette fermeture a engendrées ? Prévoyez-vous, dans un délai le plus court possible, une réouverture de ce pont et/ou d’autres solutions qui auraient nettement moins d’impact, tant sur les commerces que sur les riverains ?

Réponse de Elke Van den Brandt, ministre.

La mise à sens unique du pont s’inscrit dans le projet plus vaste du réaménagement de façade à façade de l’avenue Fraiteur. Elle est essentielle pour répondre aux ambitions d’amélioration des transports en commun et aux ambitions du plan Good Move. Le pont et l’avenue Fraiteur cumulent les fonctions piéton plus (liaison intercampus), vélo plus (réseau express régional vélo) et transports publics confort. Il s’agit par ailleurs d’un réseau auto quartier.

Pour ce qui est des réseaux piéton plus et vélo plus, le pont Fraiteur – qui relie les deux plus grands campus de notre Région comptant des dizaines de milliers d’étudiants – avait vraiment besoin d’être révisé afin d’améliorer les modes actifs. Quelque 3.500 étudiants et 500 enseignants de l’ULB empruntent le pont chaque jour. La mise à sens unique offre une amélioration importante du confort et de la sécurité des piétons, des personnes à mobilité réduite et des cyclistes. C’était indispensable. Sans la mise à sens unique, les vélos devaient se déplacer dans la circulation automobile.

Concernant le réseau de transports publics confort, la ligne du bus 71 est la première ligne du pays. La déclaration de politique régionale en a fait une ligne Chrono, c’est-à-dire qu’un bus y passe toutes les trois minutes. La mise à sens unique du pont Fraiteur a fait gagner un temps précieux aux 500.000 passagers par mois.

Si nous voulons augmenter l’attractivité du transport public, nous devons absolument rendre les lignes plus rapides et régulières, particulièrement des lignes aussi importantes que la ligne 71.

Enfin, le nouvel aménagement a apaisé la circulation du quartier du Cimetière d’Ixelles. Ce quartier subissait beaucoup de trafic de transit, qui constituait deux tiers du trafic sur le pont. Très animé, le quartier méritait ce nouveau plan de circulation et une canalisation du trafic sur les grands axes.

L’avenue Maurice, par exemple, est une voirie locale qui subissait un trafic de transit insupportable. Elle a vu le nombre de voitures diminuer de plus de 200 véhicules par heure aux heures de pointe.

Bien entendu, la création d’un report de trafic dans les quartiers avoisinants est contraire au plan Good Move et ce n’est pas l’objectif. Le trafic de transit doit être maintenu sur les axes structurants et il ne peut causer de nuisances dans les quartiers. Nous avons donc pris très au sérieux les remarques des communes d’Auderghem, Ixelles et Watermael-Boitsfort. Une consultation des trois communes a eu lieu le 28 octobre dernier.

Bruxelles Mobilité a évalué et quantifié les nouveaux itinéraires de trafic de transit dans les autres quartiers. Le projet a été observé à l’aide de différents comptages, données de véhicules traceurs et observations par caméra.

Un report de trafic a en effet été constaté sur l’itinéraire Pêcheries-Visé, une voirie auto confort. En comparant le temps de parcours sur l’itinéraire Pêcheries-Visé entre octobre 2019 – avant la crise sanitaire, donc – et octobre 2021, nous constatons une augmentation de quatre à cinq minutes en heures de pointe (matin et soir). En octobre 2021, le trafic était pratiquement revenu à 100 % de celui enregistré avant l’épidémie de Covid-19.

Pour le parcours entre la rue des Trois Tilleuls et le rond-point du cimetière d’Ixelles, nous ne notons pas d’augmentation significative du temps de parcours en heures de pointe du matin, et une augmentation de deux minutes en heures de pointe du soir. En dehors des heures de pointe, l’augmentation des temps de parcours est peu, voire pas significative sur tous les itinéraires.

L’objectif est de rechercher des solutions pour réduire l’impact négatif sur les riverains. Un retour à la situation antérieure n’est pas envisageable puisqu’il réduirait à néant le gain en mobilité active, en transports publics et en qualité de vie pour le quartier.

Les autres options envisageables feront l’objet d’une étude de mobilité supplémentaire qui sera lancée sous peu par Bruxelles Mobilité et dont le comité d’accompagnement réunira les trois communes concernées. Cette étude comprendra également un volet participatif.

Il est à noter que le plan Good Move vise à diminuer le trafic sur toutes les voiries, y compris les voiries auto confort.

Dès que l’étude complémentaire aura été finalisée et que le comité d’accompagnement aura terminé son travail, nous reviendrons sur ce projet.

Réplique de David Leisterh

L’organisation d’une concertation, le plus rapidement possible, avec les acteurs et les communes, est une bonne idée. Je ne peux que vous encourager, même si je pense que ce n’est pas l’option que vous retiendrez, à revenir à la situation précédente. Lorsque cette concertation aura débouché sur une solution, il restera encore à l’appliquer sur le terrain.

