Bruxelles est un mammouth infinançable à cause de ses structures

Le MR Bruxelles est entré en campagne ce dimanche 24 avril, à la suite de son grand congrès organisé au Docks Dome. Notre objectif est claire : se réimplanter dans le croissant pauvre de la capitale et ramener au bercail les libéraux ayant voté vert en 2019.

Pour l’Echo, je reviens sur nos objectifs et notre vision pour Bruxelles. À lire ici.

Une victoire en 2024 ne se décrète pas, cela se construit

Le PTB n’a pas le monopole du terrain. Nous aussi, nous devons être partout: au nord, au sud, au centre. Dans le croissant pauvre, le message s’adressera aux jeunes entrepreneurs. S’ils cherchent un parti qui veut les aider à lancer leur affaire et augmenter ce taux d’emploi d’à peine 60%, nous avons un projet pour faire de Bruxelles une pépinière de talents. Que les chaussées de Mons ou de Ninove soient tapissées en rouge au moment des élections, c’est quelque chose qui m’échappe.

A Sud, nous comptons récupérer les libéraux qui ont voté pour Ecolo en 2019. Quand on fait le bilan après 3 ans, Bruxelles est-elle devenue pionnière en matière de préservation de l’environnement ? Il faut me dresser le bilan des mesures prises à Bruxelles. Cette semaine, ils faisaient la chasse aux bornes électriques sauvages qui se multiplient faute d’infrastructure suffisante. Ils ont un plan de déploiement des bornes pour 2035. Pour nous, ils regardent l’heure sur une montre cassée.

Un tissu économique à revigorer

Le MR ne veut pas uniquement préserver la classe moyenne, mais aussi la créer. Il faut sortir de la culture de l’excuse pour entrer dans la culture du résultat. Ce n’est pas normal que l’aéroport de Zaventem cherche 1.000 personnes alors que c’est à 20 minutes de Molenbeek où le taux de chercheurs d’emplois est élevé. Beaucoup d’entreprises qui veulent se développer à Bruxelles ne trouve pas la main-d’œuvre.

Bruxelles n’a pas investi suffisamment des fonds européens dans la formation. À Malines, la création de la classe moyenne dans des quartiers difficiles s’est faite autour d’un cœur: une école d’excellence, avec de beaux bâtiments. Et autour, tu crées un biotope avec des services décentralisés d’Actiris et de Bruxelles Formation, une crèche pour s’occuper des enfants des parents qui se forment à côté. Tu amènes des asbl comme TADA ou Job Yourself pour susciter des vocations d’entrepreneurs. Le salut économique de Bruxelles passera entre autres par les jeunes des quartiers qui ont l’esprit d’entreprendre.

Bruxelles : une Région endettée

Il faut se poser la question de savoir où est passé l’argent du refinancement de Bruxelles. À partir de 2016, les dépenses augmentent et les recettes stagnent. Il y a eu une hausse du coût de la vie qui n’a pas été compensée par une hausse des personnes en mesure de contribuer. Mais il y a aussi les réformes de l’État qui ont fait de la Belgique et surtout de Bruxelles une région très compliquée. Et les gouvernements bruxellois successifs ont réussi à compliquer cela encore plus. On a créé des structures et des postes qui ont fait de Bruxelles un mammouth infinançable. Je ne vais pas stigmatiser une administration ici, mais je le dis clairement: si le MR est au gouvernement, il y aura une mise à plat des administrations.

Faire appel au privé pour le métro

La force publique n’est pas toute seule. Des acteurs privés sont prêts à mettre la main à la pâte pour faire progresser une ville plus rapidement. Comme à Genève, Bordeaux, Copenhague où ils ont fait de la gestion déléguée. En Flandre et en Wallonie aussi. Ce n’est pas une mesure dégueulasse. Il s’agit de confier la gestion de certaines lignes à une entreprise qui se paie selon un cadre réglementaire bien précis. Si l’on veut plus de bus, de trams et de métros à Bruxelles, on n’y arrivera pas avec l’impôt des Bruxellois, donc il faudra faire appel au privé.

Si nous sommes au pouvoir en 2024, nous poserons de nouvelles lignes sur la table, via la gestion déléguée», assure Leisterhqui prône notamment un prolongement de la ligne Herrmann-Debroux jusqu’au futur parking de dissuasion prévu en face de l’Adeps, dans le cadre de la démolition du viaduc.

