Gestion de la crise sanitaire : un manque de proactivité et d’écoute

Il est primordial de tirer les enseignements de la crise sanitaire. Profitons des auditions des experts de terrain pour ne plus connaître une telle situation.

Un taux de surmortalité plus élevé à Bruxelles

Pour Alexia Bertrand, le but de la commission Covid est de comprendre ce qu’il s’est passé. En outre, la surmortalité à Bruxelles est plus importante que dans les autres grandes villes du pays. Entre le 16 mars et le 17 mai 2020, la surmortalité atteint 82 % à Bruxelles, soit deux fois plus que sur l’ensemble du pays (39 %). À titre de comparaison, Anvers a connu une surmortalité de 25 % et Liège de 68 % durant cette même période.

Les maisons de repos bruxelloises ont également connu un taux de surmortalité élevé. Pour Alexia Bertrand :  » La Flandre et la Wallonie ont réussi à rendre leurs administrations (Aviq, etc.) performantes bien plus rapidement que la Région bruxelloise ».

Un manque de proactivité

Selon David Leisterh, beaucoup de choses ne fonctionnaient déjà pas à Bruxelles en matière de santé. Quand il a pris ses fonctions juste après les élections régionales, Alain Maron savait qu’Iriscare n’avait pas de contrat de gestion. Si Bruxelles a réagi entre la première et la deuxième vague, c’est surtout grâce aux acteurs de terrain, aux bourgmestres.

Pour les deux députés, le Gouvernement bruxellois aurait dû être plus solidaire envers Alain Maron. En effet, toutes les compétences sont restées concentrés sur le Ministre bruxellois. Le Gouvernement bruxellois aurait dû répartir la charge de travail.

Enfin, pour les deux libéraux, Alain Maron a manqué de productivité, de créativité, d’initiative, d’écoute.

 

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Le fisc bruxellois est à nouveau malmené

La Cour des Comptes se montre sévère avec le fisc de la Région bruxelloise. Les comptes généraux ont reçu une « opinion défavorable » de l’instance. Deux administrations bruxelloises sont impliquées. Je serai particulièrement attentif l’an prochain concernant l’évolution de ces deux administrations. En attenant, il s’agit d’un nouvel élément handicapant pour la relance bruxelloise.

Bruxelles Fiscalité : de « graves lacunes » dans la comptabilité

Pour rappel, Bruxelles Fiscalité prélève l’impôt en Région bruxelloise. Pour la Cour des Comptes, Bruxelles Fiscalité présente une comptabilité avec de graves lacunes. Cette dernière conduit à de multiples erreurs dans la comptabilité économique et budgétaire.

Il y a des écarts trop importants entre les chiffres de Bruxelles Fiscalité et ceux qui se retrouvent dans la comptabilité de la Région. Évidemment, cet argent n’a pas disparu. Il s’agit essentiellement de technique comptable.

Enfin, d’après son directeur général, Dirk De Smedt, le problème est résolu. En effet, grâce à un nouveau système instauré la semaine dernière, ces lacunes seront réglées. Je suivrai la situation de près.

Service Budget et Finances de la Région bruxelloise : « des manquements et erreurs »

Pour la Cour des Comptes,  des « manquements et erreurs » existent dans l’évaluation de certaines valeurs, d’absence de méthodologie transmise pour certains calculs, d’erreurs et d’omissions dans l’enregistrement de certaines dépenses, etc.

À ces constats, je me pose plusieurs questions. Est-ce que l’impôt est correctement et justement prélevé? Est-ce que les Bruxellois sont privés de moyens pour la relance et pour de nouvelles politiques? Voici un nouvel élément handicapant pour la relance bruxelloise.

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Bruxelles doit mettre au frigo son projet de taxe kilométrique intelligente

Il est hors de question d’ériger un mur fiscal supplémentaire aux portes de Bruxelles. Le MR s’y oppose fermement. Nous y serons favorables le jour où les pouvoirs publics offriront des alternatives de mobilité suffisantes aux navetteurs.

