#PlanClimatbelge

Avons-nous le droit d’annoncer une bonne nouvelle et de l’entendre…? 
« La Belgique, pionnière de l’éolien offshore »
Sur l’année écoulée, notre Royaume est le troisième pays à avoir mis en service le plus de moulins en mer. Et, en termes de puissance totale installée, la Belgique est nº4 en Europe, juste derrière le Danemark.

Beliris a rénové 44 appartements à Watermael-Boitsfort

Beliris finalise la restauration-rénovation du bâtiment Hector Denis situé Square des Archiducs à Watermael-Boitsfort. Le service fédéral qui promeut le rayonnement de Bruxelles, a investi € 8 millions pour remettre en état ce bijou patrimonial de la cité-jardin du Logis-Floréal. Construit en 1930 et classé en 2001, cet ensemble de logements devait impérativement être modernisé et remis aux normes de sécurité et de confort afin d’accueillir ses nouveaux locataires.

Dans le cadre d’un vaste projet de remise en état des logements gérés par la coopérative Le Logis-Floréal, Beliris, en collaboration avec Jourdain Architectes Associés et l’entreprise Thiran, a complètement rénové les appartements et les communs de ce magnifique ensemble à la couleur des châssis si reconnaissable. Certains appartements sans sanitaires se sont vus dotés d’une salle de bain avec baignoire, lavabo et d’un emplacement pour un lave-linge. Les toilettes ont toutes été séparées des salles de bain. La rénovation a permis l’amélioration du climat intérieur par une ventilation double flux avec récupération de chaleur, un chauffage performant et peu énergivore et l’installation de fenêtres à double vitrage garantissant aux futurs locataires une consommation d’énergie moindre. L’accent a également été mis sur l’acoustique entre voisins grâce à des isolants posés au sol et au plafond, le dédoublement des murs intérieurs entre appartements et des revêtements de sols souples.

Par une ingénieuse restructuration des espaces, les cuisines, chambres et séjours sont agrandis. Au total, le bâtiment offre 44 logements de une à trois chambres. La répartition des appartements a été pensée pour minimiser l’utilisation de l’ascenseur, pour donner une bonne accessibilité aux services de secours et pour garantir plus de luminosité. La plupart des appartements étant traversants, ils profitent de l’exposition privilégiée du bâtiment.Des locaux vélos et de tri sélectif ont été créés au sein du bâtiment. Les sous-sols ont été réorganisés pour ajouter les équipements techniques nécessaires tout en conservant une cave individuelle pour chaque logement. Les locaux communs et les vestiaires du club de rugby ont été conservés et maintiendront leur fonction d’origine.Les façades classées, à l’attrait patrimonial indéniable, ont été isolées par l’intérieur avec des matériaux naturels et durables, de même que la toiture et les plafonds des caves.


Le gouvernement débloque 9 millions d’euros pour rénover 300 logements sociaux

Les cités-jardins du Logis et de Floréal pourront ainsi être restaurées comme à l’identique tout en augmentant les performances énergétiques des 300 logements sociaux.

Cela fait des années que les logements sociaux des cités-jardins boitsfortoises ont besoin d’une rénovation lourde. Au départ, c’est la Commission des monuments et sites qui a ralenti les travaux. En effet, les cités sont classées et au départ, il n’était pas possible de remplacer le simple vitrage par du double. Finalement, un compris a été trouvé et les logements ont pu rentrer dans un processus de rénovation.

En septembre 2014, de grandes campagnes de restauration rassemblant plusieurs opérateurs avaient été planifiées en concertation avec la SLRB, les sociétés de logements sociaux et la Direction des monuments et sites. Cela regroupait des travaux pour un montant de plus de 7 millions d’euros pour des travaux de restauration des toitures de 341 maisons et de rénovation complète de près de 30 habitations inoccupées.

Tous les logements sont dans un plan de rénovation

« Ces investissements viennent s’ajouter au plan quadriennal 2018-2021 qui mobilisera 300 millions d’euros dans les projets de rénovation portés par les SISP à Bruxelles, soit 96 millions d’euros de plus par rapport au plan quadriennal précédent. Et ce, avec deux objectifs majeurs que sont la sécurité et la performance énergétique. Il est en effet devenu essentiel de réduire l’émission de gaz à effet de serre émanant des bâtiments. Il s’agit d’un défi d’autant plus ambitieux quand il est question d’immeubles anciens et classés dont il est primordial de valoriser la qualité architecturale », ajoute Céline Frémault (cdH), Ministre bruxelloise de l’Environnement et du Logement.

Il ne manquait donc plus que le budget. Le gouvernement vient de débloquer une enveloppe de 9 millions d’euros. Ces investissements concerneront les travaux de restauration, de restitution des menuiseries extérieures et de rénovation des éléments du petit patrimoine classé de  199 logements occupés et classés dans la cité-jardin « Le Logis », ainsi que de 19 logements inoccupés depuis de nombreuses années dans la cité-jardin « Le Floréal ».

Les travaux devraient débuter en 2019.

Vanessa Lhuillier/crédit:BX1 – 11 décembre 2018

Mon intervention au nom du MR de Watermael-Boitsfort concernant la motion anti-TTIP du Conseil communal

Je me rends compte ce soir que la salle ne nous est pas acquise, mais dans la vie, et en politique singulièrement, il faut pouvoir avoir le courage de ses opinions.

J’essaye aussi de pouvoir respecter une certaine cohérence, et à ce titre, l’abstention de ce soir s’inscrit dans la droite ligne d’une prise de position de, pourtant, tous les partis ici autour de la table, sauf le FDF, pas encore au gouvernement régional à l’époque, en 2013.

