UNE PASSION

C’est dès lors à mon âge, maintenant, que je dois faire de mes rêves

une réalité.

La politique on l’a dans la peau ou pas. La politique, c’est un choix de vie difficile mais surtout une passion.

A la question « A quoi ça sert la politique ? », je réponds « je comprends la perplexité générale mais j’ai cette chance d’encore y croire et je ne compte pas la laisser tomber. J’ai la chance d’encore penser (avec utopie diront certains) qu’il n’y a pas de fatalité, qu’il reste une marge de manœuvre pour celles et ceux qui refusent de subir. »

C’est dès lors à mon âge, maintenant, que je dois faire de mes rêves une réalité.

Faire de la politique c’est aussi un état d’esprit permanent : celui de réfléchir à des idées, des projets pour la société.

Il existe alors plusieurs moyens de les mettre en pratique : le milieu associatif, les ONG, son comité de quartier, sont quelques exemples. Pour ma part, j’ai choisi la politique.

Un choix plus périlleux peut-être, c’est vrai. Mais il s’inscrit dans l’idée qu’en tant qu’homme politique, il ne faut pas aveuglément courir après l’opinion publique, il ne faut pas avoir peur de développer une vision de l’avenir qui soit tout à fait différente. Il faut être courageux et démontrer la pertinence de cette vision à l’opinion publique.

C’est empreint de cet état d’esprit que je me présente à vous, depuis 2012, lors de mon porte-à-porte régulier : pour vous convaincre de me donner cette chance de mettre ma passion à votre service.

UNE HISTOIRE

Au bout de quelques mois, il a pu quitter définitivement le CPAS

car son activité commençait à bien fonctionner.

Il venait de créer son emploi.

Souvent, régulièrement même, je suis interpellé quant à mon implication en politique.

Pourquoi s’investir autant dans un monde difficile et défini par de nombreux clichés, qu’ils soient justifiés ou non ?

Avec une petite touche de naïveté peut-être, je réponds que je crois en la réelle utilité de l’action politique que j’illustre via un exemple d’action très concrète.

J’ai cette chance d’avoir hérité de la fonction politique qui, à mes yeux, est la plus belle. Au jour le jour on est amené à soit aider quelqu’un à se sortir d’une mauvaise passe soit à apporter ce filet social tant nécessaire à de nombreuses personnes en souffrance profonde.

Parmi toutes les personnes aidées, une a retenu tout particulièrement mon attention : un jeune de 22 ans à l’adolescence très difficile, sans parents ni ressources vient frapper à la porte du CPAS.

Il a eu la chance de faire des études pour devenir électricien. Engagé par l’entreprise où il a fait son stage de fin d’études, il démissionne après quelques mois car son patron lui paye une partie en noir et développe des pratiques douteuses.

Il vient dès lors voir le CPAS pour bénéficier d’une aide le temps de réussir des examens d’électricien à la STIB.

Alerté par son jeune âge et ses compétences je lui demande si, par hasard, il n’avait pas pensé se lancer comme électricien indépendant. 22 ans, électricien à Bruxelles : il doit y avoir du travail…

Il me répond que bien entendu mais qu’il manque de moyens et d’un accompagnement.

Nous travaillons fort heureusement au CPAS avec une asbl qui apporte un suivi logistique, humain, psychologique aux personnes qui, comme lui, cherche à construire son propre projet. Pendant ce temps, le CPAS apporte un soutien financier (limité dans le temps, maximum 18 mois).

Au bout de quelques mois, il a pu quitter définitivement le CPAS car son activité commençait à bien fonctionner. Il venait de créer son emploi.

Après quelques temps, je le recroise et lui demande comment il va. Il me répond que tout va bien et qu’il devrait même engager quelqu’un mais qu’il hésite au vu du coût que représente un salaire.

Au même moment, au Gouvernement fédéral, j’avais pu, en tant que conseiller du Vice-Premier Ministre, participer à l’élaboration d’une mesure qui consistait à diminuer drastiquement les charges dont doivent s’acquiter les employeurs lorsqu’ils payent un salaire.

Un rapide calcul avec le jeune électricien lui permet de constater que le coût du salaire qu’il avait envisagé est nettement moindre que prévu.

Après avoir créé son propre emploi, il a donc fini pour en offrir un.