Il y a une partie du contrat avec le citoyen qui n’est pas remplie. Notre crainte est d’abord d’ordre économique. On ne peut malheureusement pas nier qu’il y a un tissu économique, wallon et flamand, qui dépend encore en grande partie d’une clientèle qui vient en voiture à Bruxelles parce qu’elle n’a pas le choix. Il faut donc veiller à ne pas basculer trop violemment. Il en va là de la richesse du poumon économique de la Belgique. L’autre crainte est d’ordre stratégique. Si on veut transformer une ville, il ne faut pas imposer sous peine d’opposer. Or, c’est précisément ce que fait le gouvernement bruxellois sur le péage urbain.

Développer des infrastructures de mobilité puissantes pour que la multimodalité soit possible

Le gouvernement bruxellois doit mettre au frigo son projet de taxe kilométrique intelligente. Ensuite, planchons sur des offres de mobilité alternatives à la voiture. La majorité des partis politiques cherchent à mettre les libéraux dans une case conservatrice de pro-bagnolards. Je fais partie de cette génération qui a beaucoup voyagé et qui voit comment certaines grandes villes européennes sont parvenues à développer des infrastructures de mobilité suffisamment puissantes pour que la multimodalité soit possible pour tout le monde. C’est précisément cela qui crée de l’adhésion. Et c’est cela que l’on reproche principalement à Bruxelles aujourd’hui, mais aussi aux responsables politiques de ces 30 dernières années. Regardons les faits : la dernière ligne de métro qui a été créée à Bruxelles, c’était il y a 20 ans.

 

 

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Bruxelles doit être dans le cockpit de la relance

Ce 20 novembre, j’étais l’invité politique de BX1. Je suis revenue sur plusieurs sujets dont la mobilité, le lead que doit mené Bruxelles en terme de relance et de notre demande d’auditions pour Actiris.

La gratuité des transports est impayable pour Bruxelles

Selon plusieurs études, la gratuité des transports en commun ne peut fonctionner que dans des petites villes, des petits centres urbains. Des grands centres comme Bruxelles, la gratuité des transports est impayable.

Le Gouvernement bruxellois a fait un effet d’annonce avec la gratuité des transports en commun. Ils avaient annoncé initialement que ce serait gratuit pour les moins de 25 ans. Quelques heures plus tard, il déchante déjà.

En outre, la gratuité des transports existe déjà pour certains publics. Les personnes les plus précaires, celles qui rencontrent des difficultés pour se déplacer, reçoivent cette gratuité.

Bruxelles doit être dans le cockpit de la relance

L’Europe a dégagé plus de 5 milliards pour la Belgique. On demande que Bruxelles soit dans le cockpit de la relance et demande une grosse part des 5 milliards, au minimum 2 milliards. En effet, les projets sont énormes pour Bruxelles, il s’agit de la capitale économique du pays. Il est urgent de développer des projets qui auraient dû être dans le pipeline depuis très longtemps.

Bruxelles doit être plus dynamique et attractive pour garder sa classe moyenne et attirer les jeunes. Pour ce faire, nous voulons notamment que Bruxelles devienne la capitale européenne de la culture d’ici 2030. Il faut identifier des quartiers et en faire des pôles dynamiques où les jeunes voudront se rendre et rester.

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Bruxelles : Une revalorisation rapide des barèmes des soignants

Ce samedi 2 mai, j’ai demandé au Gouvernement bruxellois d’agir dès maintenant pour que le personnel soignant des hôpitaux publics soit mieux rémunéré dès l’été prochain en Région bruxelloise. Le Gouvernement bruxellois, qui s’était d’ailleurs engagé à agir en janvier dernier, doit prendre sans attendre les mesures qui s’imposent pour combler l’écart de revenus observé au détriment des infirmier(e)s de la capitale.

Région bruxelloise: un sous-financement du barème du personnel des soins de santé

L’écart mensuel de salaire du personnel soignant bruxellois se situe dans une fourchette allant de 50 à 150 euros net par mois par rapport à celui de ses homologues flamand et wallon. En l’absence d’un budget depuis de nombreux mois, et sans réelle volonté politique, le Gouvernement bruxellois est paralysé, prisonnier de son indolence.

 

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Coronavirus : Le Groupe MR au Parlement bruxellois dénonce un retard de paiements des primes de fermeture

La Libre Belgique fait état des déclarations du Groupe MR suite au retard de paiements des primes de fermeture.

