Si je me présente à vous c’est parce que je persiste à penser que l’engagement politique, bien que peu populaire, est utile.
Cette utilité, je la vis au quotidien dans le cadre du mandat que j’ai la chance d’exercer : Président de CPAS. Cette utilité, je la vis aussi aux côtés du Vice Premier Ministre, Didier Reynders, en tant que conseiller en Affaires sociales.
Cette utilité, je la traduis dans une vision politique claire que je veux vous partager : la construction d’un rempart contre la fracture sociale.
Cette construction est la clé de la réussite de notre avenir. A mes yeux, elle se réalise en trois temps et transcende les niveaux de pouvoir :
1. Les fondations : l’enseignement
L’excellence et l’équité de notre enseignement sont la base d’une vraie société de prospérité.
Pour ce faire, davantage de temps, de moyens humains et financiers doivent y être investis. La suppression du Décret Inscriptions doit être une première étape dans ce sens.
Revaloriser les écoles en difficultés et les professeurs en est une autre. Mieux intégrer les entreprises dans l’école et inculquer l’esprit d’initiative aux élèves pour les sensibiliser à, pourquoi pas, la création de leur propre emploi en est encore une.
Le Fédéral n’est certes pas compétent en matière d’enseignement mais je ne peux vous développer une vision politique sans en parler. Il n’empêche, depuis de nombreuses années, le Fédéral a octroyé une dispense de versement de précompte pour les chercheurs. Cette dispense a servi, indirectement, à refinancer l’enseignement, et il s’agit là du seul refinancement depuis trop longtemps.
2. Le ciment : le logement
En tant que Président de CPAS, j’ai rapidement pu dresser un constat évident : l’accès au travail est crucial, certes, mais l’accès au logement l’est tout autant.
Ce constat vaut pour tout le monde. Les jeunes ou moins jeunes, en couple ou pas, peinent à trouver un logement abordable dans Bruxelles. Les budgets mensuels sont largement mangés par un remboursement hypothécaire ou le payement d’un loyer.
Mais des solutions existent pourtant : transformer les bureaux inoccupés en logements moyens mais aussi promouvoir les AIS (Agences Immobilières Sociales) et instaurer l’allocation-loyer. Une autre, plus forte, est de baisser la TVA de 21% à 6% pour la construction de nouveaux logements pendant une période déterminée : le choc immobilier serait activé et… de l’emploi serait créé.
3. Les briques : le travail
Plus que jamais, il doit être mieux valorisé. Sans long discours, je vous propose 3 engagements :
• Pour ceux qui peinent à finir le mois : aucun impôt sur les 13.000 premiers euros gagnés.
• Pour ceux qui veulent travailler : un stage, une formation ou un emploi dans les 4 premiers mois de chômage.
• Pour ceux qui osent créer leur propre emploi : la suppression du paiement des cotisations sociales sur les trois premières personnes engagées.
Ce projet, que je vous partage en quelques lignes, est animé d’un état d’esprit simple : être utile.
Si vous aussi vous partagez cette vision, merci déjà de me donner cette chance de mettre ma passion à votre service.
David LEISTERH
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