En attendant, la vie des riverains de ce pont est très difficile. Il faut entendre leur détresse et y apporter une solution. Il est temps de trouver une solution pérenne pour la mobilité à Bruxelles, en concertation avec les acteurs publics et privés.

Réponse de Elke Van den Brandt, ministre

Je tiens à souligner le gain réalisé en matière de modes actifs et de fluidité des transports en commun, et plus précisément du bus 71, sur le tronçon en question.

Je ne partage pas votre vision selon laquelle ce qui a été gagné d’un côté a été perdu de l’autre. Nous allons, bien entendu, chercher des solutions pour remédier au report partiel de trafic constaté. À cet effet, un comité d’accompagnement a été mis en place et une étude de mobilité supplémentaire est en cours. Des réponses seront ainsi apportées afin de renvoyer le trafic sur les axes structurants. Je suis sûr que nous reviendrons encore sur ce sujet à l’avenir.

La Déclaration de Politique Générale 2018-2024 en quelques phrases

#WB1170 Watermael-Boitsfort mérite une ambition qui dépasse le jeu politique et son arène… elle mérite une ambition qui vise à co-construire les projets avec ses citoyens.

La volonté d’associer les habitants et les acteurs de quartier est en effet mise en avant à intervalles réguliers dans la DPG. Elle sera d’ailleurs rapidement confrontée à un exercice grandeur nature : celui de l’élaboration du PPAS dans le Quartier Archiducs (c’est-à-dire un Plan Particulier d’Affectation du Sol à la demande des habitants #Avotreécoute qui permettra de renforcer la recherche d’un développement équilibré dans le quartier).

Par ailleurs, le Quartier Archiducs est un quartier qui connait une grande transformation : Archiducs Sud s’apprête à accueillir 59 nouveaux logements moyens locatifs, une nouvelle crèche et une nouvelle maison médicinale. En face, le bâtiment Hector Denis ouvrira, en mai prochain, ses portes à 44 nouveaux logements sociaux.

On s’en réjouit. Il n’en reste pas moins qu’il s’agit d’un challenge pour la commune, que ce soit dans le cadre de l’accueil des nouveaux habitants mais aussi en termes d’accompagnement social.

#Seniors1170

Ainsi, les besoins du CPAS sont grandissants : “La Note de Politique Générale l’a compris et reprend cette volonté de donner les moyens à l’institution pour faire face à l’accroissement des demandes mais aussi à l’élaboration d’une vision à long terme, que ce soit via la rénovation et l’extension du service social mais aussi de la maison de repos (1/5è de la population boitsfortoise a plus de 65 ans).”

Tous ces objectifs doivent se faire dans une gestion saine du budget et des finances locales. Grâce à la bonne gestion de ces dernières années, nous avons pu accumuler des réserves que nous ne souhaitons pas thésauriser ad vitaem… et ce, afin de travailler sur :
– La diminution de la fiscalité ;
– Le maintien d’une réserve financière pour pouvoir faire face aux épées de Damoclès telles que le bâtiment AXA ou tous les autres bâtiments en rénovation (pour lesquels la commune ne touche plus de rentrée) ;
– Le temps, les moyens et les ressources humaines et financières à dégager pour, brièvement : mettre en place une classe à immersion dans une école communale, continuer à développer les infrastructures sportives, aider les lieux de rencontres en créant notamment un marché Logis-Floréal, en développant les apéros boitsfortois #QuartierWiener en dynamisant la Place Keym #QuartierKeym et son marché, en finalisant l’analyse du bail emphytéotique, en maintenant voire en développant le service des gardiens de la Paix et, enfin, en émettant la possibilité d’installer des caméras si des problèmes d’insécurité récurrents persistent à certains endroits…

#commerces1170

Watermael-Boistfort, commune verte, doit être un exemple en matière de transition écologique et énergétique #projetsdurables à travers de nombreuses solutions telles que la persévération de nos ressources, la rénovation des bâtiments pour les rendre les moins énergivores possibles et, en termes de mobilité, la mise en place d’un Plan STIB le plus ambitieux possible en concertation aussi avec les citoyens.