Le MR, via Clémentine Barzin, avait pointé ce problème le 1er avril dernier au Parlement bruxellois. « Le gouvernement Vervoort s’était alors engagé à rendre le formulaire disponible pour la prime de 4.000 euros pour ce mardi 7 avril. Mais selon elle, une semaine plus tard, ce n’est toujours pas le cas. »

En Région wallonne, la plateforme mise en place accueille les demandes depuis le 27 mars. selon le MR, 46.000 demandes ont déjà pu être introduites et sont en cours d’analyse.

Des démarches trop complexes en Région bruxelloise

Enfin, j’explique que le site internet dédié aux aides aux entreprises bruxelloise, le « 1819 » annonce que les entreprises bruxelloises devront fournir deux documents en plus du formulaire, à savoir leur dernière déclaration TVA trimestrielle (ou mensuelle) ainsi qu’une attestation bancaire, pour compléter leur dossier. Or, ce n’est pas le cas en Wallonie. Or, de telles démarches qui complexifient le processus n’existent pas en Wallonie.

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Stopper l’exode des petits commerces de Bruxelles

Bruxelles perd trop de petits commerces !

La DH expliquait récemment que : « près de 10.000 commerces ont quitté Bruxelles en l’espace de dix ans.« . En effet, de plus en plus de petits commerces désertent la capitale. En 10 ans, près de 9700 petits commerces ont disparus de Bruxelles. En Wallonie, c’est 2500 petits magasins qui ont déserté la Région sur la même période.

Plusieurs facteurs

Plusieurs éléments provoquent ce phénomène:  » loyers peu attractifs, pression des promoteurs immobiliers, réduction du flux des passants et concurrence inexorable du commerce en ligne.« . Tous ces éléments participent à l’exode des commerçants des grandes villes et à la prolifération des vides locatifs.

Accompagner les indépendants

Pour ces raisons, j’ai interrogé en commission Affaires économiques la Secrétaire d’Etat en charge de la Transition économique Barbara Trachte. Je souhaite connaitre en effet les mécanismes d’accompagnement mis en place en Région bruxelloise pour faire face à cette concurrence. Ces mécanismes doivent permettre aux indépendants de diversifier leurs activités, notamment par la mise en place de services en ligne.

 

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Place Keym : the Place to be

Je vis près de la Place Keym depuis un moment.
Surtout, je vis la Place Keym depuis longtemps.
On connaît ses soucis : un revêtement glissant, un bail emphytéotique qui freine le dynamisme économique de nos commerçants, un sentiment d’insécurité parfois, des monticules embêtants, etc.
Pourtant, la Place Keym a une autre vocation, bien plus ambitieuse : une place où le mercredi après-midi vous mangez votre glace avec vos enfants qui jouent à quelques mètres. Une place où vous passez régulièrement par une galerie illuminée de commerces animés et de commerçants souriants. Une place où vous allez tous les mercredis faire vos emplettes sur le nouveau marché. Une place où vous êtes nombreux à terminer votre soirée au Delvaux ou dans un des restaurants avoisinants. Ou, tout simplement, une place où vous aimez vous poser.
Bref, la Place to be.
De tout ceci et de bien d’autre éléments, on en parle ensemble depuis longtemps.
Il y a aujourd’hui urgence et nous le mesurons bien. C’est donc heureux et surtout rempli d’espoir que nous vous proposons le projet ci-dessous. D’avance merci pour vos retours.
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La nouvelle place Keym : priorité à la convivialité, à la verdurisation et à la facilité d’accès aux commerces.
Après quelques mois de réflexion, et tenant compte des multiples concertations avec les habitants et les commerçants, le Collège des Bourgmestre et Echevins vous présente sa vision pour la place Keym.
Il souhaite, avant tout, conserver le caractère intimiste de la place, maintenir et dynamiser l’activité commerciale, donner la priorité à l’usager faible, ajouter un complément d’aménagement pour améliorer la cohésion sociale de la place, sa convivialité, l’intégration de toutes et tous, favoriser la mobilité douce et répondre aux changements climatiques.
En janvier 2018, nous avions prévu principalement les lignes directrices suivantes : après la rénovation des égoûts, le maintien des voiries et des dispositions de stationnement, la rénovation du pavage, la supression d’une partie des monticules, le maintien des plantations actuelles, l’ajout éventuel de quelques plantations, et le renouvellement d’une partie du mobilier urbain.
La Région nous a fait savoir que ces aménagements, même très légers, nécéssitent un permis d’urbanisme.
L’introduction obligatoire d’une demande de permis d’urbanisme entrainant inévitablement une diminution du nombre de places de parking demandée par la Région,cette diminution attendue des emplacements de parkings se fera en priorité dans les amorces des rues attenantes à la place, suivant une répartition équilibrée et en maintenant autant que possible les emplacements proches des commerces.
Le nouveau projet d’aménagement va prévoir : les espaces nécessaires pour les marchés, des emplacements de parking limités dans le temps (30 minutes), une augmentation du nombre d’espaces de stationnement pour les vélos et triporteurs de livraison, une mise en zone 20km/heure, plus d’espaces végétalisés tendant vers 60% de la surface de la place, la réfection de l’étanchéité de la place, un nouveau revêtement de sol adapté aux personnes à mobilité réduite, l’ajout de nouveaux arbres, des fontaines, un espace de jeux pour les enfants, des tables pour les pics niques …
En vue d’augmenter l’activité commerciale de la place, nous avons également lancé la concertation, avec les co-proporiétaires par rapport au bail emphytéotique. En parallèle, nous relancerons le processus visant à prévoir une seconde entrée du parking côté avenue de la Sauvagine.
La place Keym, pôle de proximité, est un espace public remarquable de notre village en ville, qui mérite une rénovation de qualité pour que chacune et chacun s’y sente bien !
Le Collège des Bourgmestre et Echevins