Abattage rituel sans étourdissement: la position claire du MR

Nous sommes très très clairs. Si le texte arrive au Parlement bruxellois, on aura le même vote que celui que nous avons eu en Wallonie. J’ai visité les abattoirs d’Anderlecht avec l’esprit ouvert et j’ai vu les deux types d’abattage. Il n’y a pas photo. Au-delà du prescrit religieux, il y a le bien-être animal. J’entends les détracteurs de cette mesure qui estime qu’on se concentre trop là-dessus alors qu’il y a d’autres choses à faire en amont, notamment au niveau du transport. Il faut un plan global pour le bien-être animal, mais l’un n’empêche pas l’autre.

Mobilité : une immobilisme

Le discours pro-bagnole porté par certains, c’est quoi en réalité? C’est un discours qui vise à garantir que ceux qui ne peuvent pas faire autrement puissent utiliser leur voiture. On les stigmatise sans avoir créé un modèle alternatif assez crédible. Qu’on veuille diminuer l’impact de la voiture dans une grande ville, c’est le sens de l’histoire. Cette voie a été empruntée par un tas de villes depuis longtemps, tandis qu’à Bruxelles, il y a eu vingt ans de sommeil. Mais du jour au lendemain, on se réveille pour dire aux gens qu’il faut faire comme à Bordeaux, Amsterdam et Copenhague. Alors que c’est quelque chose qui se travaille, en marche accélérée parce qu’on ne peut plus attendre vingt ans. Avec un switch du jour au lendemain, vous imposez. Et en imposant, vous opposez.

L’après crise covid, une injustice pour les indépendants bruxellois

Ce mercredi 16 mars, j’étais sur La Libre Belgique avec monsieur David Clarinval pour défendre nos indépendants bruxellois.

Retrouvez l’article complet ici. 

Nos indépendants Bruxellois sont à bout !

Ces derniers mois, j’ai été à la rencontre d’une série d’indépendants qui nous ont crié leur appel à l’aide. À Bruxelles, ces appels n’ont pas cessé, bien que le Covid soit derrière nous.

J’ai pu poser 2 constats. Premièrement, la situation budgétaire de Bruxelles va nécessairement avoir besoin d’un reset économique. Deuxièmement, au travers du Covid, une foule de nouveaux métiers se sont créés, notamment dans le digital et auprès de jeunes.

Je veux soutenir ces volontés entrepreneuriales, mais hélas le message envoyé à ceux qui veulent se lancer à Bruxelles n’est pas le bon.

3.000 entreprises quittent Bruxelles chaque année, souvent pour la Flandre, car c’est un terreau fertile.

Indépendant à Bruxelles, un statut à part entière

Nos indépendants ont connu la problématique des tunnels, les attentats avant le Covid.

Je propose une action en deux temps à Bruxelles, sur le ‘comment aider’ les indépendants.

Nous demandons en urgence une commission spéciale sur les indépendants, qui entende les acteurs de terrain.

Je voudrais aussi une obligation de résultat pour aboutir à très court terme à une batterie de mesures très concrètes pour aider le secteur.

Il n’y a pas que le volet ‘aide’. On peut travailler à la fiscalité, à la formation etc.

Il y a une pénurie d’emploi dans certains secteurs. Il y a aussi le volet ‘démarches administratives’ : elles sont plus lourdes à Bruxelles que dans les autres régions pour se lancer ou poursuivre son activité. Je veux que Bruxelles devienne un laboratoire d’idées et non plus d’idéologies.

Bruxelles frappée plus durement que les autres régions

David Clarinval, Ministre fédéral des Indépendants, me rejoint et me soutiens sur plusieurs de ces points : « Pour l’Horeca, on constate que les aides bruxelloises ont été inférieures aux aides wallonnes et flamandes, sauf dans les boîtes de nuit etc. C’est regrettable que la Région bruxelloise ne soit pas plus attentive à ses moteurs. Au contraire, on les freine ! Se déplacer en voiture dans Bruxelles est devenu une galère monstrueuse et c’est fait exprès ».