En effet, en juin 2013, les gouvernements régionaux et donc les partis au sein de ces gouvernements ont donné mandat, avec le gouvernement fédéral, à la Belgique pour qu’elle puisse négocier ce TTIP avec l’Europe.

La condition était d’avoir une exception culturelle, actuellement respectée dans les textes.

L’économie pour l’économie n’a pas de sens, elle doit s’accompagner de valeurs, d’éthique et de responsabilisation sociale.

Et dans ce sens, on rejoint évidemment la volonté de préserver, en matière de protection des consommateurs, de l’environnement et de la santé un haut niveau de protection de nos normes européennes.

L’accord de gouvernement fédéral pour ce faire est très clair : (page 191 et 194) préserver nos intérêts sociaux, culturels, en matière de sécurité alimentaire mais aussi de droits fondamentaux du travail et de normes environnementales.

Par ailleurs, le Parlement européen a voté déjà deux résolutions et une troisième est en route, avec en substance, comme message, de ne pas toucher aux normes existantes.

Vous allez me dire que symboliquement une résolution reste non contraignante pour le mandat de négociation. Politiquement, par contre, je vois mal le Parlement européen passer outre ces lignes rouges tracées au travers de ces trois résolutions.

Par ailleurs, quand on connaît l’investissement consentis par les entreprises européennes en termes de procédure, d’outillage mais aussi de certification qualité afin d’être conforme aux normes européennes, on a plutôt intérêt à défendre ses standards de qualité, ne fut-ce que simplement afin d’éviter un gaspillage d’argent dantesque.

Quand je reprends le texte de la motion, je note d’abord une absence de taille par rapport au premier texte, celui reporté de janvier. Le premier reprenait la phrase qui demandait aux autorités belges compétentes que les services publics et d’intérêt général soient absolument préservés du projet de traité.

Ce retrait traduit une bonne connaissance du dossier parce qu’en effet, les services publics sont exclus des négociations.

Vous demandez également de ne pas ratifier le CETA. Une nouvelle fois, le PS était présent quand on a approuvé l’accord de négociation, donc bon, je sais que le cœur saigne souvent, mais quand même…

Ensuite, vous demandez que les négociations se fassent dans la plus grande transparence à l’égard des consommateurs et citoyens. Pour rappel, il a été déclassifié, la société civile est consultée, il y a minimum un débat avec la société civile chaque année, et il y a même encore eu une initiative privée au Théâtre national à ce sujet il y a un mois.

En termes de consultation publique d’ailleurs, vous n’êtes pas sans savoir que la Commission européenne a lancé une consultation sur les arbitrages d’investissement, la fameuse clause ISDS.

Les conclusions sont sans appel : 145 000 réponses contre, sur un total de 150 000. L’opinion publique n’en veut pas.

Ce mécanisme n’est pas neuf, aujourd’hui on est face à pas moins de 1400 traités bilatéraux existants entre les pays de l’UE et les pays tiers ou les pays de l’UE entre eux.

Pourquoi ne pas plaider pour une désignation des arbitres mieux contrôlée ou pour une obligation de soumettre la décision d’arbitrage, pour validation, à un juge d’une cour nationale, par exemple. Ce qui est certain c’est que des garde-fous sont en effet nécessaires afin de maintenir la souveraineté juridique des Etats.

Ce qui est certain aussi, c’est que ces garde-fous commencent à être là, même 11.11.11 le reconnaît. Il faut espérer que l’on continue dans cette voie.

Maintenant, il est un argument, dans ce débat sur le TTIP, qu’il est presqueinterdit d’avancer, un argument presque banni, ou très vite on reçoit les doux noms de naïfs ou autres : c’est celui de dire que peut-être, qui sait, il y a des personnes qui négocient cet accord en vue de réellement en retirer des avantages pour tout le monde, et pour les Européens singulièrement.

Il y a plusieurs études, toutes critiquées comme chaque étude qui se vaut, soit à cause d’une partialité potentielle de l’étude ou pour d’autres raisons, mais qui, quand même :

–          parle d’un coup de fouet au redémarrage économique de l’Europe dont elle a tant besoin !

–          d’une hausse des exportations grâce à la levée de toute une série de barrières douanières ;

–          parle d’une aide pour les PME à mettre un pied sur le marché américain, avec les retombées que ça peut provoquer en termes de création d’emplois.

Mais je sais, ces arguments-là, évoqués par ailleurs, par Paul Magnette à la tribune du Parlement wallon, on ne peut pas les citer, c’est tabou, ce n’est pas possible, tout dans le TTIP qu’on ne connaît pas encore, sera mauvais.

A ce stade, on ne peut donc pas, dans la logique de la cohérence exprimée au début de cette intervention, refuser de négocier un accord que l’on ne connaît pas encore.

–          La transparence s’améliore ;

–          le gouvernement fédéral et le parlement européen se sont clairement exprimés en termes de préservation des normes –

–          l’exemple du Mexique – même si comparaison n’est pas raison – doit être gardé à l’esprit

Le TTIP reste par ailleurs un projet d’accord commercial, pas sur les normes, maintenant si on peut faire évoluer les normes aux USA, avec l’aide des démocrates contre certains républicains, pourquoi pas.

Et pour essayer de détendre l’atmosphère,à ce propos, on avait proposé, quand Obama est venu il y a un an, que le Premier Ministre de l’époque mette ce point à l’ordre du jour des entretiens. ça n’a pas été retenu, probablement par respect pour la motion qui allait être déposée au conseil communal de Watermael-Boitsfort…

David Leisterh

Chef de Groupe MR

au Conseil Communal