Séance plénière : l’accord de Gouvernement

Juillet 2019 – Ma première intervention au parlement bruxellois lors de la séance plénière qui débattait de l’accord de Gouvernement

Je ne parle pas de Benetton ou de Coca-Cola, mais du vendeur de vélos ou du fleuriste du coin ! Ce sont ces personnes-là qu’il faut promouvoir. Il y a toute une série de Bruxellois et de Bruxelloises qui sont prêts et prêtes à prendre des risques. S’il vous plaît, prenez-en quelques-uns pour eux aussi !

M. David Leisterh (MR) prend la parole :
M. le ministre-président, vous savez que je suis très attaché à l’action des CPAS et je reconnais que dans l’accord de gouvernement se trouvent une série de promesses louables en la matière. Je pense au renforcement de la médiation de dettes, de la coordination sociale – que l’on attend depuis longtemps -, ou de la dotation du Fonds spécial de l’aide sociale (FSAS). Ce sont de très belles mesures, mais sachez que nous allons vous interroger sur leur financement pendant au moins cinq ans.
Je voudrais revenir sur ceux qui font la richesse de Bruxelles, qui veulent porter leur propre projet économique, qui veulent créer leur emploi : les entrepreneurs. Nous avons parfois l’impression que dans l’accord de gouvernement, l’entrepreneuriat est un gros mot, et nous le regrettons. Nous avons beaucoup parlé de l’exode de la classe moyenne, mais la valorisation et l’encouragement de ceux qui veulent créer leur propre projet devraient davantage transpirer de cet accord de gouvernement.
De nombreuses personnes voudraient déposer des projets en matière de développement durablePourquoi ne sont-elles pas soutenues davantage ? Il y a aussi des personnes qui ont perdu leur emploi et cherchent à en retrouver un. Pour le moment, elles ont deux options : trouver un emploi ou trouver une formation. Il existe pourtant une troisième option, qui est trop peu mise en avant : créer son propre emploi. Si elles ont lu l’accord de gouvernement, ces personnes savent qu’elles devront probablement attendre cinq ans de plus.
Et pourtant, il existe des mesures et des initiatives qui portent leurs fruits. Ce n’est pas Mme Fremault qui dira le contraire ! Ce sont les coopératives d’activités, par exemple, dont certaines existent depuis longtemps. Elles ont créé plus de trois mille projets en dix ans ! Je pense que cela devrait se retrouver davantage dans ce texte. Je ne dis pas que ce n’est pas votre volonté, mais cela ne transpire pas de l’accord de gouvernement.
Je ne parle pas de Benetton ou de Coca-Cola, mais du vendeur de vélos ou du fleuriste du coin ! Ce sont ces personnes-là qu’il faut promouvoir. Il y a toute une série de Bruxellois et de Bruxelloises qui sont prêts et prêtes à prendre des risques. S’il vous plaît, prenez-en quelques-uns pour eux aussi !
Lien vidéo : https://www.facebook.com/DLeisterh/videos/2374495899428922/?t=1