Le fait est là, une entreprise Horeca d’une à quatre personnes a reçu 17 000 euros maximum d’aide à Bruxelles, 23 000 en Wallonie et jusqu’à 52 900 en Flandre.

Un rapport de l’Ipsa montre que la relance à Bruxelles est plus compliquée que dans les autres régions. Selon ce rapport, pour les entreprises d’un à dix employés, les pertes se chiffrent à 36 % à Bruxelles contre moins de 8 % au niveau belge par rapport à l’avant-crise.

Nous constatons que les indépendants bruxellois sont plus maltraités que dans les autres régions alors qu’il y a une pépinière d’indépendants à Bruxelles qui n’attendent que les conditions pour se déployer.

Actionnariat salarié : redonner un sens au travail

Cette semaine, au travers de plusieurs interviews dont celle de votre serviteur, le Trends-Tendance revient sur la proposition de développer l’actionnariat salarié. Article ICI.
On a souvent eu l’occasion d’en parler au travers de lives FB ou de visites de terrain mais concrètement de quoi s’agit-il ?

Origine de l’actionnariat salarié

L’idée ne vient pas de moi mais de De Gaulle déjà et a pour objectif de permettre aux employés d’une entreprise de se sentir davantage partie prenante de l’évolution de la société dans laquelle ils investissent une (très) grande partie de leur temps.

Comment mettre en place l’actionnariat salarié

Comment ? En leur permettant (à tous les employés – du cadre à l’ouvrier) de faire partie, de près ou de loin, de l’actionnariat de leur boite. Les formules pour y arriver existent déjà et sont nombreuses mais souvent trop compliquées et c’est ce qu’on propose de simplifier. En effet, plusieurs sociétés permettent déjà à leurs employés soit d’acheter une partie des actions du CEO (qui les revend), soit d’avoir une participation aux dividendes, soit, soit… les formules sont nombreuses et doivent le rester pour maintenir la liberté de choix des employeurs.

Infaisable ?

Outre que ça existe déjà et se développe de plus en plus (voir l’article), l’actionnariat salarié (ou populaire, je préfère) est une ambition. Il y a de nombreuses étapes avant. Aussi, jamais je ne voudrais que ça soit imposé aux entreprises, en tant que libéral je pense que les sociétés doivent rester libres de choisir cette option.

Sérieux comme ambition ?

Aujourd’hui, les salariés sont souvent associés aux pertes (via des licenciements ou autres) mais rarement aux gains. Si une société veut attirer des talents (et remporter cette bataille des talents que beaucoup de secteurs connaissent), elle doit pouvoir proposer cette voie de l’actionnariat populaire.
Le raisonnement est simple : dans la mesure où les salariés bénéficient des fruits (dividendes et plus-values) liées à leur actions dans l’entreprise, ils reçoivent une partie des bénéfices qu’ils permettent de générer. A l’inverse, ils sont attentifs à ce que l’entreprise puisse continuer à générer du bénéfice et verser des dividendes et à ce que sa valeur augmente.
D’un autre côté, les actionnaires acceptent de diluer leur participation dans l’entreprise (et donc de percevoir moins de dividendes, d’avoir une proportion moindre de l’appréciation de la valeur de l’action et/ou de perdre une partie de leur droit de contrôle), mais ils bénéficient en échange, comme les salariés, de l’alignement plus grand des intérêts de ceux qui travaillent dans l’entreprise et qui ont, comme eux, intérêt à ce que les bonnes décisions soient prises pour développer le projet de l’entreprise, assurer sa capacité à créer des bénéfices et à créer de la valeur.
Le débat entre le facteur capital et le facteur travail, souvent présenté comme polarisé prend dès lors une nature profondément différente en créant une véritable troisième voie : la participation entre les deux parties prenantes, en reconnaissant l’apport singulier de chacun et la nécessité d’aligner leurs points de vue. Le débat quitte le terrain de la confrontation (on prend le parti de l’un ou le parti de l’autre) pour entrer dans celui de la conversation sur le projet commun à développer pour que le facteur travail et le facteur capital puissent être chacun reconnu dans son apport unique et singulier.

Personne ne veut de ça ?