Nous sommes convaincus que la Déclaration de la Politique générale donne de l’éclat et de la couleur #énergienouvelle aux ambitions du Collège pour ces 6 prochaines années et pose les bases de la commune à l’horizon, pourquoi pas, 2030 #WB2030


Le château du parc Tournay-Solvay à la croisée de la science, de l’architecture et de la nature

Tout est désormais prêt pour rénover le château en ruines du parc Tournay-Solvay, « le plus beau de Bruxelles ». Il deviendra un centre pour la « crème des physiciens ».
Visite avec le Prix Nobel, François Englert, l’architecte Francis Metzger et la secrétaire d’Etat à la Recherche scientifique, Fadila Laanan.
Le château en ruines du parc de Tournay-Solvay, un parc de 7 hectares situé à l’orée de la forêt de Soignes, à côté de la gare de Boisfort, a enfin trouvé son avenir. Et s’il se concrétise bien, il croisera la science, l’architecture et la nature. Les trois se répondant l’un à l’autre.
François Englert, prix Nobel de physique en 2013 pour sa contribution capitale au mécanisme de Brout-Englert-Higgs, visite le lieu. A 86 ans, il n’hésite pas à emprunter les chemins boueux et glissants et à entrer dans le bâtiment abandonné depuis plus de 40 ans. Il arbore un chapeau rouge acheté en Chine pour l’équivalent d’un euro et une écharpe rouge. Avec sa barbe blanche, il a belle allure et nous parle avec enthousiasme du projet BEL.
Le centre BEL (pour Brout, Englert, Lemaitre, nos trois grands physiciens théoriques) est porté par quatre universités du nord et du sud du pays: ULB-VUB et UCL-KUL. Il veut devenir un centre qui réunira la « crème des physiciens du pays et de l’étranger ». « Une chapelle Reine Elisabeth pour scientifiques » appuie Fadila Laanan qui soutient le projet dans le cadre de ses compétences de secrétaire d’Etat à la Région bruxelloise pour la recherche scientifique.
François Englert refuse quasi toutes les innombrables sollicitations qu’il reçoit de donner son nom à des projets ou sa signature à des manifestes. Mais celui-ci l’enchante. Et toucher à la culture l’enthousiasme. L’an dernier, il a été très touché de recevoir un prix culturel, le prix Carla Fendi en Italie, à Spolleto, en marge du Festival des deux mondes, avec Peter Higgs et Fabiola Gianotti, la directrice du Cern à Genève.
« Il faudrait inscrire dans le bâtiment lui-même, dit-il, dans la pierre, une image du boson de Brout-Englert-Higgs, et une image de l’apport capital de Georges Lemaître dans la compréhension de l’expansion de l’univers. »
Science et libre-arbitre
Ce centre sera géré par une ASBL ou une Fondation indépendante et organisera, précise la note d’intention, un séminaire hebdomadaire en physique des particules, deviendra aussi un lieu permanent de rencontres pour étudiants et chercheurs nationaux et étrangers afin de favoriser leurs interactions et proposera des activités de sensibilisation du grand public à la physique des particules et à la cosmologie.
François Englert aime bien l’idée que ce centre soit en pleine nature, sous la frondaison de grands arbres, au milieu du chant des oiseaux, dans « le plus beau parc de la Région », juge l’architecte Francis Metzger chargé de la rénovation du château. « Les pensées créatives arrivent par les individus », dit-il. Englert propose qu’on étende les débats qui y seront organisés à d’autres disciplines connexes « comme la métaphysique. Qu’est-ce que les scientifiques ont à en dire? Personnellement, j’en suis arrivé à me dire que le libre arbitre n’existe pas. »
Francis Metzger qui regrette que l’architecture ne soit pas assez reconnue comme un art, parle d’un lien profond entre architecture et science: « Toutes les deux ont l’idée d’un projet qui se construit dans la durée et qui dépasse le présent. Toutes les deux se heurtent à la difficulté de se concrétiser dans une société qui cherche trop l’immédiateté. »
François Englert approuve et rappelle qu’entre son idée du mécanisme de Brout-Englert-Higgs, proposé en 1964 et sa vérification expérimentale au Cern à Genève en 2012 qui lui a valu le Prix Nobel, il lui a fallu 38 ans !
L’architecture, la science, la nature et l’art peuvent se retrouver aussi dans une certaine idée de la beauté, de la cohérence et de la simplicité, même si François Englert souligne à quel point il reste difficile de rendre accessible au public la physique actuelle, soulignant l’importance que peut avoir sur ce plan, un centre comme BEL.
Bruxelles aura donc un nouveau château et, de plus, affecté à la science et la réflexion. Après l’accord obtenu de la commission royale des monuments et sites, le permis de bâtir devrait être accordé dans quatre mois. Il y aura 16 mois de chantier.
La Région apporte 3,3 millions pour la Rénovation du château et Fadila Laanan y ajoute 1,23 million pour son aménagement intérieur. En 2014, une résolution avait étéprise par le Sénat à la suite du prix Nobel à François Englert, pour souhaiter la création d’un tel centre. Elle avait alors invité les universités à manifester leur intérêt après que la Région (le ministre-président Rudy Vervoort) ait lancé un appel à projet pour le château Tournay-Solvay.
© Stephanie Van hoof – extrait de l’article – “Un nouveau château à Bruxelles pour enchanter la science” La Libre Belgique – 11 fév. 2019