Au contraire, je pense qu’il y a une réelle attente de la société à cet égard :
• Donner un sens plus important au travail.
• Permettre une rémunération plus équitable des apports de chacun.
• Répartir de manière plus juste les fruits du développement
• Favoriser l’éclosion d’un véritable éco-système de start-ups et de PMEs en favorisant l’entrepreneuriat, l’innovation, la création de valeur et l’emploi.
• Aligner les intérêts de chacun sur la nécessaire inclusion des nouveaux défis (et des nouvelles externalités) qu’ils soient environnementaux, sociaux ou sociétaux.
• Permettre l’émergence de nouvelles formes de conversations entre les actionnaires et leurs mandataires ou représentants (conseils d’administration et dirigeants d’entreprise) et les salariés.

Deux exemples ?

A. Ces derniers temps je rencontre de nombreux jeunes qui se lancent à plusieurs dans la création d’une start-up. Souvent, les moyens leur manquent au début ou ils ont du mal à recruter des talents dans leur secteur (tech par exemple). Plusieurs m’ont déjà contacté pour comprendre comment faire pour ouvrir une partie de leur actionnariat (pas au début mais à terme) afin d’attirer de potentielles recrues qui hésitent à venir chez elles.
B. Mon rêve serait que cette option ne s’arrête pas aux cadres d’entreprises mais puisse aussi être offerte au travailleur qui se lève tous les matins pour aller travailler à la caisse d’un supermarché : savoir qu’il « possède » une (infime) partie de la boîte pour laquelle il travaille ou que si cette boite fonctionne bien, il en touchera un résultat plus élevé en fin d’année, décuplera, j’en suis sûr, son envie d’aller travailler et lui apportera un mieux-vivre au travail, le tout dans une époque où le burn-out semble gagner en importance.
–> En 2022, cette idée est différente, apporte une nouvelle voie et vie à la valeur travail. Sans être imposée, elle doit être davantage permise à celles et ceux qui veulent (un peu) révolutionner positivement, le sens qu’ils donnent au travail qu’ils effectuent (le salarié) ou qu’ils proposent (l’employeur).

Le piétonnier de Bruxelles est une vitrine sale et brisée

En débat contre Philippe Close, bourgmestre de Bruxelles-Ville, j’ai effectué plusieurs constats sur le piétonnier de la Ville de Bruxelles.

Un piétonnier sale et insécure

Tout d’abord, j’ai rappelé le constat que beaucoup font lors de leur première visite du piétonnier : il y a trop d’insalubrité et d’insécurité. Ces constats sont également partagés par le café Métropole, grande institution bruxelloise, qui a décidé de fermer ses portes pour ces raisons.

4 pistes de solutions

La redynamisation de la Ville de Bruxelles et de la Région bruxelloise passe notamment par une amélioration de son coeur, à savoir le piétonnier. La plupart des régions qui ont connu un fort redéploiement se sont concentrées en premier lieu sur leur centre-ville.

Le MR Bruxelles ne souhaite pas que les symptômes qui ont forcé le Métropole a fermé soient le début d’un château de cartes qui s’écroule. C’est pour quoi, nous proposons 4 pistes de solutions.

  • Une plus grande sécurité, notamment via de la tolérance zéro ;
  • Un grand plan d’ordre social pour aider les mendiants présents ;
  • Rénover et embellir le piétonnier ;
  • Davantage de diversité commerciale.

 

Revoir l’émission Déclic de la RTBF ici.

Faire une tabula rasa des administrations bruxelloises

En place depuis presque deux ans à la présidence du MR Bruxelles, je ne le cache pas : 2024 est déjà dans les têtes. Pour la DH, je souligne que, dans beaucoup de communes, les libéraux sont affaiblis par le dernier scrutin.

Se reconstruire et s’implanter

Le MR Bruxelles doit se repositionner, voire se reconstruire, s’il veut « assurer une présence libérale à tous les niveaux de pouvoir », quitte à négocier avec les verts et les rouges bruxellois pourtant tant critiqués depuis les bancs de l’opposition régionale. C’est notamment le cas à Schaerbeek, sixième plus grande commune du pays, où le MR ne compte qu’un seul élu.

« On a perdu pas mal de bastions. Koekelberg est un bel exemple, Molenbeek et Anderlecht aussi. Mais on veut vraiment entrer dans des majorités, là où nous sommes presque absents. On veut vraiment s’implanter à Schaerbeek et Saint-Gilles. Il y a aussi des virages à ne pas louper. À Auderghem, Didier Gosuin (Défi) est parti, on sait qu’il y a une possibilité. Un virage qu’on avait probablement négligé, c’est aussi celui de la diversité sociologique de Bruxelles. Il y a une série de quartiers qu’on avait délaissés alors qu’ils logent beaucoup plus de libéraux que ce qu’on ne le croit. On compte sur la nouvelle génération à ce niveau-là. »

Modifier en profondeur les administrations bruxelloises

Cela fait près de 20 ans que le MR est dans l’opposition à Bruxelles. Pour le Président des libéraux bruxellois :  « Il y a un choc des visions entre celle des libéraux et celle des autres partis. Si on est amené à se retrouver autour d’une table pour négocier, ça ne sera pas si simple que cela. Bruxelles s’est sclérosée avec le temps. On y a ajouté des couches d’administration qui ont rendu le navire bruxellois plus lourd, plus lent et difficilement navigable. On demande une ‘tabula rasa’. »

« Prenons le secteur de la construction. Il faut en moyenne entre 30 et 60 mois pour obtenir un permis à Bruxelles. En Flandre et Wallonie, c’est 20 mois. Quand on est dans le secteur de la construction, on se retrouve face à perspective.brussels, à urban.brussels, à Bruxelles-Mobilité, etc. On a rendu l’administration trop lourde et lente, et pas attractive. Si on veut donner à Bruxelles un horizon qui a un peu de gueule, il faudra tout remettre à plat, au niveau des communes, des administrations et du politique. Il faut une ‘Muette de Portici’ dans le théâtre administratif et législatif. Bruxelles a une dépense publique bien plus élevée que les deux autres régions. Je ne comprends pas pourquoi on est moins rapide que la Wallonie et la Flandre où ils consacrent moins de moyens à l’administration. Ceux qui sont aux commandes à Bruxelles se sont plantés quelque part. On doit arrêter de croire qu’on ne peut pas faire quelque chose parce que la procédure est trop longue. Bruxelles peut être rapide et efficace. C’est à nous de tout mettre à plat et supprimer une série de couches. »

 

Retrouvez l’article complet ICI.

Plan de relance : le Gouvernement bruxellois manque d’ambition

Le Gouvernement bruxellois manque d’ambition pour Bruxelles. Les commerçants bruxellois étaient déjà les parents pauvres par rapport aux aides développées dans les autres Régions. Aujourd’hui, avec ce plan de relance où Bruxelles ne reçoit que les miettes, ce sont tous les Bruxellois qui sont sanctionnés.

Des miettes pour Bruxelles

Les commerçants et les indépendants bruxellois étaient déjà à la traîne depuis le début de cette crise. Ils recevaient des primes parfois plusieurs mois plus tard et souvent bien moindre que les deux autres Régions.

Pour rappel, l’Union européenne a octroyé 5,9 milliards d’euros à la Belgique pour la relance économique. De ces 5,9 milliards, Bruxelles n’en reçoit que 395 millions, soit 6,7% du montant.

Ce montant peu élevé est synonyme d’une chose : ce sont tous les Bruxellois qui vont être sanctionnés par un plan de relance qui ne donne que quelques miettes pour Bruxelles.

Si Bruxelles va bien, la Belgique va mieux

Pour David Leisterh, cette situation est très problématique pour Bruxelles et l’ensemble du pays. En effet, Bruxelles a un million d’habitants et est le poumon économique de la Belgique. Si Bruxelles va bien avec une meilleure mobilité, de meilleures écoles, plus d’entrepreneurs, c’est tout la Belgique qui se porte mieux. Le Gouvernement bruxellois devait mètre la barre très haute, il a raté le coche.

Retrouvez l’article complet ICI.

Bruxelles doit mettre au frigo son projet de taxe kilométrique intelligente

Il est hors de question d’ériger un mur fiscal supplémentaire aux portes de Bruxelles. Le MR s’y oppose fermement. Nous y serons favorables le jour où les pouvoirs publics offriront des alternatives de mobilité suffisantes aux navetteurs.

Il y a une partie du contrat avec le citoyen qui n’est pas remplie. Notre crainte est d’abord d’ordre économique. On ne peut malheureusement pas nier qu’il y a un tissu économique, wallon et flamand, qui dépend encore en grande partie d’une clientèle qui vient en voiture à Bruxelles parce qu’elle n’a pas le choix. Il faut donc veiller à ne pas basculer trop violemment. Il en va là de la richesse du poumon économique de la Belgique. L’autre crainte est d’ordre stratégique. Si on veut transformer une ville, il ne faut pas imposer sous peine d’opposer. Or, c’est précisément ce que fait le gouvernement bruxellois sur le péage urbain.

Développer des infrastructures de mobilité puissantes pour que la multimodalité soit possible

Le gouvernement bruxellois doit mettre au frigo son projet de taxe kilométrique intelligente. Ensuite, planchons sur des offres de mobilité alternatives à la voiture. La majorité des partis politiques cherchent à mettre les libéraux dans une case conservatrice de pro-bagnolards. Je fais partie de cette génération qui a beaucoup voyagé et qui voit comment certaines grandes villes européennes sont parvenues à développer des infrastructures de mobilité suffisamment puissantes pour que la multimodalité soit possible pour tout le monde. C’est précisément cela qui crée de l’adhésion. Et c’est cela que l’on reproche principalement à Bruxelles aujourd’hui, mais aussi aux responsables politiques de ces 30 dernières années. Regardons les faits : la dernière ligne de métro qui a été créée à Bruxelles, c’était il y a 20 ans.

 

 

Retrouvez l’article de La Libre: ICI.

Bruxelles doit être dans le cockpit de la relance

Ce 20 novembre, j’étais l’invité politique de BX1. Je suis revenue sur plusieurs sujets dont la mobilité, le lead que doit mené Bruxelles en terme de relance et de notre demande d’auditions pour Actiris.

La gratuité des transports est impayable pour Bruxelles

Selon plusieurs études, la gratuité des transports en commun ne peut fonctionner que dans des petites villes, des petits centres urbains. Des grands centres comme Bruxelles, la gratuité des transports est impayable.

Le Gouvernement bruxellois a fait un effet d’annonce avec la gratuité des transports en commun. Ils avaient annoncé initialement que ce serait gratuit pour les moins de 25 ans. Quelques heures plus tard, il déchante déjà.

En outre, la gratuité des transports existe déjà pour certains publics. Les personnes les plus précaires, celles qui rencontrent des difficultés pour se déplacer, reçoivent cette gratuité.

Bruxelles doit être dans le cockpit de la relance

L’Europe a dégagé plus de 5 milliards pour la Belgique. On demande que Bruxelles soit dans le cockpit de la relance et demande une grosse part des 5 milliards, au minimum 2 milliards. En effet, les projets sont énormes pour Bruxelles, il s’agit de la capitale économique du pays. Il est urgent de développer des projets qui auraient dû être dans le pipeline depuis très longtemps.

Bruxelles doit être plus dynamique et attractive pour garder sa classe moyenne et attirer les jeunes. Pour ce faire, nous voulons notamment que Bruxelles devienne la capitale européenne de la culture d’ici 2030. Il faut identifier des quartiers et en faire des pôles dynamiques où les jeunes voudront se rendre et rester.

Retrouvez l’intégralité de mon interview ICI.

Bruxelles : Une revalorisation rapide des barèmes des soignants

Ce samedi 2 mai, j’ai demandé au Gouvernement bruxellois d’agir dès maintenant pour que le personnel soignant des hôpitaux publics soit mieux rémunéré dès l’été prochain en Région bruxelloise. Le Gouvernement bruxellois, qui s’était d’ailleurs engagé à agir en janvier dernier, doit prendre sans attendre les mesures qui s’imposent pour combler l’écart de revenus observé au détriment des infirmier(e)s de la capitale.

Région bruxelloise: un sous-financement du barème du personnel des soins de santé

L’écart mensuel de salaire du personnel soignant bruxellois se situe dans une fourchette allant de 50 à 150 euros net par mois par rapport à celui de ses homologues flamand et wallon. En l’absence d’un budget depuis de nombreux mois, et sans réelle volonté politique, le Gouvernement bruxellois est paralysé, prisonnier de son indolence.

 

Pour retrouver l’article complet de BX1: CLIQUEZ ICI